Tout tourne autour de l'or en Afrique
Auteur : Pépé Escobar | Editeur : Admin | Mercredi, 06 Févr. 2013 - 11h02
Les réserves d’or du Mali et la campagne frénétique d’achat de la matière brillante par la Chine tandis qu’elle tente de faire tomber le pétrodollar, ont probablement mené les Etats-Unis d’Amérique à accélérer leur projet AFRICOM en construisant une base de drones au Niger voisin. Mais les guerres des ombres en Afrique sont seulement une attraction secondaire, l’acte principal se joue vers l’Asie qui maintient l’exorbitant budget du Pentagone [NDLT : en achetant de bons la dette US].
Tout tourne autour de l’or
Pour citer la phrase immortelle du « Faucon Maltais » de Dashiell Hammett, filmé par John Huston : « Parlons de l’oiseau noir », parlons d’un oiseau mystérieux en or. Évidemment, parce qu’il s’agit d’un film noir digne de Dashiell Hammett qui implique le Pentagone, Pékin, guerres des ombres, retournements et beaucoup d’or.
Commençons par la position officielle de Pékin : « Nous n’avons pas assez d’or ». Cela conduit à la campagne actuelle d’achat frénétique par la Chine, que n’importe qui peut voir en direct live, en temps réel, en particulier à Hong Kong. La Chine est déjà le principal producteur d’or et la principale nation importatrice d’or au monde.
L’or représente à peu près 70 % des réserves US et de l’Allemagne, et c’est plus ou moins la même chose pour la France et l’Italie. La Russie – qui aussi achète activement – a un peu plus de 10 %. Mais le pourcentage d’or de la Chine dans ses réserves impressionnantes de 3,2 trillions de dollars, est de seulement de 2 %.
Pékin suit avec attention les espiègleries actuelles de la Réserve Fédérale de New York, qui, quand la Bundesbank lui a demandé de rendre l’or allemand qu’elle a dans ses coffres, a répondu que cela prendrait au moins sept ans.
Le journaliste financier allemand Lars Schall suivait l’histoire depuis le début et, a quasi seul fait la connexion cruciale entre l’or, le papier-monnaie, les ressources énergétiques et l’abîme qu’affronte le pétrodollar.
Chaque fois que Pékin dit qu’il a besoin de plus d’or, il le justifie comme une barrière « contre les risques des réserves en monnaie étrangère » – c’est-à-dire la fluctuation du dollar US – mais spécialement pour « promouvoir la mondialisation du yuan ». C’est comme, de façon courtoise, faire que le yuan rivalise « loyalement » avec le dollar et l’euro sur le « marché international ».
Et ici nous avons le point (élusif) principal. Ce que veut réellement Pékin est de se débarrasser de l’emprise du dollar. Pour que cela arrive, il a besoin d’importantes réserves d’or. C’est pourquoi nous nous voyons devant un Pékin pivotant du dollar au yuan et essayant d’influer sur de vastes champs de l’économie mondiale pour suivre ce chemin. La règle d’or est le « Faucon Maltais de Pékin » : « les rêves sont ainsi faits ».
Avoir un drone, et voyager
Le Qatar aussi est entrain de tourner, mais dans le style MEAN (Moyen Orient – Afrique du Nord). Doha finançait des wahhabites et des salafistes – et même des salafistes -djihadistes – comme les rebelles de l’OTAN en Libye, les bandes de l’Armée Libre Syrienne en Syrie et la bande pan- islamique qui s’est emparée du nord du Mali.
Le Département d’État –et après le Pentagone– en ont sans doute pris conscience, comme dans l’accord négocié entre Doha et Washington, ensemble, pour engendrer une nouvelle une « coalition » syrienne plus acceptable. Mais ces relations dangereuses entre le francophile Émir du Qatar et le Quai d’Orsay à Paris continuent d’être très puissantes, après avoir déjà gagné en force pendant le règne du Roi Sarko, aussi connu comme l’ancien président français Nicolas Sarkozy.
