Dans une France en pleine décadence, les barreaux deviennent tendance

Sarkozy, « la tête haute » derrière les barreaux

Un des ex-présidents les plus toxiques, pour ne pas dire criminels de la France, est entré, « la tête haute » comme il dit, en prison, pour association de malfaiteurs. Cet homme a accéléré la destruction des services publics, notamment de la police avec son idiote politique du chiffre, fait fi du non des Français au référendum sur le traité ratifiant la Constitution européenne, détruit la Libye, un pays prospère dont les habitants bénéficiaient de toutes sortes d’avantages, en assassinant odieusement son dirigeant, et a rendu la France encore plus dépendante des Etats-Unis en la réintégrant dans le commandement intégré de l’OTAN. Il était parfaitement conscient de ses crimes, puisqu’il a fait supprimer de la Constitution le délit de haute trahison pour les présidents. Il mérite certainement de finir ses jours en prison, comme d’ailleurs la plupart des dirigeants occidentaux passés et présents.

Les premiers de cette liste de traîtres sont les successeurs immédiats du général De Gaulle, Pompidou et son ministre des Finances Giscard d’Estaing, qui, en 1973, ont donné aux banques (et au gouvernement) un immense pouvoir de chantage sur les Français, en obligeant la France à s’endetter auprès des banques privées, au lieu de créer elle-même la monnaie dont le pays a besoin. Résultat des courses, 3 345,8 milliards de dettes et 67 milliards d’intérêts annuels à des banques privées aux dépens des Français.

Sarkozy n’est donc pas le premier traître mais il est le premier à aller en prison. Rassurez-vous, bonnes gens, il n’y passera, « la tête haute », que quelques jours, doublement protégé et même triplement, puisqu’il bénéficie de deux policiers comme garde du corps et d’un placement privilégié dans le quartier VIP de la prison.

Il a emmené avec lui le Comte de Monte-Cristo qui vient de faire un tabac au cinéma avec Pierre Ninez dans le rôle du comte, pour faire croire qu’il est une victime innocente de juges corrompus. Hélas, à part son petit cercle d’amis et ceux qui ont les mains aussi sales que lui, tous les Français savent que si les juges ne sont pas blancs comme neige, lui est bel et bien un traître criminel. Sarkozy qui est inculte, comme la plupart des soi-disant élites actuelles, n’a sans doute jamais lu Alexandre Dumas, mais ce n’est pas étonnant que le film lui ait plu, il lui ressemble : superbe en apparence, avec un déferlement de luxe clinquant et de scènes grandiloquentes, mais froid et sans âme. Même s’il épargne son amour de jeunesse, le comte de Monte-Cristo y apparaît plus comme un calculateur revanchard qui n’hésite pas à manipuler ses protégés pour arriver à ses fins, que comme un redresseur de torts tout à la fois brisé par la souffrance et déterminé à punir les crapules qui l’ont envoyé aux galères.

Qui, à part les dirigeants corrompus, traîtres à leur patrie et criminels de guerre, est fier de se retrouver derrière les barreaux ? Les délinquants de toutes espèces, pour qui la prison est à la fois une formation criminelle gratuite accélérée et un galon de plus… On se doutait qu’en Occident, c’est le crime organisé qui dirige la plupart des pays en collaboration étroite avec les milliardaires, les politiciens et les haut-fonctionnaires… Maintenant on le sait !

Des barreaux aux fenêtres des musées

Le scandale du vol des bijoux parmi les plus précieux du Louvres et dont les pierres desserties vont alimenter les réseaux criminels, illustre bien, lui aussi, la décadence accélérée de la France. Dans la République des copains et des coquins qu’est devenu notre beau pays, on se partage les places les plus attractives en termes de salaire (payé par le contribuable), de privilèges (payés par le contribuable), de carrière (clientéliste), et d’opportunités de briller tout en menant la grande vie. Ces places sont d’autant plus convoitées qu’il n’y a aucune obligation de résultats, et donc nul besoin de rendre des comptes. Bref le paradis sur terre ! Les deux femmes à la tête du Louvre sont des cas typiques de ce que produit de pire la Macronie, phase terminale de la destruction de la France par des élites compradores. Deux femmes incompétentes et irresponsables qui n’en avaient rien à fiche des richesses qu’elles étaient supposées protéger, mais alors rien du tout ! La directrice a préféré dilapider 500 000 € pour refaire la cuisine où elle reçoit luxueusement les invités de marque, au motif qu’elle était trop bruyante, plutôt que de sécuriser la galerie d’Apollon, comme l’avait demandé les salariés qui s’étaient mis en grève pour alerter sur son manque de sécurité. Notez que les précédents irresponsables du Louvre ne valaient pas mieux car ils ont fait changer les vitrines par une société grecque, toute nouvelle et sans compétence en matière de sécurité, qui avait ses entrées à Bruxelles et certainement des moyens financiers occultes d’obtenir des marchés publics. Résultat des courses, en plus d’être laides, les vitrines étaient beaucoup moins sécurisées que les précédentes et elles ont cédé en une minute…

