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Dimanche, 22 Déc. 2024

Propagande climatique : L’effet de serre

Auteur : jacqueshenry | Editeur : Admin | Dimanche, 29 Nov. 2015 - 14h47

La climatologie, cette science (onusienne) dont on parle abondamment, jusqu'à la nausée, depuis plus de 20 ans n'est pas originellement une science du futur mais une science du passé. Que connaît-on du climat futur ? Rien, absolument rien puisqu'il est strictement impossible de procéder à des observations sur des faits qui n'ont pas encore eu lieu, par définition.

La climatologie telle qu'elle est abordée aujourd'hui pour prédire l'avenir du climat de la Terre à l'aide de modélisations toutes aussi éloignées les unes que les autres d'une réalité qui n'est pas encore survenue n'est pas une science, tout au plus une sorte de jeu numérique sans signification. Toute discipline scientifique expérimentale se doit d'apporter des preuves sinon irréfutables du moins vérifiables pour étayer des hypothèses de travail. Si ces dernières ne sont pas vérifiables par des tiers, alors ces hypothèses ne sont pas valables. Dans le cas de la climatologie prospective au sens strict il est impossible d'apporter des preuves tangibles permettant d'affirmer telle ou telle évolution du climat futur. En conséquence et selon les critères fondamentaux de la déontologie scientifique toutes les prédictions relatives au futur du climat, ou au climat du futur, ne sont que des errements intellectuels sans fondement. Seuls des modèles étayés par des observations passées et étant validés par ces mêmes observations peuvent éventuellement aboutir à quelques tendances mais prédire l'état futur du climat à un ou deux degrés près relève de la plus pure spéculation.

Effet de serre

La théorie de l'effet de serre n'a jamais été démontrée et ne le sera jamais car l'atmosphère terrestre est un système ouvert vers l'espace et non une boite de verre comme une serre d'horticulteur. Il suffit de contempler cette belle photo (NASA) de la Lune avec l'atmosphère terrestre en premier plan (photo d'illustration). Cette théorie est en contradiction avec les principes fondamentaux de la thermodynamique. Cette contradiction est formulée simplement ainsi : un corps froid ne peut pas transmettre d'énergie sous quelque forme que ce soit, par collision moléculaire ou par rayonnement électro-magnétique, à un corps plus chaud. Considérer que des gaz comme le CO2 ou le méthane puissent induire un effet de serre et puissent « réchauffer » de ce fait la Terre est une violation claire de ce deuxième principe de la thermodynamique.

Cette imposture a été formulée par James Hansen (NASA), spécialiste de l'atmosphère de la planète Vénus. Son idée erronée devait expliquer pour la Terre la différence de température moyenne entre le sol et la couche atmosphérique (à environ 5000 mètres d'altitude) où on retrouve une température de - 18 °C, la température théorique du modèle du corps noir expliquant le comportement thermodynamique de la Terre dans l'Espace (voir note 1). Ce monsieur a tout simplement oublié de prendre en considération dans l'élaboration de sa théorie de l'effet de serre que l'atmosphère était soumise au champ gravitationnel terrestre (gradient adiabatique) et que du fait de la gravité, la pression atmosphérique est plus élevée au sol qu'à 5000 mètres d'altitude et par voie de conséquence, selon trois lois physiques fondamentales qui décrivent le comportement des gaz en fonction de la température et de la pression, la loi de Boyle-Mariotte, la loi de Charles et la loi d'Amontons (voir note 2), la température moyenne au sol est de 15 °C. Apparemment Hansen avait « oublié » ce détail, voir aussi la note 3 en fin de billet.

Après avoir donc ignoré d'une manière pas très élégante la loi de Henry décrivant la dissolution des gaz dans l'eau, à nouveau quatre autres lois fondamentales appartenant également à la discipline générale de la physique appelée thermodynamique ont été mises de côté pour échafauder la théorie de l'effet de serre et le rôle du CO2 dans cet effet. Ça commence à faire vraiment désordre !

Peut-être qu'un jour nous devrons payer une taxe pour avoir le droit de respirer puisque nous rejetons du carbone dans l'atmosphère : est-ce le but ultime de cette COP21 ?

Notes :

1. Appliquer le modèle du corps noir de Max Planck est une approximation hasardeuse car elle suppose que les courbes de Planck soient continues quand on applique les lois de Stefan-Boltzmann à la Terre. Or, en raison des propriétés spectroscopiques des gaz constituant l'atmosphère, cette courbe appliquée à la Terre considérée comme un corps noir à la température de - 18 °C dans l'Espace n'est pas continue et introduit donc des incertitudes inacceptables. Ces incertitudes ont été exploitées à dessein pour conforter la théorie de l'effet de serre.

2. Les trois lois physiques mentionnées ci-dessus sont combinées pour formuler la loi dite des gaz parfaits qui n'a jamais été remise en cause : PV = nRT où P est la pression du gaz (pascals), V le volume de ce gaz (m3), n la quantité de substance de ce gaz (moles), R la constante des gaz, produit de la constante de Boltzmann et de la constante d'Avogadro (8,31 joules par degré K par mole) et T la température exprimée en degrés Kelvin. L'application stricte de cette loi à l'atmosphère requiert d'introduire la vapeur d'eau. Or la vapeur d'eau atmosphérique subit en permanence des changements d'état du gaz vers le liquide et/ou vers la glace. Il était très « ennuyeux » d'inclure dans la formulation de l'effet de serre la présence de vapeur d'eau atmosphérique, il n'en a tout simplement pas été tenu compte : ça s'appelle de l'honnêteté scientifique.

3. Il faut toutefois insister sur la notion de température moyenne au sol car elle introduit une importante approximation dans les estimations des variations des températures et de leur évolution. De ce fait ces approximations ont permis de développer des modèles climatiques prédictifs totalement erronés en choisissant des températures moyennes de référence fantaisistes mais qui « arrangent » les développeurs des modèles climatiques. Plutôt que de mentionner des températures moyennes et leur évolution par rapport à une référence, il serait beaucoup plus honnête de considérer les données brutes. C'est ce à quoi se sont attaché un certain nombre de scientifiques et ils sont allés de surprise en surprise. L'ensemble des données passées a été largement truqué pour satisfaire à la théorie de l'effet de serre comme par exemple les relevés de température effectués dans l'Indiana depuis 1895 :

En rouge la courbe d'évolution des températures issue des données brutes. En bleu la même courbe « ajustée » par la NOAA selon des critères permettant de faire ressortir un réchauffement conforme à la théorie de l'effet de serre. À partir des données brutes la régression linéaire fait apparaître un refroidissement ténu de 0,01 degré F par décennie ...

Jacques Henry


- Source : jacqueshenry

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