La Grande-Bretagne lance une coalition militaire contre la Russie pour le front ukrainien

Soutenu par Macron et une trentaine de pays, dont l'Australie, le Japon ou le Canada, Starmer lance un plan de guerre, prévoyant la mise en place de forces d'occupation de l'Ukraine et un contrôle de l'espace aérien et maritime. Ce qui tombe à merveille, puisque Trump annonce justement que lundi les représentants russes et américains se retrouvent à Riyad pour discuter, entre autre, de la reprise de la circulation maritime sur la mer Noire. Une coordination parfaite de ces élites globalistes, soi-disant divisées.

Bloomberg a publié le "Plan de Starmer", ce que les globalistes appellent la paix par la force, ce qui en bon français s'appelle simplement un plan de guerre. 

Ne pouvant convaincre tous les pays de l'UE ni de l'OTAN, mais ne pouvant rester sans rien faire, le duo franco-britannique met en place une coalition de pays volontaires, prêts à intervenir directement en Ukraine. Soi-disant pour protéger la sécurité de l'Ukraine. Soi-disant pour protéger la paix.

Ce plan est ainsi présenté :

Une trentaine de pays en discutent, Starmer voulant mettre sur pied une force de 30 000 hommes, appelée "Force de réassurance" :

Une trentaine de pays, principalement européens, ont proposé de contribuer à la coalition des forces volontaires en fournissant des troupes, des avions, des navires, des renseignements ou des fonds. Le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Japon ont également pris part aux discussions. La réunion de jeudi portera sur les détails pratiques de la planification opérationnelle, après les discussions de la semaine dernière à Paris, qui portaient sur les contributions que chaque nation était prête à apporter.

Cette force ne peut être que terrestre, elle doit s'accompagner d'une dimension aérienne et maritime : 

« Nous envisageons la mer dans un premier scénario, le ciel, évidemment la terre, les frontières et la régénération », a déclaré Starmer jeudi lors d'une réunion des planificateurs militaires de la soi-disant « coalition des pays volontaires » en pourparlers pour fournir des garanties de sécurité à Kiev.

Les officiels britanniques insistent sur l'importance du caractère multidimentionnel de l'opération militaire :

Défendant le pivot, en plus des troupes au sol, un haut responsable britannique a déclaré que la sécurité de l'espace aérien avait toujours été un objectif clé des alliés de l'Ukraine. Le Royaume-Uni souhaite que les pays fournissent une gamme d'avions, notamment des avions capables de surveiller étroitement la frontière avec la Russie, ainsi que des avions capables d'abattre tout missile tiré dans l'espace aérien ukrainien en violation de tout accord de paix. (...)

Les planificateurs militaires ont discuté des lieux de ravitaillement en carburant des moyens tels que les avions, de leur emplacement, de leur intégration dans l'activité militaire plus large au sol en Europe de l'Est et des personnes chargées du soutien technique. 

Justement, les Américains mettent la pression sur la Russie pour reprendre les négociations au sujet de la circulation en mer Noire, qui alors avait permis aux Atlantistes de ravitailler le front ukrainien par voie maritime. Nous apprécierons la complémentarité et le timming parfait de ces acteurs. La prochaine rencontre américano-russe est prévue lundi.

La Russie a déclaré qu'elle n'accepterait jamais une présence militaire des pays de l'OTAN en Ukraine, à elle de le rappeler fermement - cette fois. Ses "lignes rouges" ayant été trop souvent délavées, sa parole ne produit plus l'effet dissuasif, qu'il en est attendu surtout en temps de guerre.