La plus importante attaque balistique russe jamais enregistrée paralyse le réseau électrique ukrainien
La nuit dernière, la Russie a mené une frappe de missiles balistiques en Ukraine, qualifiée de plus importante attaque de ce conflit qui dure depuis près de quatre ans. L’autorité énergétique ukrainienne a annoncé que la totalité de ses centrales thermiques étaient hors service, provoquant des coupures de courant généralisées.

https://kyivindependent.com/all-ukraines-state-owned-thermal-power-plants-stop-working-after-russias-largest-ever-attack
La députée ukrainienne Kira Rudik :
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L’autorité officielle de l’énergie, Tsentroenergo, écrit :
On n’avait jamais vu une telle panique, une telle réaction de grincement de dents – voici ce qu’a déclaré le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Sybiha :
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Des frappes ont été menées contre des sous-stations de deux centrales nucléaires. Kiev demande la convocation urgente du Conseil de l’AIEA. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères appelle l’Europe à l’aide.
- À Kiev, recourant à des accusations propagandistes, on tente de stopper les frappes sur son secteur énergétique chancelant. À présent, le camp de Zelensky crie à la menace qui pèse sur la sûreté nucléaire en Europe.
– Lors des attaques d’aujourd’hui, les cibles étaient à nouveau des sous-stations alimentant les centrales nucléaires de Khmelnytskyï et de Rivne. «La Russie met en péril la sûreté nucléaire de l’Europe», déplore le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Sybiga.
Kiev s’est retrouvée sans électricité après l’explosion de tramways électriques suite aux surtensions :
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Ci-dessous se trouve la centrale thermique de Zmievskaya, dans la région de Kharkiv :
La centrale thermique de Zmievskaya est à l’arrêt après les frappes nocturnes. Selon les déclarations officielles, la centrale est arrêtée jusqu’à nouvel ordre.
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La situation semblait apocalyptique, malgré quelques opinions divergentes.
Voici que FighterBomber, pseudo-analyste russe, intervient avec un mélange de douceur et d’amertume :
«Nouveaux records dans les prises des Ukrainiens.
Il est difficile de dire exactement comment les choses se passent là-bas. Est-ce que l’on trouve du 600 volts dans les prises partout en Ukraine, ou est-ce qu’on se plaint sans rapport avec la réalité, ce qui sert à collecter des fonds en urgence pour des générateurs et à espérer que nous cesserons de soutenir le secteur énergétique ukrainien ?
D’après les abonnés ukrainiens, l’électricité est disponible presque partout. Il y a des coupures, certes, mais elle est présente.
Il est clair que nous ne souhaitons pas nous attaquer aux centrales nucléaires. Il est clair qu’après avoir réglé le problème des centrales thermiques et hydroélectriques, il faudra prendre des mesures concernant les centrales nucléaires et les lignes électriques en provenance d’Europe.
Mais bon sang, mille drones et une douzaine de missiles par jour peuvent régler ce problème.
Si j’ai bien compris, l’Ukraine se trouve actuellement dans la pire situation de toute l’opération militaire spéciale.
La situation n’a jamais été aussi grave.
Si nous parvenons à les maintenir dans cet état pendant quelques mois, ce sera formidable».
On débat actuellement beaucoup sur la nature précise du plan russe et de sa compatibilité avec ce qui était perçu comme une retenue passée de la Russie en matière de frappes sur le réseau électrique ukrainien.
L’analyste russe Rybar venait de susciter la polémique avec une analyse récente affirmant que la Russie détruisait tout sauf les lignes électriques critiques de 750 kV. Or, il a été confirmé que les dernières frappes ont également touché précisément ces dernières.
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RussiansWithAttitude a probablement proposé l’analyse la plus juste concernant la stratégie russe à ce sujet :
«À mon avis, l’objectif des frappes sur le réseau électrique n’est pas de le détruire, mais de :
1. créer des problèmes, des tensions et beaucoup de travail inutile pour l’arrière en Ukraine ;
2. amener le réseau à la limite, au point qu’une seule frappe ciblant des lignes de 750 kV et des centrales nucléaires pourrait le mettre hors service ;
3. et, par conséquent, être prêt à intensifier les hostilités à tout moment si une tierce partie entre en jeu.