Tout observateur géopolitique bien informé a suivi les fuites, les unes après les autres, d’ex agents français du renseignement dans le merveilleusement méchant hebdomadaire satirique Le Canard Enchainé, détaillant le modus operandi du Qatar. C’est parfaitement évident. La politique extérieure du Qatar doit être lue comme les Frères Musulmanes Ici, Là-bas et Partout (mais pas dans l’émirat néo-féodal) ; c’est le « Faucon Maltais du Qatar ». En même temps Doha –ce qui réjouit les élites françaises – est un pratiquant avide du néolibéralisme dur et un grand investisseur dans l’économie française.
De manière que ses intérêts puissent se fondre dans la promotion – réussie – du capitalisme du désastre en Libye et ensuite – sans avoir encore réussi – en Syrie. Mais le Mali, c’est autre chose ; une réaction négative classique – et c’est là où les intérêts de Doha et de Paris divergent (pour ne pas parler de Doha et de Washington ; au moins si l’un n’assume pas que le Mali a été le prétexte parfait pour une nouvelle avancée de l’AFRICOM).
Les médias algériens sont indignés, mettant en cause (en français) les plans du Qatar. Mais le prétexte – comme cela fut prédit – a parfaitement fonctionné.
AFRICOM -surprise !- est dans le coup, puisque le Pentagone est prêt à établir une base de drones au Niger. Ceci est, le résultat pratique d’une visite du commandant de l’AFRICOM, le général Carter Ham, dans la capitale du Niger, Niamey, il y a seulement quelques jours.
Oubliez ces anciens avions turbo PC -12 qui espionnaient le Mali et l’Afrique de l’Ouest pendant des années. L’heure du Prédateur est arrivée. Traduction : le chef en attente, John Brennan planifie une guerre masquée de la CIA dans tout le Sahara-Sahel. Avec la permission de Mick Jagger/Keith Richards, le temps est venu de commencer à fredonner un remix d’un grand succès : « Je vois un drone gris / et je le veux peint en noir ».
L’AFRICOM fait que le Niger est déjà plus doux qu’une tarte de cerises. Dans le nord-ouest du Niger se trouvent toutes les mines d’uranium qui approvisionnent l’industrie nucléaire française. Et c’est très près des réserves d’or du Mali. Imaginez tout cet or dans une zone « instable » tombant dans les mains … des entreprises chinoises. C’est le moment du « Faucon Maltais de Pékin », d’avoir finalement assez d’or pour en finir avec ce dollar fil à la patte.
Le Pentagone a même obtenu une permission pour que toute son équipe de surveillance se réapprovisionne – dans tous les endroits possibles – dans l’Agadez crucial. La légion française peut avoir fait la sale besogne sur le terrain au Mali, mais AFRICOM sera celui qui ramassera la mise dans tout le Sahara – Sahel.
Etes-vous au courant de l’oiseau (asiatique) ?
Et cela nous porte vers ce fameux tournant vers l’Asie, qui était supposé être le sujet géopolitique numéro un du gouvernement d’Obama 2.0. Il le sera peut être. Mais certainement, aux cotés du mouvement de drones de l’AFRICOM dans l’ensemble du Sahara/Sahel, avec une irritation croissante de Pékin ; et Doha – Washington faisant pivoté leur appui aux ex- « terroristes » devenus « des combattants pour la liberté » et vice versa.
Et nous n’avons même pas mentionné l’absence de mouvement impliqué dans ce tiret noir : le gouvernement d’Obama 2.0 en maintenant son épouvantable accolade à la Maison médiévale de Saud et « une stabilité dans la péninsule arabe », comme le recommande un suspect habituel, un médiocre – mais influent – « ancien Officier d’intelligence ».
Play it again, Sam. Dans cette scène extraordinaire du Faucon Maltais au commencement de notre trame entre Humphrey Bogart (disons qu’il a le rôle du Pentagone) et Sydney Greenstreet (disons qu’il a celui de Pékin), le fonctionnaire est le dur, le troisième rôle dans le film. Le fait de pivoter vers l’Asie est essentiellement un produit d’Andrew Marshall, un totem semblable à l’Yoda de la sécurité nationale US.
