Information passée inaperçue : le général Soubelet sanctionné pour son honnêteté (Vidéo)

Le général Bertrand Soubelet, directeur des opérations et de l’emploi de la gendarmerie nationale, considéré comme numéro 3 de la gendarmerie nationale, s’exprimait le 18 décembre 2013 devant l’Assemblée Nationale. Le 1er août 2014, quand la France est en vacances, on apprenait qu’il était déplacé d’office pour avoir critiqué la politique pénale du gouvernement le 18 décembre 2013. Une fois de plus la gauche fait le ménage et déplace les fonctionnaires et haut-fonctionnaires qui ne vont pas dans son sens, resserrant toujours plus l’étau marxiste en France. Voici quelques extraits de cette vidéo.

“Si on ne peut être iconoclaste avec la représentation nationale, on ne peut l’être nulle part” : il apprendra qu’en effet on ne peut plus l’être nulle part. Ironiquement, le député lui répondait “On vous encourage à être iconoclaste, il n’y a pas de problèmes. On est là pour débattre, donc au contraire.” Trois des députés UMP démissionneront de la commission parlementaire suite au déplacement d’office du général Soubelet.

“La délinquance en valeur absolue dans notre pays n’augmente pas.” [...] ”Le nombre de crimes et délits en 2000 était de 60 pour 1000, et en 2013 il est de 54 pour 1000.” : ça nous change des délires de Zemmour, Raufer, de Riposte laïque ou Fdesouche.

Pour autant le général Soubelet n’est pas un Laurent Muchielli masqué, il argumente : “Les délinquants profitent du système (judiciaire) à l’évidence. [...] Les gendarmes sont inquiets parce qu’ils ont l’impression qu’on prend plus soin des auteurs que des victimes. Je vous livre leur sentiment. [...] Évidemment, l’insécurité et le sentiment d’insécurité ne cesseront d’augmenter tant que la réponse collective au phénomène de délinquance ne sera pas adaptée.”

Bref, cet homme courageux, honnête et nuancé, a fait les frais d’une gauche qui ne supporte pas qu’on mette en cause ses compétences, alors qu’elle n’en a aucune.