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Mercredi, 08 Mai 2024

La chute de la caste médiatique est programmée et inévitable !

Auteur : Martin Eginwald | Editeur : Walt | Dimanche, 12 Oct. 2014 - 22h42

Dimanche dernier j’étais dans la rue pour manifester contre la dénaturation du mariage ; c’était, en gros, ma 28e manifestation (en comptant les illégales) et, dans le cortège, j’ai eu l’occasion de méditer sur l’ingratitude dont nous avons fait preuve.

Je tiens tout d’abord à remercier les partisans du mariage homosexuel : sans leur volonté farouche à vouloir imposer le désir d’une minorité contre tout bon sens, je n’aurais jamais eu sans doute à réfléchir sur les origines et les fondements intellectuels de mes croyances.

Sans l’aveuglement idéologique stupide de Libé et du Nouvel Obs, je n’aurais jamais sans doute fait l’expérience de me confronter à la malhonnêteté et au terrorisme intellectuel de manière si directe.

Parce qu’en France, il est en train de se passer un événement encore jamais vu depuis la création de l’ORTF : le divorce entre l’Église médiatique et le peuple est consommé. On s’en aperçoit au vu du traitement réservé à la manif de dimanche : aucune critique constructive et intellectuelle, seulement les mêmes quolibets répétés - « nazis, antisémites, homophobes, réacs » -, des adjectifs sans saveur et sans fondement, comme si la mayonnaise ne prenait plus.

La vérité réside surtout dans le fait que nos élites médiatiques sont devenues d’incroyables tire-au-flanc intellectuels, persuadés depuis 50 ans d’être dans le camp du bien. Ils en sont venus à négliger l’argumentaire, car lorsqu’une foule vous est acquise, il n’est plus besoin de creuser un discours : au moindre mot, elles applaudissent. En temps de paix le militaire s’amollit et nos légionnaires intellectuels de jadis ont basculé dans l’orgie.

Sauf que… les moutons noirs se sont multipliés, cet Internet si décrié par certains est devenu une alternative d’une richesse hallucinante pour qui veut professer la vérité. Nos élites sentent le troupeau leur échapper et cela, indiciblement, commence à les angoisser.

Épuisées, malmenées et perdues, nos élites se sentent isolées, jusqu’au jour où il n’y aura plus ni écran, ni micro, ni standard pour filtrer les réponses, ni aucune interface virtuelle. Ce jour-là, ils devront sans doute se mettre à réfléchir.

Alors, chers médias, merci. Sans ce règne de la médiocrité et de la platitude, nos idées n’auraient sans doute jamais pu émerger au grand jour.

Nazis, fascistes, homophobes, réacs… ces mots et ces insultes trahissent leur impuissance, parce qu’ils peuvent imaginer ou théoriser ce qu’ils veulent dans leur cerveau malade : notre logement, notre rue et nos écoles nous appartiennent, et là, il n’y a pas d’interface !


- Source : Martin Eginwald

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