Le gouvernement néerlandais admet qu’il est tenu de suivre un programme secret de l’OTAN

Reconnaissance publique par le gouvernement néerlandais que l’OTAN est responsable de tous les États membres de l’UE via des «objectifs de résilience» classifiés, notamment en matière de santé publique, de pandémies et de climat.

Un de mes lecteurs m’a gentiment transmis cet article tiré d’un journal néerlandais et rédigé par Eric van de Beek. Il révèle que le gouvernement néerlandais reconnaît être prisonnier des objectifs militaires de l’OTAN, décrits comme des «objectifs de résilience» dans le cadre d’accords classifiés et d’engagements secrets. Ces objectifs incluent les «pandémies», la santé publique en général, le climat et de nombreux autres éléments que nous reconnaissons collectivement comme faisant partie de l’«Agenda 2030».

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par Debbie Lerman

Le cabinet a reconnu qu’il mettait en œuvre une politique basée sur les objectifs secrets de l’OTAN. Ces objectifs visent à rendre la société résiliente face à des événements perturbateurs tels que les guerres, les pandémies et les catastrophes naturelles. Le député Pepijn van Houwelingen, du Forum pour la démocratie, parle d’«un énorme trou noir dans notre démocratie».

Le cabinet Schoof affirme vouloir rendre les Pays-Bas «résilients», afin que la population soit bien préparée à des situations de crise telles que le sabotage de l’approvisionnement en eau potable, la destruction des réseaux électriques et de communication et la guerre biologique. De Andere Krant a rapporté l’année dernière que la résilience de La Haye provenait de l’OTAN. L’ancien Premier ministre Mark Rutte et d’autres chefs de gouvernement des États membres de l’OTAN ont signé en 2023, lors d’un sommet de l’OTAN dans la capitale lituanienne Vilnius, la mise en œuvre des «objectifs de résilience» (resilience targets). Ils ont promis de prendre des mesures pour atteindre ces objectifs.

En janvier de cette année, Fleur Agema, ministre désormais démissionnaire du VWS, a déclaré dans une interview avec le journaliste Jonathan Krispijn qu’il n’y avait rien de mystérieux dans les objectifs de résilience de l’OTAN. «Vous pouvez simplement lire les obligations de l’OTAN sur Internet», a-t-elle déclaré. «La signature que Mark Rutte a apposée sous les accords conclus dans le cadre de l’OTAN est tout simplement publique». De Andere Krant a déjà signalé que cela n’était pas exact. Les objectifs de résilience ne sont abordés qu’en termes généraux sur le site web de l’OTAN. Rien n’est dit sur l’interprétation de ces objectifs. Nulle part sur le site web de l’OTAN ne figure la signature de Rutte ou d’autres chefs d’État ou de gouvernement. Le service de presse de l’OTAN a déclaré à De Andere Krant que le document sur la base duquel les Pays-Bas et d’autres États membres de l’OTAN mènent une politique de résilience est «classifié» (confidentiel). Il est secret. L’OTAN ne peut et ne doit rien dire à ce sujet, tout comme les gouvernements des États membres de l’OTAN.

Le cabinet le reconnaît désormais. En réponse aux questions du député Ralf Dekker du FVD, Agema, également au nom du Premier ministre Dick Schoof, a écrit dans une lettre datée du 2 juin : «Le fait que les Pays-Bas se soient engagés à respecter ces objectifs par l’intermédiaire de l’OTAN figure dans le communiqué du sommet de Vilnius. Les objectifs de résilience de l’OTAN sont présentés dans un document sous-jacent qui n’est pas public. (…) Les objectifs de résilience sont des lignes directrices pour les États membres, chaque pays étant responsable de leur mise en œuvre dans le cadre de sa politique nationale. Les objectifs de résilience de l’OTAN ont été élaborés par les services sous la coordination du NCTV. C’est en partie sur cette base que des objectifs ont été formulés dans la lettre parlementaire du gouvernement sur la résilience face aux menaces militaires et hybrides que votre Chambre a reçue en décembre. La prochaine étape consiste à élaborer des plans de mise en œuvre. Une deuxième lettre parlementaire suivra dans le courant de l’année, contenant le premier engagement politique concret du gouvernement en faveur du renforcement de la résilience. (…) La coopération internationale est essentielle pour répondre aux menaces provenant notamment de la Russie, de la Chine et de l’Iran. La priorité absolue de l’OTAN est la dissuasion crédible et la défense collective».

Pippin van Houwelingen, qui avait précédemment posé des questions sur le mystère entourant les objectifs de vérité de l’OTAN, parle d’un «énorme trou noir dans notre démocratie». Il souligne que les objectifs de résilience de l’OTAN ne se limitent pas aux questions militaires, mais englobent de nombreux domaines politiques tels que le climat et la santé publique. En principe, n’importe quel ministère peut être amené à s’en occuper. Avec un gouvernement qui mène une politique secrète, la Chambre des représentants n’est pas suffisamment en mesure d’exercer son rôle de contrôle, estime Van Houwelingen. Il promet de poser «une série de questions complémentaires». Les autres partis représentés à la Chambre des représentants sont restés silencieux sur le sujet jusqu’à présent. Le FVD a demandé à deux reprises l’organisation d’un débat, mais cette demande n’a pas été soutenue par les autres partis représentés à la Chambre.

source : Due Diligence and Art