Il y a trop d’argent dans l’éolien industriel
La conclusion de cet article est exceptionnelle tant c’est aberrant!!! À ne surtout pas louper, car il est rare de lire quelque chose comme cela!!!
Les financements de l’éolien sont trop souvent opaques, et les collectivités locales sont soumises à des pressions dangereuses. Le gouvernement français doit faire une analyse complète de la toile des sociétés « écrans ».
Les alertes internationales se multiplient concernant les origines douteuses de certains fonds investis dans l’éolien.
La situation est particulièrement emblématique en Italie où la Maffia est directement impliquée dans les scandales du financement des parcs éoliens. Mais des alertes ont eu lieu dans d’autres pays comme l’Espagne , l’Allemagne et récemment la Suisse avec l’affaire des Services Industriels de Genève.
Il serait regrettable de poursuivre un quelconque soutien à l’éolien en France au travers de la transition énergétique avant que le gouvernement français ne fasse une analyse complète des réseaux financiers. En s’abritant sous le parapluie européen et sous un faux prétexte d’écologie, mais en réalité dans l’unique but de s’enrichir, des sociétés prospectent tous les maires ruraux et les propriétaires terriens, pour implanter un maximum d’éoliennes. Ils promettent des redevances élevées et ils achètent virtuellement les communes en pratiquant une mise sous tutelle rampante du territoire à travers des sociétés pratiquement sans capital.
Ces sociétés ont tissé une toile de sociétés « écrans ». Il est aujourd’hui pratiquement impossible de savoir d’où vient et ou va l’argent de l’électricité éolienne. Pourtant cette industrie prospère grâce à de l’argent public provenant des citoyens et à travers divers dispositifs de subventions de tarifs préférentiels, de défiscalisations parfois redondantes et d’aides diverses souvent obscures.
Les élus tentés
En raison des besoins croissants de ressources financières, les élus des collectivités locales et territoriales sont trop souvent sensibles aux arguments des promoteurs. A l’usage, il s’avère que les ressources financières promises sont non seulement très inférieures aux annonces initiales, mais privent les collectivités d’autres ressources, notamment la baisse de valeur des biens immobiliers constituant l’assiette de plusieurs impôts locaux.
Par ailleurs, les syndicats de promoteurs ont réussi à propager l’idée que, si elles étaient associées financièrement au processus de production, les collectivités locales y trouveraient un supplément de recettes. Ce discours, sous couvert « d’éolien citoyen » qui a pour but de faciliter la commercialisation des projets industriels, génère des risques financiers élevés pour les collectivités en raison de la promotion de nombreux projets structurellement déficitaires et des risques d’endettement à long terme.
Les acteurs locaux de la défense du patrimoine, des sites et des paysages ainsi que les associations comme la Fédération Environnement Durable, mettent de plus en plus souvent en cause des prises illégales d’intérêt de nombreux élus locaux, bénéficiaires de futures rentes. Le service central de la Prévention de la Corruption (SCPC) et Transparency International ont alerté le gouvernement.
Ces faits conduisent à la multiplication des plaintes auprès des tribunaux et certains élus ont déjà été condamnés à des peines de prison avec sursis
Un système qui va s’écrouler
Actuellement, EDF est contrainte d’acquérir le courant éolien aux promoteurs à un prix approximativement égal au double de sa valeur de marché, dans le cas de l’éolien terrestre, et au quintuple de cette valeur, dans le cas de l’éolien en mer. Ce tarif garanti jugé par deux fois illégal par le conseil d’état a été rétabli par Mme Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. Il fait actuellement l’objet d’une nouvelle requête en conseil d’État.
Son annulation entrainera la faillite de tout le système subventionné et ruinera tous les citoyens qui ont cru naïvement faire de bonnes affaires en écoutant les sirènes des « vendeurs de vent »
- Source : Jean Louis Butré