Marshall fut derrière la Révolution dans les Affaires Militaires (RMA) – tous les fanatiques de Donald Rumsfeld le savent – l’opération ratée « Choc et Effroi » (« Shock and Awe » qui a seulement servi à détruire l’Irak jusqu’à le laisser presque irréparable, y compris avec la participation du capitalisme du désastre) ; et maintenant le concept appelé Bataille Air-Mer [comme le jeu vidéo « Air-Sea Battle »].
Les prémisses de la Bataille Air-Mer est que Pékin attaquera les forces US dans le Pacifique, ce qui est franchement, ridicule (même avec l’aide d’une opération monstrueuse de faux drapeaux). Les US lanceraient alors des représailles à travers une « campagne aveuglante », l’équivalent naval de Choc et Effroi. La Force Aérienne et la Marine de Guerre US ont adoré le concept parce qu’il implique beaucoup dépenses pour des matériels qui seront stationnés dans de nombreuses bases sophistiquées dans le Pacifique et en haute mer.
Par conséquent, comme la contre-insurrection dans le style David Petraeus a viré vers des guerres des ombres de la CIA de John Brennan, là il s’agit réellement de faire pivoter vers l’Asie, une pseudo stratégie ourdie pour maintenir le budget du Pentagone à des niveaux exorbitants, en poussant une nouvelle guerre froide avec la Chine. On a pu entendre Marshall disant : « Ils n’accumuleront jamais assez d’or pour imposer leur plans maléfiques » en parlant de la Chine (certes sans l’aplomb de Bogart ou de Greenstreet). Hammett serait épouvanté ; le « Faucon Maltais de Marshall » est ce dont sont faits les rêves (de guerre).
Pepe Escobar est un journaliste brésilien dans l’Asia Times et d’Al-Jazeera. Pepe Escobar est aussi l’auteur de : « Globalistan : How the Globalized World is Dissolving into Liquid War » (Nimble Books, 2007) ; « Red Zone Blues : a snapshot of Baghdad during the surge » ; « Obama does Globalistan »(Nimble Books, 2009).
Article original en anglais : Asia Times, le 1 er février 2013.
Traduit de l‘anglais para El Correo par : Estelle er Carlos Debiasi pour El Correo. Paris, le 3 février 2013.
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Pour citer la phrase immortelle du « Faucon Maltais » de Dashiell Hammett, filmé par John Huston : « Parlons de l’oiseau noir », parlons d’un oiseau mystérieux en or. Évidemment, parce qu’il s’agit d’un film noir digne de Dashiell Hammett qui implique le Pentagone, Pékin, guerres des ombres, retournements et beaucoup d’or.
Commençons par la position officielle de Pékin : « Nous n’avons pas assez d’or ». Cela conduit à la campagne actuelle d’achat frénétique par la Chine, que n’importe qui peut voir en direct live, en temps réel, en particulier à Hong Kong. La Chine est déjà le principal producteur d’or et la principale nation importatrice d’or au monde.
L’or représente à peu près 70 % des réserves US et de l’Allemagne, et c’est plus ou moins la même chose pour la France et l’Italie. La Russie – qui aussi achète activement – a un peu plus de 10 %. Mais le pourcentage d’or de la Chine dans ses réserves impressionnantes de 3,2 trillions de dollars, est de seulement de 2 %.
Pékin suit avec attention les espiègleries actuelles de la Réserve Fédérale de New York, qui, quand la Bundesbank lui a demandé de rendre l’or allemand qu’elle a dans ses coffres, a répondu que cela prendrait au moins sept ans.
Le journaliste financier allemand Lars Schall suivait l’histoire depuis le début et, a quasi seul fait la connexion cruciale entre l’or, le papier-monnaie, les ressources énergétiques et l’abîme qu’affronte le pétrodollar.