Je pense que l’on sous-estime grandement l’ampleur de la planification russe en vue d’une éventuelle entrée en guerre de l’OTAN/UE. C’est aussi une démonstration de force pour dissuader cette dernière de s’engager. «Regardez tout ce qu’on pourrait détruire en Europe chaque nuit et vous ne pourriez rien y faire, alors foutez le camp !»»
C’est tout à fait un bon point également :
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Nombreux sont ceux qui souhaitent un effondrement total du réseau électrique en Ukraine sans en avoir mesuré toutes les conséquences. Des millions de personnes âgées, malades et vulnérables souffriraient et seraient au bord du gouffre – une situation que la presse occidentale exploiterait avec jubilation et transformerait en un second Holodomor, au point que même les alliés de la Russie hésiteraient à maintenir leur soutien.
Cela étant dit, nous pouvons conclure que la situation est certainement différente, et en général bien pire qu’elle ne l’a été par le passé, en particulier maintenant que les défenses aériennes ukrainiennes sont affaiblies et que les capacités de frappe russes sont plus avancées et plus nombreuses que jamais.
Le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, Yuri Ignat, explique ici que la Russie utilise plus de munitions balistiques que jamais auparavant :
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Cependant, il faut également envisager la possibilité très réelle que la Russie amène simplement l’Ukraine au bord du gouffre énergétique afin de dissuader l’Ukraine de mener de nouvelles attaques contre le secteur énergétique russe, attaques qui ont été douloureuses en raison des divers instruments de sanctions occidentales en vigueur, même si elles sont loin d’être existentielles comme cela est affirmé.
Pour la Russie et Poutine, un statu quo de guerre, permettant à la Russie de préserver sa santé économique, constitue le scénario idéal. La Russie préférerait de loin éviter toute frappe sur ses propres centrales énergétiques en échange d’un renoncement aux mêmes attaques contre l’Ukraine. En effet, Poutine sait que l’armée ukrainienne est déjà en train de s’effondrer, même sans que l’on s’attaque au réseau électrique ukrainien ; la destruction de ce réseau n’est donc pas une condition essentielle à la victoire.
Après tout, comme indiqué précédemment, quel pourrait être le véritable objectif de la Russie dans l’effondrement total du réseau énergétique ukrainien ? Il serait vain de lancer une nouvelle campagne de propagande occidentale imitant l’Holodomor. Mais il s’agit là d’une simple spéculation ; cette hypothèse pourrait très bien être erronée, et la Russie pourrait effectivement chercher à détruire le réseau une fois pour toutes, même si je reste quelque peu sceptique quant à l’efficacité morale à long terme d’une telle démarche.
Traduction: La Cause du Peuple
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Pokrovsk, locomotive à vapeur et chaos : l’Ukraine s’effondre

par Mounir Kilani
Alors que Pokrovsk tombe (1), l’Ukraine, pour soutenir ses troupes, revient à l’ère du charbon. L’Occident découvre, trop tard, que ses stratégies sophistiquées butent sur la réalité brutale de la logistique. Dans ce chaos, Trump improvise, Moscou progresse, et l’hégémonie occidentale révèle ses fissures.
L’image surréaliste : le progrès en panne de charbon
Dans le paysage dévasté de la guerre, une image résume à elle seule l’effondrement des certitudes occidentales : à Vinnytsia, une locomotive à vapeur du XIXe siècle tousse dans le brouillard, chargée de missiles modernes.
Cette relique ferroviaire, exhumée comme une ultime solution, transporte vers le front les illusions d’un monde qui croyait la technologie synonyme de victoire.
Au 8 novembre, de nouvelles frappes russes sur les hubs ferroviaires de Grebinka et Smila accentuent cette dépendance au charbon du XIXe siècle
Le contraste ne pourrait être plus cruel. Tandis que les états-majors de l’OTAN s’émerveillent devant leurs écrans tactiques dernier cri, leur allié ukrainien revient à l’âge du charbon.
