Une étude coréenne met en évidence des inhibiteurs naturels et efficaces contre le covid-19
L’équipe de recherche du KIOM, l’Institut coréen de médecine orientale, a récemment découvert que des ingrédients provenant d’écorces de mûrier peuvent supprimer l’infection par le virus COVID-19.(Shutterstok)
Des études publiées dans Nutrients et International Journal of Molecular Sciences ont révélé que les composés des rameaux de mûrier inhibent efficacement l’infection par le virus COVID-19. La recherche clinique a achevé son transfert de technologie et est entrée dans une phase de commercialisation.
Le mûrier est un trésor de la nature
Depuis des milliers d’années, le mûrier est utilisé comme plante médicinale en Chine, en Corée du Sud et dans d’autres pays. Les rameaux de mûrier sont de jeunes branches séchées du mûrier (Morus alba) et sont largement utilisés pour traiter les douleurs arthritiques, les accidents vasculaires cérébraux, la paralysie partielle, les œdèmes, le pied d’athlète et les irritations cutanées.
Dans la médecine occidentale, les branches de mûrier sont considérées comme diurétiques, anti-inflammatoires, antibactériennes et antivirales, et elles aident à prévenir le développement du cancer.
Dans les études mentionnées précédemment, l’équipe de recherche sud-coréenne a confirmé que deux composants des rameaux de mûrier, le mulberrofuran G et le kuwanon C, bloquent efficacement le processus de pénétration des virus dans les cellules hôtes pendant la phase initiale de l’infection par le COVID-19.
Le mûrier prévient l’infection par le COVID-19
Une fois entré dans le corps humain, le coronavirus se lie au récepteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2) des cellules épithéliales humaines et pénètre dans les cellules hôtes par le biais de la protéine spike à la surface du virus.
Grâce à des expériences cliniques, le groupe de recherche a découvert que le mulberrofuran G et le kuwanon C se fixent étroitement à la protéine spike et au récepteur de l’ACE2, empêchant efficacement la liaison mutuelle de la protéine spike et du récepteur de l’ACE2.
En outre, l’équipe de recherche a vérifié par des expériences cellulaires que le mulberrofuran G et le kuwanon C pouvaient inhiber les infections de virus simulés et du coronavirus réel. Il bloque la pénétration des cellules hôtes au stade initial de l’infection par le COVID-19.
La mûre supprime les virus résistants aux médicaments
À l’heure actuelle, les traitements contre le COVID-19 approuvés par la Food and Drug Administration (FDA) américaine comprennent des inhibiteurs de la réplication de l’ARN viral sous forme de petites molécules, comme le remdesivir et le paxlovir. Il existe également des inhibiteurs de l’osmose cellulaire du virus qui sont à base de macromolécules.
Toutefois, certains nouveaux variants de coronavirus sont résistants aux inhibiteurs de la réplication de l’ARN et, en tant que thérapeutiques à base d’anticorps, ils ne peuvent être administrés que par voie intraveineuse.
Le Dr Choi Jang-Gi, professeur au centre d’application de la médecine coréenne de l’Institut coréen de médecine orientale, a déclaré au média coréen NEWSIS que le virus COVID-19 utilise l’ARN comme matériel héréditaire. Par conséquent, il est fort probable que le virus développe une résistance aux antimicrobiens, c’est-à-dire que les micro-organismes mutent et deviennent résistants à des médicaments déjà efficaces.
Choi Jang-Gi a déclaré : « L’utilisation du Mulberrofuran G et du kuwanon C en tant qu’inhibiteurs de l’osmose, en conjonction avec les traitements inhibiteurs de la réplication de l’ARN actuellement disponibles et approuvés, permettra d’améliorer le taux de guérison du virus COVID-19, ainsi que d’empêcher l’émergence de virus résistants aux médicaments ».
Traduction: Anna Bellas
- Source : The Epoch Times (Etats-Unis)