Le vaccin contre la Covid-19 provoque t’il davantage de mort subite de l’adulte ?
Fondation Hippocrate
Primum non nocere
Chers lecteurs,
Le terme mort subite de l’adulte n’envahit pas les articles de presse francophones. Pourtant ce phénomène a augmenté et se trouve désormais souvent commenté dans la presse anglophone au point que certains y voient une manière de cacher un des effets secondaires potentiel des grandes campagnes de vaccination à ARN (1).
En soi, le syndrome mort subite de l’adulte n’est pas nouveau même s’il est moins connu que celui qui touche le nourrisson. Il désigne une mort naturelle qui ne pouvait pas être prévue la journée précédente. Ce syndrome peut être lié une rupture d’anévrysme, un infarctus ou un AVC. Il peut être également lié à une myocardite non diagnostiquée ou un à un problème électrique au niveau du cœur. Cette déficience peut être provoquée par une inflammation (2).
Une myocardite est une inflammation du myocarde, le tissu musculaire du cœur. Elle est provoquée par une infection virale, une réaction toxique à un médicament ou à une drogue (3).
Le syndrome de la mort subite chez l’adulte est étudié depuis les années 70. Jusqu’en 2021, c’était un phénomène rare, qui malgré tout, représentait 10 à 20% des décès chez les jeunes adultes. Depuis 2021, ce syndrome a sensiblement augmenté. Pour de nombreux scientifiques indépendants, ce phénomène pourrait être lié à la vaccination de masse (4).
Il existe différents indices allant dans ce sens. Mais ils sont encore très débattus par les scientifiques. Le sujet est délicat et très politique. Il faut donc être prudent. En revanche, il ne serait pas honnête de ne pas parler des doutes qui existent sur le terrain.
Israël, des données qui interrogent
Dans la course à la vaccination, le peloton de tête était constitué d’Israël, des Maldives et des Seychelles. Ces pays ont, avant les autres, fait vacciner la grande majorité de leurs populations adulte, adolescente et infantile. En Israël, la campagne de vaccination pour la 3ème dose est déjà achevée, celle pour la 4ème dose est en cours.
Pourtant, ce pays est aussi celui où le nombre de personnes qui décèdent de la Covid-19 chaque jour est le plus élevé. En juillet 2022, ce pays a compté 80 décès par jour, ce qui ramené à la population française ferait 600 décès par jour. Ces chiffres confirment les limites de la stratégie 100% vaccinale, ce dont beaucoup d’experts se doutaient déjà (5).
Toutefois, ce n’est pas le plus grave. Si ces vaccins ARN étaient inoffensifs, on pourrait simplement considérer que la stratégie du tout vaccinal face à un virus qui mute régulièrement n’est juste pas la plus adaptée. Mais, plusieurs études sont venues semer le doute sur l’innocuité des injections ARN.
Dans une publication du 22 avril 2022, les scientifiques passent en revue des données concernant la population entre 16 et 40 ans. Ils se sont appuyés sur les appels téléphoniques d’urgence enregistrés par le système de santé. Ils ont comparé les chiffres de 2019, 2020 et 2021. Ils ont spécifiquement étudié les appels liés aux arrêts cardiaques et ceux liés au syndrome coronarien aigu, aussi appelé angine de poitrine (6).
Les auteurs de l’étude n‘ont pas constaté de changement entre 2019 et 2020. Pourtant, 2020 est l’année du pic de la Covid-19. L’évolution des chiffres est intervenue début 2021. Les chercheurs notent qu’entre janvier et mai 2021, il y a eu une augmentation drastique des appels liés aux arrêts cardiaques et aux syndromes coronariens aigus.
Entre janvier et mai 2021, chez les personnes de 16 à 40 ans :
– les appels liés aux arrêt cardiaques ont augmenté de 25% chez les hommes et de 31% chez les femmes ;
– les appels liés aux syndrome coronariens aigus ont quant à eux augmenté de 21% chez les hommes et de 40% chez les femmes.
L’étude rappelle que ces deux pathologies sont responsables de plus de 10% des morts subites chez les jeunes adultes mais n’avance pas de chiffre précis sur la mortalité potentielle liée aux vaccins ARN chez les moins de 40 ans.
Les conclusions de cette étude s’ajoutent à celles tout à fait officielles du ministère de la Santé israélien qui, dans une autre étude, estime qu’il existe un lien entre la 2e dose des injections ARN et un risque accru de myocardite chez les personnes entre 16 et 30 ans (7).
Toujours en Israël, une enquête du ministère de la Santé réalisée auprès de 2000 Israéliens vaccinés, pris au hasard, constate que 51% des femmes et 35% des hommes ayant eu des effets secondaires ont du mal à mener leurs activités quotidiennes. En outre, 4,5% des personnes vaccinées auraient subi des effets secondaires neurologiques.
Les données s’accumulent en Israël. Elles montrent que la vaccination a causé de nombreux effets secondaires graves au sein de la population, notamment chez les plus jeunes. Mais pour l’instant personne ne revient sur la stratégie du tout vaccinal. Comment admettre une telle erreur, quand les décisions ont été poussées aussi loin ?