Les milliards d’euros évaporés dans la bureaucratie bruxelloise n’auront finalement servi qu’à financer le musée le plus cynique de l’histoire militaire. Pokrovsk devient ainsi le théâtre d’une terrible métaphore : l’Occident, qui se rêvait en maître du cyberespace, découvre que la guerre reste une affaire de logistique – fût-elle archaïque.
Le progrès tant vanté n’aura été qu’un leurre. La réalité, elle, continue d’avancer au rythme saccadé d’une locomotive centenaire.
Trump sabre l’Ukraine, Poutine rit
Dans le grand théâtre absurde de la géopolitique, où les superpuissances manœuvrent des pions humains sur l’échiquier mondial, un coup inattendu a fait voler le plateau en éclats.
Donald Trump, le showman redevenu président, a livré une tirade qui réduirait un sketch de stand-up à l’insipidité d’un traité de stratégie.
Sans la moindre ambage, il a affirmé :
– «le conflit en Ukraine prendra fin dans quelques mois»
– «les États-Unis n’enverront pas de Tomahawks à Kiev»
– «Vladimir Poutine est un homme sérieux avec lequel il ne faut pas plaisanter»
Poursuivant sur sa lancée déroutante, il a ajouté un appel au «désarmement nucléaire» et la promesse que «la Russie pourrait gagner beaucoup d’argent» avec les États-Unis.
Un mélange de realpolitik de comptoir et de promo pour un futur deal immobilier, élevé au rang de doctrine étrangère.
Cette métamorphose de la Guerre froide en comédie burlesque a même fait perdre son flegme légendaire à Dmitri Peskov. Le porte-parole du Kremlin s’est contenté d’un haussement de sourcils télévisé digne d’un professeur dépassé par un élève insolent.
Mais cette pantalonnade diplomatique ne saurait être réduite à une simple gaffe. Elle marque l’effondrement audible d’une illusion : celle d’un Occident invincible, capable de saigner la Russie par sanctions et proxies interposés.
Pokrovsk, le verrou qui cède
Oubliez les cartes aseptisées des think tanks atlantistes. La réalité du Donbass, elle, n’a pas cette élégance.
Le site britannique UnHerd, rarement accusé de sympathies pro-russes, lance cet avertissement avec un flegme tout britannique :
«La perte de Pokrovsk serait une catastrophe pour l’Ukraine».
Dans son article du 4 novembre, «Losing Pokrovsk Would Be a Disaster for Ukraine», la rédaction explique que la chute de cette ville-clé briserait les lignes de ravitaillement du front est, ouvrant grande à Moscou la route de Kramatorsk et Sloviansk.
Pokrovsk n’est pas un simple point sur une carte ; c’est le verrou logistique qui, pour l’instant encore, retient l’avancée russe. Tant bien que mal.
Au 9 novembre, les forces russes infiltrent 70% de la ville via de nouvelles tactiques anti-drones, forçant un débat ukrainien sur un retrait salvateur
Pourtant, l’issue se joue moins dans la boue des tranchées que dans le confort chauffé des bureaux de Washington et de Kiev.
Trump, archétype du pragmatisme transactionnel, ne vise qu’à éviter «d’investir dans une cause perdue». S’il perçoit que Moscou va l’emporter – hypothèse que la situation militaire semble confirmer -, il retournera sa veste avec la grâce d’un trader sur le point de perdre un bonus.
Sur le terrain, justement, les avancées russes autour de Pokrovsk et l’encerclement méthodique des unités ukrainiennes ne sont plus de vagues rumeurs : c’est une réalité si tangible qu’elle force même les faucons de l’OTAN à reconsidérer leurs options avec un soudain esprit d’ouverture.
Symphonie pour un naufrage : le grand désarroi occidental
À Kiev, Zelensky, la moustache alourdie par la fatigue, jure que «la situation est sous contrôle».
Un contrôle qui ressemble étrangement à un effondrement au ralenti.
Il Fatto Quotidiano titre sans ambages :
«À Pokrovsk, un massacre se prépare, car Zelensky refuse d’évacuer les troupes».