Chaque fois que Pékin dit qu’il a besoin de plus d’or, il le justifie comme une barrière « contre les risques des réserves en monnaie étrangère » – c’est-à-dire la fluctuation du dollar US – mais spécialement pour « promouvoir la mondialisation du yuan ». C’est comme, de façon courtoise, faire que le yuan rivalise « loyalement » avec le dollar et l’euro sur le « marché international ».
Et ici nous avons le point (élusif) principal. Ce que veut réellement Pékin est de se débarrasser de l’emprise du dollar. Pour que cela arrive, il a besoin d’importantes réserves d’or. C’est pourquoi nous nous voyons devant un Pékin pivotant du dollar au yuan et essayant d’influer sur de vastes champs de l’économie mondiale pour suivre ce chemin. La règle d’or est le « Faucon Maltais de Pékin » : « les rêves sont ainsi faits ».
Avoir un drone, et voyager
Le Qatar aussi est entrain de tourner, mais dans le style MEAN (Moyen Orient – Afrique du Nord). Doha finançait des wahhabites et des salafistes – et même des salafistes -djihadistes – comme les rebelles de l’OTAN en Libye, les bandes de l’Armée Libre Syrienne en Syrie et la bande pan- islamique qui s’est emparée du nord du Mali.
Le Département d’État –et après le Pentagone– en ont sans doute pris conscience, comme dans l’accord négocié entre Doha et Washington, ensemble, pour engendrer une nouvelle une « coalition » syrienne plus acceptable. Mais ces relations dangereuses entre le francophile Émir du Qatar et le Quai d’Orsay à Paris continuent d’être très puissantes, après avoir déjà gagné en force pendant le règne du Roi Sarko, aussi connu comme l’ancien président français Nicolas Sarkozy.
Tout observateur géopolitique bien informé a suivi les fuites, les unes après les autres, d’ex agents français du renseignement dans le merveilleusement méchant hebdomadaire satirique Le Canard Enchainé, détaillant le modus operandi du Qatar. C’est parfaitement évident. La politique extérieure du Qatar doit être lue comme les Frères Musulmanes Ici, Là-bas et Partout (mais pas dans l’émirat néo-féodal) ; c’est le « Faucon Maltais du Qatar ». En même temps Doha –ce qui réjouit les élites françaises – est un pratiquant avide du néolibéralisme dur et un grand investisseur dans l’économie française.
De manière que ses intérêts puissent se fondre dans la promotion – réussie – du capitalisme du désastre en Libye et ensuite – sans avoir encore réussi – en Syrie. Mais le Mali, c’est autre chose ; une réaction négative classique – et c’est là où les intérêts de Doha et de Paris divergent (pour ne pas parler de Doha et de Washington ; au moins si l’un n’assume pas que le Mali a été le prétexte parfait pour une nouvelle avancée de l’AFRICOM).
Les médias algériens sont indignés, mettant en cause (en français) les plans du Qatar. Mais le prétexte – comme cela fut prédit – a parfaitement fonctionné.
AFRICOM -surprise !- est dans le coup, puisque le Pentagone est prêt à établir une base de drones au Niger. Ceci est, le résultat pratique d’une visite du commandant de l’AFRICOM, le général Carter Ham, dans la capitale du Niger, Niamey, il y a seulement quelques jours.
Oubliez ces anciens avions turbo PC -12 qui espionnaient le Mali et l’Afrique de l’Ouest pendant des années. L’heure du Prédateur est arrivée. Traduction : le chef en attente, John Brennan planifie une guerre masquée de la CIA dans tout le Sahara-Sahel. Avec la permission de Mick Jagger/Keith Richards, le temps est venu de commencer à fredonner un remix d’un grand succès : « Je vois un drone gris / et je le veux peint en noir ».
L’AFRICOM fait que le Niger est déjà plus doux qu’une tarte de cerises. Dans le nord-ouest du Niger se trouvent toutes les mines d’uranium qui approvisionnent l’industrie nucléaire française. Et c’est très près des réserves d’or du Mali. Imaginez tout cet or dans une zone « instable » tombant dans les mains … des entreprises chinoises. C’est le moment du « Faucon Maltais de Pékin », d’avoir finalement assez d’or pour en finir avec ce dollar fil à la patte.