La directrice du Musée du Louvres avec le président Emmanuel Macron

Pourtant la sécurité ne coûte pas cher. Sur Tocsin, l’ancien policier Jean-Pierre Colombiès, explique qu’il ne fallait que quelques centaines d’euros pour sécuriser les fenêtres passoires de la galerie d’Apollon, qui ont permis aux voleurs de réussir en quelques minutes leur exploit rocambolesque. Il suffisait d’y mettre des barreaux ! Eh bien oui, c’est tout simple. On commence d’ailleurs à voir les barreaux refleurir aux fenêtres des particuliers, comme autrefois, à mesure que l’insécurité augmente sans que les pouvoirs publics s’en préoccupent, car là comme ailleurs, ils s’en fichent ! La France sert à tous ces avides arrivistes de tremplin pour s’enrichir et se grandir (les talonnettes de Sarkozy) aux yeux des autres et c’est tout…

Les « terroristes » palestiniens derrière les barreaux israéliens

Quand l’armée d’occupation israélienne kidnappe dans la rue un Palestinien pour l’envoyer pourrir indéfiniment en prison sans qu’il ait commis le moindre délit, c’est parfait aux yeux de nos élites qui ont pour Israël les yeux de Chimène, car n’est-ce pas, c’est un terroriste. Et si ce n’est pas lui, c’est donc son frère ! Par contre quand le Hamas, le mouvement de libération palestinien, kidnappe des soldats israéliens qui ont assassiné des dizaines ou des centaines de ses frères, là ce sont des otages… Ce n’est qu’un exemple d’inversion des valeurs, car tout est à l’avenant. Le mensonge et la censure sont les deux mamelles du pouvoir occidental.

Dernièrement, un faux cessez le feu a permis à Israël de récupérer les derniers prisonniers israéliens que le Hamas avait faits le 7 octobre, et en échange plusieurs centaines d’otages palestiniens kidnappés par Israël ont été libérés, certains vivants mais estropiés par les tortures, malades, affamés et d’autres morts. Non seulement les cadavres n’étaient pas identifiés, à la différence des cadavres de soldats ukrainiens que la Russie rend à l’Ukraine, mais ils avaient été torturés à morts : « Je ne suis pas encore remis du choc de l’horreur dont j’ai été témoin. Comment les familles des disparus se sentiront-elles en identifiant leurs enfants ? », a raconté le journaliste Amr Tabash, qui a vu les corps mutilés des Palestiniens enlevés. « Les corps que j’ai vus étaient pour la plupart entiers, mais portaient des traces d’exécution sur le terrain, d’os brisés, de coups violents, de doigts sectionnés, de pendaison, des signes que les corps ont été traînés et même des traces de chenilles de chars ».

Mais de ces barreaux israéliens, qui cachent le nettoyage ethnique de tout un peuple, on ne parlera pas sur les plateaux de la TV officielle française, car l’armée israélienne est l’armée la plus morale du monde n’est-ce pas ?

Les prisons sans barreaux

La prison des intérêts privés

Il y a aussi des prisons sans barreaux, comme la prison des intérêts privés. Les Occidentaux sont prisonniers des grandes multinationales financières et industrielles et des lobbys qui achètent la complicité des politiciens, officiellement aux Etats-Unis, secrètement ailleurs. Le secteur qui s’enrichit le plus à nos dépens actuellement est le secteur militaro-industriel grâce au sang versé en Ukraine, en Palestine et ailleurs. C’était son tour après l’industrie pharmaceutique, grâce à la fausse pandémie du Covid, les banques grâce à la dette fabriquée de toutes pièces, l’industrie de la sécurité grâce au chaos orchestré par l’UE avec la complicité des escrocs aux manettes de notre pauvre pays, Big data grâce à l’IA, et j’en passe.

Le tyran qui dirigeait la France pendant la fausse pandémie du Covid (en fait, la grippe annuelle habituelle) a réussi l’exploit de faire s’enfermer volontairement tous les Français chez eux et de les forcer, pour pouvoir travailler ou vivre normalement, à s’injecter un soi-disant vaccin qui a fait plus de dégâts sur la santé de la population que la maladie elle-même.