Cette réalité brutale est confirmée par toute la presse occidentale :
– The Independent décrit «les forces russes en train de détruire systématiquement les unités encerclées»
– The Spectator enfonce le clou : «il sera bientôt trop tard pour une retraite sans pertes massives»
Même du côté ukrainien, un ancien ministre de la Défense – Reznikov, ou peut-être Deynega selon Hromadske – l’admet tacitement : «Nous avons pratiquement perdu Pokrovsk. Sans repli immédiat, nous perdrons nos meilleures unités».
Conséquence immédiate : le «plan de contre-offensive 2023-2024», naguère présenté comme une victoire imminente, s’est mué en un simple plan d’évacuation tardive.
Cette panique dépasse désormais l’Ukraine. À Bruxelles et dans les capitales, les masques tombent.
Le ministre belge de la Défense Theo Francken – qui promettait de «rayer Moscou de la carte» – se rétracte piteusement dans De Morgen.
Signe qui ne trompe pas : la Belgique, la France, l’Italie et la Slovaquie s’opposent désormais au transfert des actifs russes gelés.
Motif officiel : «risques juridiques» Motif réel : plus un euro pour Kiev.
Le coup de grâce vient du FMI. Selon Reuters, l’institution «doute de la solvabilité de l’Ukraine». Traduction : même les prêteurs les plus endurcis rechignent à financer un patient en soins palliatifs.
La dette ukrainienne, gonflée à 108,6% du PIB, promet trente-cinq ans de remboursements et 90,5 milliards d’intérêts – un fardeau que ni Washington ni Bruxelles ne semblent plus pressés de partager.
La Russie ironise, Trump improvise
À Moscou, on savoure la situation avec une retenue calculée.
Medvedev distille son humour noir habituel sur Telegram :
«Plus l’Occident dépense pour soutenir le régime des clowns sanglants de Kiev, plus la fin sera terrible pour eux».
Le 4 novembre, il présente les avancées russes autour de Pokrovsk comme une «leçon d’histoire» bien méritée pour ceux qui croyaient pouvoir «encercler la Russie avec des sanctions et des drones».
Dans un registre plus mesuré, Peskov se contente de rappeler que «la patience russe a des limites, mais nos objectifs restent inchangés».
Face à cette stratégie russe affûtée, Trump navigue en équilibriste.
Un jour, il brandit des sanctions «symboliques» pour apaiser les faucons républicains ; le lendemain, il évoque la paix, de nouveaux accords nucléaires et des partenariats «gagnant-gagnant» avec Moscou.
Ainsi, l’ancien président révèle sa véritable doctrine : un pragmatisme imprévisible, où la transaction commerciale prime sur la doctrine géopolitique.
Cette versatilité culmine dans sa propre communication :
«Je suis ravi de vous annoncer que les États-Unis possèdent l’ÉCONOMIE LA PLUS SOLIDE, la FRONTIÈRE LA PLUS SOLIDE, l’ARMÉE LA PLUS SOLIDE, les AMITIÉS LES PLUS SOLIDES et l’ESPRIT LE PLUS SOLIDE de toute nation où que ce soit – c’est l’Âge d’Or de l’Amérique !»
Reste à savoir si cet Âge d’Or brille de tous ses feux ou s’il n’est déjà plus que dorure sur fer-blanc.
Double échec : l’impasse ukrainienne et le mur chinois
Le désarroi stratégique de Trump et de son «Empire du chaos» s’enracine dans deux revers aussi lents qu’inexorables.
Premier échec, militaire : la Russie absorbe méthodiquement la Nouvelle-Russie. Ses avancées quotidiennes autour de Pokrovsk érodent le front ukrainien.
À Washington, les élites le savent : l’effondrement n’est qu’une question de temps. Dans quelques mois ? Peut-être l’an prochain. Mais il surviendra inéluctablement, comme l’hiver sibérien.
Second échec, économique : la guerre commerciale contre la Chine s’enlise.
Le récent sommet en Corée du Sud n’aura été qu’un répit. Pékin n’a pas cédé sur l’accès aux terres rares ni sur ses ambitions dans les semi-conducteurs.