Le Pentagone a même obtenu une permission pour que toute son équipe de surveillance se réapprovisionne – dans tous les endroits possibles – dans l’Agadez crucial. La légion française peut avoir fait la sale besogne sur le terrain au Mali, mais AFRICOM sera celui qui ramassera la mise dans tout le Sahara – Sahel.
Etes-vous au courant de l’oiseau (asiatique) ?
Et cela nous porte vers ce fameux tournant vers l’Asie, qui était supposé être le sujet géopolitique numéro un du gouvernement d’Obama 2.0. Il le sera peut être. Mais certainement, aux cotés du mouvement de drones de l’AFRICOM dans l’ensemble du Sahara/Sahel, avec une irritation croissante de Pékin ; et Doha – Washington faisant pivoté leur appui aux ex- « terroristes » devenus « des combattants pour la liberté » et vice versa.
Et nous n’avons même pas mentionné l’absence de mouvement impliqué dans ce tiret noir : le gouvernement d’Obama 2.0 en maintenant son épouvantable accolade à la Maison médiévale de Saud et « une stabilité dans la péninsule arabe », comme le recommande un suspect habituel, un médiocre – mais influent – « ancien Officier d’intelligence ».
Play it again, Sam. Dans cette scène extraordinaire du Faucon Maltais au commencement de notre trame entre Humphrey Bogart (disons qu’il a le rôle du Pentagone) et Sydney Greenstreet (disons qu’il a celui de Pékin), le fonctionnaire est le dur, le troisième rôle dans le film. Le fait de pivoter vers l’Asie est essentiellement un produit d’Andrew Marshall, un totem semblable à l’Yoda de la sécurité nationale US.
Marshall fut derrière la Révolution dans les Affaires Militaires (RMA) – tous les fanatiques de Donald Rumsfeld le savent – l’opération ratée « Choc et Effroi » (« Shock and Awe » qui a seulement servi à détruire l’Irak jusqu’à le laisser presque irréparable, y compris avec la participation du capitalisme du désastre) ; et maintenant le concept appelé Bataille Air-Mer [comme le jeu vidéo « Air-Sea Battle »].
Les prémisses de la Bataille Air-Mer est que Pékin attaquera les forces US dans le Pacifique, ce qui est franchement, ridicule (même avec l’aide d’une opération monstrueuse de faux drapeaux). Les US lanceraient alors des représailles à travers une « campagne aveuglante », l’équivalent naval de Choc et Effroi. La Force Aérienne et la Marine de Guerre US ont adoré le concept parce qu’il implique beaucoup dépenses pour des matériels qui seront stationnés dans de nombreuses bases sophistiquées dans le Pacifique et en haute mer.
Par conséquent, comme la contre-insurrection dans le style David Petraeus a viré vers des guerres des ombres de la CIA de John Brennan, là il s’agit réellement de faire pivoter vers l’Asie, une pseudo stratégie ourdie pour maintenir le budget du Pentagone à des niveaux exorbitants, en poussant une nouvelle guerre froide avec la Chine. On a pu entendre Marshall disant : « Ils n’accumuleront jamais assez d’or pour imposer leur plans maléfiques » en parlant de la Chine (certes sans l’aplomb de Bogart ou de Greenstreet). Hammett serait épouvanté ; le « Faucon Maltais de Marshall » est ce dont sont faits les rêves (de guerre).
Pepe Escobar est un journaliste brésilien dans l’Asia Times et d’Al-Jazeera. Pepe Escobar est aussi l’auteur de : « Globalistan : How the Globalized World is Dissolving into Liquid War » (Nimble Books, 2007) ; « Red Zone Blues : a snapshot of Baghdad during the surge » ; « Obama does Globalistan »(Nimble Books, 2009).
Article original en anglais : Asia Times, le 1 er février 2013.
Traduit de l‘anglais para El Correo par : Estelle er Carlos Debiasi pour El Correo. Paris, le 3 février 2013.
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