Pierre-Guillaume Mercadal sur les abattages massifs : « C’est une volonté de l’État français d’exterminer la paysannerie au profit du grand capital »

La barbarie sanitaire se poursuit en France sous couvert de prophylaxie. Pendant que nos voisins européens usent de raison, l'Hexagone, lui, opte pour le massacre systématique.
Une aberration sanitaire et cynique
Alors que la dermatose nodulaire, maladie non transmissible à l’homme, se soigne et immunise les survivantes – comme le prouvent le Maroc ou la Suisse –, la France choisit l’extermination pure et simple. Le prétexte ? Maintenir un statut « indemne » au sein de l’UE pour ne pas entraver les juteuses exportations de l’agro-industrie. Cette logique meurtrière, appliquée aussi à la grippe aviaire ou à la maladie d’Aujeszky, est uniquement motivée par la protection des bilans financiers de la grande distribution et des géants de la viande.
La FNSEA, complice d’un écocide culturel
Dans cette sinistre farce, le syndicat majoritaire, la FNSEA, joue les utilités zélées du pouvoir selon Pierre-Guillaume Mercadal, allant jusqu’à nier les faits – comme le transport insensé de carcasses – avant de devoir se rétracter. Derrière ces abattages se cache un projet politique : anéantir la ferme familiale et sa précieuse génétique, héritage de décennies de travail, pour ne laisser place qu’à la ferme-usine, importatrice et souverainement incapable de nourrir le peuple. La paysannerie est sciemment sacrifiée pour que triomphe le grand capital.
- Source : Le Média en 4-4-2