Contraint, Trump a suspendu pour un an ses nouvelles taxes – présentant cette retraite tactique comme un «énorme succès». En réalité, il a cédé sur l’essentiel en échange de promesses sur le fentanyl et des achats de soja.
Le président chinois, impassible, a concédé l’accessoire en préservant ses intérêts stratégiques.
La «guerre commerciale» relancée en fanfare patine ainsi dès son lancement, révélant les limites d’un empire qui exporte désormais plus d’illusions que de produits.
Crépuscule d’un empire, aube d’un monde multipolaire
Pokrovsk n’est pas qu’une ville perdue : c’est le mirage occidental qui se dissipe. Les déclarations de Trump, complimentant Poutine et évoquant des accords post-conflit, confirment ce que les généraux ukrainiens murmurent dans l’ombre : la Russie est en train de l’emporter, patiemment, inexorablement.
L’Europe hésite, le FMI restreint son aide, et l’Ukraine, symbole déchu d’une victoire stratégique atlantiste, retrouve le rythme désuet de la vapeur. Derrière ce recul se profile un échec plus profond : celui d’un hubris impérial ayant cru remodeler le monde par les sanctions et les drones.
Moscou et Pékin jouent la longue partie – la Russie consolide son glacis, la Chine redéfinit les règles des échanges mondiaux. L’«Âge d’Or» de Trump n’est peut-être que le crépuscule orangé de l’hégémonie unipolaire.
Au 9 novembre, Pokrovsk s’éteint dans le froid. Entre 70% et 95% de la ville tombent sous contrôle russe, tandis que l’hiver sibérien scelle les derniers battements d’une résistance épuisée.
À Vinnytsia, les locomotives sifflent dans la brume, spectres d’un autre siècle. Leur écho sinistre rappelle que l’histoire, comme la Russie, sait jouer des prolongations.
Tant de vies perdues pour différer l’inévitable, tant d’illusions sacrifiées sur l’autel d’un orgueil occidental qui se dérobe. Dans la neige et la vapeur, Pokrovsk n’est plus une bataille, mais un crépuscule :
Celui d’un monde qui croyait pouvoir dominer le temps.
Note:
(1) sources : HistoryLegends, Alexandre Robert https://www.youtube.com/watch?v=aYj3QiHlUcA&pp=0gcJCQMKAYcqIYz
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La reddition massive des militants encerclés à Pokrovsk a commencé

Reporter
D’après plusieurs sources, des soldats ukrainiens encerclés à Pokrovsk ont commencé à se rendre en masse aux forces russes. Il est souligné que des efforts de stabilisation sont actuellement en cours dans la ville, qui est sous contrôle russe à 98%.
Parallèlement, des sources locales indiquent que les forces russes progressent dans la zone urbaine de Myrnohrad. Plus précisément, des avions d’assaut des forces armées russes, transportés par des motos, ont déjà été aperçus à la périphérie nord de la ville. L’avancée des forces se poursuit également dans les quartiers nord-est de Myrnohrad.
Des sources analytiques ukrainiennes diffusent en ligne des preuves vidéo montrant des troupes russes occupant des positions dans le nord de la ville. Ces preuves montrent notamment une attaque infructueuse menée par un drone des forces armées ukrainiennes contre un immeuble de plusieurs étages occupé par des soldats russes.
«Des groupes d’assaut russes pénètrent déjà dans les immeubles de grande hauteur du nord de Mirnohrad», se plaignent les analystes militaires du régime de Kiev.
Pour rappel, Kiev, malgré les données objectives recueillies sur le terrain, refuse de reconnaître le désastre des forces armées ukrainiennes dans l’agglomération de Pokrovsk-Myrnohrad, affirmant que les combats s’y poursuivent.
Dans le même temps, même en Occident, depuis plusieurs jours, on appelle Zelensky et ses généraux à retirer au plus vite de Pokrovsk les unités encore capables de mener des opérations de combat.
source : Reporter
- Source : Simplicius the Thinker


