Inquiétude chez les sportifs
La polémique autour du joueur de tennis serbe, Novak Djokovic, ayant refusé la vaccination ARN contre la Covid a fait couler beaucoup d’encre notamment en Australie où il n’a pas obtenu de visa pour jouer l’un des tournois du Grand Chelem les plus prestigieux de l’année. Ce joueur était alors numéro 1 mondial, favori pour remporter l’Open d’Australie ce qui aurait permis de battre le record de Grand Chelem détenu par un joueur de tennis à ce moment-là. En effet, il en avait gagné 20, Rafael Nadal, 20 également et Roger Federer 20 aussi. Mais Novak Djokovic a refusé le vaccin ARN, donc il n’a pas concouru et Rafael Nadal a gagné, passant devant lui. La place de meilleur joueur de tous les temps au tennis s’est jouée sur le choix de faire ou non un vaccin. Ce choix le prive également de la possibilité de jouer à l’US Open, un autres des quatre grands tournois de l’année et peut-être la dernière occasion pour lui d’essayer de rattraper son concurrent. Novak Djokovic a refusé la gloire éternelle au nom de ses convictions et surtout de sa santé (8).
Au regard des chiffres publiés sur le syndrome de mort soudaine de l’adulte chez les sportifs, les inquiétudes du sportif par rapport au vaccin ne semblent pas avoir été exagérées. Ainsi, le Comité international olympique lui-même a constaté une augmentation conséquente des morts subites chez les athlètes en 2021. Historiquement, la mort subite chez les athlètes était de 1 sur 40 000 à 1 sur 80 000, ce qui est déjà assez élevé, et s’explique par le fait qu’ils mettent leur corps à rude épreuve.
Selon le comité, entre 1966 et 2004, il y a eu 1101 décès chez les sportifs de moins de 35 ans, soit une moyenne annuelle de 29 décès. Mais entre mars 2021 et mars 2022, on compte déjà 769 athlètes ayant eu un problème cardiaque grave ou mortel. Il y aurait eu 1090 arrêts cardiaques en tout pour 715 décès chez les athlètes olympiques[8]. De même, l’UEFA a noté le décès de 21 joueurs de football professionnels en 2021 par mort subite contre 5 habituellement, soit une augmentation de 420% du nombre de morts[1], (9,10).
Ces chiffres ont suscité des polémiques médiatiques importantes. Reuters et l’AFP ont critiqué la journaliste israélienne ayant révélé cette information dans le journal Real Times News (11,12). Toutefois, il est également possible que Reuters et l’AFP ait été missionnés par le gouvernement américain pour soutenir la campagne de vaccination ARN, ce qui rend leur prises de positions moins crédibles (13).
Le témoignage des compagnies d’assurance-vie américaine
Pierre Korry, pneumologue américain reconnu, rapporte sur son blog les propos du patron de One America, une compagnie d’assurance-vie au chiffre d’affaires de 100 milliards d’euros. Ce dernier a affirmé que les taux de mortalité lors des premiers mois de 2021 chez les 18-64 ans étaient jusqu’à 40% plus élevés que ce qu’ils étaient avant la pandémie. Il a estimé qu’on n’avait jamais vu une telle augmentation de la mortalité dans ce groupe d’âge qui, par ailleurs, constitue les forces vives du pays, ceux qui travaillent et qui permettent à la société de tenir[10].
Pierre Korry cite également Edward Dowd, un analyste financier de haut vol, ancien directeur général chez Blackrock qui constate également une hausse sans précédent de la mortalité aux États-Unis, du point de vue du secteur des assurances-vie. Ainsi, la mortalité a augmenté de 57% pour Lincoln National, 41% pour Prudential, 32% pour Hartford, 24% pour MetLife et 21% pour RGA[10].
Pour ces entreprises, cette augmentation du nombre de décès et donc de personnes à indemniser constitue un enjeu important. Leurs cadres et dirigeants demeurent consternés par l’ampleur du phénomène et le coût que cela représente pour le secteur.
Les militaires américains ne sont pas sereins
Toujours aux États-Unis, une polémique a éclaté lorsque différents sites Internet ont publié des chiffres inquiétants sur les effets secondaires subis par les soldats à l’issue de la campagne de vaccination contre la Covid-19. La plupart de ces articles et de ces discussions ont disparu d’Internet. Étaient mentionnés des problèmes de santé tels que l’infertilité chez les femmes, des problèmes neurologiques, des cancers en augmentation et des morts subites de l’adulte (14,15).
L’un des médecins qui soutenaient les témoignages de militaires et la parution sur Internet des chiffres controversés s’appelle le Dr Robert Malone. Il a été directement impliqué dans la fabrication des vaccins.
Mais constatant des signaux inquiétants sur le terrain, il est allé consulter la base de données des militaires. Il a constaté une augmentation des morts subites qui correspondaient aux informations sur le terrain. Et il en a alors informé l’opinion publique.