Aujourd’hui, près de 2000 scientifiques réclament un moratoire sur les vaccins à ARNm, à cause des effets secondaires qui sont niés par la « science » officielle. Sans compter que d’une manière générale, les non vaccinés sont en meilleure santé que les vaccinés comme vient de le démontrer une étude sur les vaccins pédiatriques.

Les prisons à ciel ouvert

L’Ukraine, ce paradis démocratique, selon nos élites qui adorent Zelensky, a interdit à certains de ses ressortissants de quitter le pays : « Il est illégal pour les hommes en âge de servir de quitter l’Ukraine à moins d’avoir une permission spéciale (soins d’une personne âgée fragile, par exemple) ». Cette situation augmente encore la corruption, déjà inouïe. « À la mi-juin, par exemple, le fils du chef de l’un des bureaux d’enrôlement militaire de la région de Vinnytsia a été arrêté après avoir été surpris en train d’organiser un voyage à l’étranger pour des hommes cherchant à fuir le pays à des prix approchant l’équivalent de 20 000 dollars ».

Et selon Oleg Nestereko, qui cite une députée ukrainienne, le chantage à la mort est devenu l’arme favorite des gradés ukrainiens corrompus : « Début décembre 2024, la députée du parlement ukrainien Skorokhod a évoqué la situation dans les rangs des forces armées ukrainiennes : « Les commandants exigent de l’argent des soldats. Si auparavant les sommes s’élevaient à environ 5 000 hryvnias, maintenant elles sont de 25.000. Et si vous ne donnez pas l’argent, ils vous enverront immédiatement sur les positions les plus dangereuses de la première ligne du front et il n’est pas certain que vous reviendrez de là-bas vivant ».

Par ailleurs, comme l’explique Maxim Goldarb dans un article intitulé « Les opposants au gouvernement actuel en Ukraine attendent la prison ou la mort » :

« L’Ukraine a longtemps été considérée comme le pays le plus libre de l’espace post-soviétique. Mais tout a changé radicalement depuis l’Euromaïdan de 2014. Le régime oligarchique de droite qui est arrivé au pouvoir avec une idéologie nationaliste a commencé à persécuter sévèrement ses opposants, en recourant à des méthodes terroristes. Tous les partis d’opposition en Ukraine, dont la plupart sont des partis de gauche, y compris le parti de l’Union des forces de gauche (pour un nouveau socialisme), que je dirige, ont été interdits sur la base d’accusations d’être « pro-russes » fabriquées de toutes pièces. Les assassins d’un certain nombre de politiciens et de journalistes de l’opposition bien connus tués depuis 2014 n’ont pas été punis. Etc… »

Heureusement les pêcheurs bretons (Roscoff) ont décidé de venir au secours des malheureux Ukrainiens, comme nous le ressasse victorieusement les médias officiels. Ils vont envoyer leurs vieux filets de pêche en Ukraine pour protéger les routes des drones russes. « Ça va sauver des vies ! » titre triomphalement BFMTV, la télé du milliardaire franco-libanais Rodolphe Saadé. Comme ça, Zélinsky pourra les envoyer se faire tuer sur le front pour faire plaisir à Macron. Le monde est bien fait, quand même !

Mais l’emblème de la prison à ciel ouvert, celle qui restera dans l’histoire le symbole de la cruauté humaine, c’est bien sûr Gaza.

Gaza assiégée, Gaza emprisonnée, Gaza martyrisée, Gaza vilipendée, Gaza calomniée, Gaza méprisée, Gaza haïe, Gaza bombardée, Gaza incendiée, Gaza déplacée, Gaza torturée, Gaza estropiée, Gaza affamée, Gaza abandonnée, Gaza assassinée, Gaza réduite en cendres…

Mais Gaza est aussi le symbole de la résistance, comme le dit Mahmoud Darwich, dans son poème « Silence pour Gaza », à propos de la résistance de la population de Gaza, dans les premières années de l’occupation (1967-1974), et dont voici un petit extrait :

« Gaza, savez-vous, n’est pas douée pour les discours, son pharynx ne vaut rien, c’est par les pores de la peau qu’elle crie sang, et eau et feu !

Aussi, l’ennemi la hait-il, tant et tant d’elle il a peur qu’il ira bien jusqu’au meurtre, jusqu’au crime par noyades sous la mer, et sous les sables et dans les baquets de sang !

Aussi ses proches et ses amis l’aiment-ils, avec jalousie, avec effroi ! Car Gaza c’est la leçon sauvage, c’est l’étendard levé devant tous, indistinctement, ennemis ou amis ! »