Dans un premier temps l’armée a confirmé l’existence de ces bases de données. Elle n’a pas non plus remis en cause les chiffres actuels. En revanche, elle a procédé à une réévaluation de ses données entre 2016 et 2020. Elle a considéré que les estimations du passé étaient fausses et qu’il fallait les oublier. Elle a publié de nouvelles données montrant qu’il n’y a pas d’évolution inquiétante du nombre de morts subites dans l’armée américaine. Depuis cette polémique, le Dr Robert Malone est présenté comme un complotiste irresponsable qui diffuse régulièrement de fausses informations sur la pandémie. Il a été expulsé de Twitter (16).
La plupart des articles et des données concernant l’armée américaine ne sont plus accessibles sur Internet. L’armée américaine a publié une réponse officielle avec des données réévaluées. L’institution y explique qu’elle travaille de manière étroite avec le CDC, le centre américain des maladies infectieuses. Sur ce sujet, le débat aux États-Unis est clos (17).
Et en Europe ?
La notion de mort subite de l’adulte est très peu reprise par les médias européens. Cette réalité semble inexistante. En revanche, le lien entre l’augmentation des myocardites et la vaccination contre la Covid-19 est officiellement établi. En France, une étude financée par l’ANSM et l’assurance maladie le dit en ces termes (18) :
« Le risque de myocardite et de péricardite est augmenté au cours de la première semaine suivant l’administration des deux vaccins chez les hommes et les femmes. Le risque de myocardite est le plus marqué après la deuxième dose de mRNA-1273, (…) parmi les hommes et les femmes âgés de 18 à 24 ans ».
Le risque serait plus élevé chez les hommes que chez les femmes. Il aurait été de 5 pour 100 000 pour la deuxième dose. Toutes les myocardites n’ont pas mené à la mort des patients. En revanche, on sait que les myocardites diagnostiquées ou non sont une des causes principales des morts subites chez les adultes.
La population de moins de 50 ans massivement vaccinée a donc probablement été fragilisée par ces injections à ARN expérimentales. S’il est aujourd’hui difficile d’établir un lien direct entre la vaccination et les morts subites des adultes, le doute persiste.
On peut se demander si le vaccin ARN n’a pas eu une incidence sur les faits divers suivants :
– La nageuse professionnelle de 24 ans manque de mourir après avoir eu un malaise dans la piscine où elle venait de plonger (19).
– Le chauffeur de car qui meurt subitement, laissant son véhicule s’encastrer dans un bâtiment au milieu de Paris (20).
– Le conducteur lyonnais de 51 ans qui a eu un accident, juste après un arrêt cardiaque ele 30 juin dernier (21).
On ne connaît pas leur statut vaccinal. C’était peut-être simplement le hasard.
Néanmoins, vu les chiffres et les études sur les effets secondaires des vaccins ARN, je me pose désormais la question lorsque ce type de fait divers survient : cette personne était-elle vaccinée ? Est-ce que cela a joué dans son état de santé ?
Il est temps de changer de stratégie contre la Covid-19 et ses très nombreux variants.
Affaire à suivre…
Jérôme
Notes:
- https://www.theepochtimes.com/the-latest-tragedy-sudden-adult-death-syndrome
- https://www.ameli.fr/troubles-rythme-conduction-cardiaque
- https://www.icm-mhi.org/fr/maladies-cardiovasculaires/myocardite
- https://www.nature.com/10928-z
- https://www.ladepeche.fr/2022/02/03/covid-19-pourquoi-israel-lun-des-premiers-pays-a-avoir-vaccine-sa-population-bat-un-record-de-deces-quotidiens
- https://www.ottawaheart.ca/syndrome-coronarien-aigu
- https://www.gov.il/departments/01062021-03
- https://goodsciencing.com/athletes-suffer-cardiac-arrest-die-after-covid-shot
- https://rtmag.co.il/catid=22
- https://pierrekory.substack.com/vaccine-exemption-letter-for
- https://www.reuters.com/factcheck-coronavirus-fifa
- https://factuel.afp.com
- https://www.technocracy.news/us-government-paid-news-media-1-billion-for-propaganda-to-promote-vaccines
- https://fullfact.org/nhs-data-covid-vaccine-side-effects
- https://fullfact.org/us-defence-data-covid-robert-malone
- https://www.politifact.com/2022/01/06/who-robert-malone-joe-rogans-guest-was-vaccine-sci
- https://www.defense.gov/Coronavirus-DOD-Response
- https://www.epi-phare.fr/myocardite-pericardite-vaccination-covid19-12-50ans
- https://sports.orange.fr/la-nageuse-qui-s-est-evanouie-aux-mondiaux-sort-du-silence-exclu
- https://www.leparisien.fr/paris-un-autocar-sencastre-dans-un-batiment-le-chauffeur-decede-et-19-blesses-legers-parmi-les-passagers/26/06/2022
- https://www.lyonmag.com/pres-de-lyon-il-fait-un-malaise-cardiaque-et-se-tue-au-volant-de-sa-voiture
- Source : RI