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Jeudi, 19 Sept. 2024

Oubliez « Je suis Charlie » : maintenant c’est « Je suis Gisèle »

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Lundi, 16 Sept. 2024 - 20h27

« On est face à une victime qui est extrêmement puissante, extrêmement courageuse, qui montre son visage, qui a refusé le huis clos et qui demande que le monde entier ait les yeux rivés sur cette affaire, donc nous, on est là pour la mettre en lumière et pour demander que la justice soit faite ». (Elsa Labouret, porte-parole d’Osez le féminisme !)

C’est un fait divers unique en son genre – un mari qui fait prendre sa femme par une cinquantaine d’inconnus, mais pas en même temps – qui déclenche des manifestations de mécontentes dans toute la France, comme si cela avait lieu dans presque toutes les alcôves.

« On est toutes Gisèle »

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de l’article, plus de mille manifestantes et manifestants étaient réunis à Paris, place de la République. À Marseille, plusieurs centaines de personnes – plus de 1 000 selon les organisateurs – se sont rassemblées devant le palais de justice accrochant une banderole « Pour que la honte change de camp ». À l’autre bout de la France, à Rennes, de 200 à 400 personnes arboraient des pancartes avec le même slogan ou « protège ta fille, éduque ton fils », « On est toutes Gisèle ». (HuffPost)

Les manifestantes ont extrapolé ce cas rarissime en violences généralisées contre les femmes, ce qui est quelque peu abusif. Elles ont sauté sans attendre sur les viols et les violeurs – si les viols sont avérés, ce qui reste le problème du droit – pour en remettre une couche sur tous les hommes. C’est de bonne guerre, mais ça peut être contre-productif.

Le journal Le Monde a dénoncé le RN qui se servirait des faits divers dans lesquels des Français se font poignarder par des racailles ou des migrants, afin de faire monter sa cote.

En réalité, le RN n’a pas besoin de ça, sa cote montant toute seule à chaque fait de délinquance commis par des étrangers ou des racailles (nous dirons des étrangers français), qui sont surreprésentés dans ce secteur d’activité. Il n’y a d’ailleurs, à ce propos, à part les marches blanches où justement le RN est persona non grata – les familles des victimes refusent toute récupération, surtout venant de la droite nationale – aucune exploitation publique du crime, dans la rue, comme nous le voyons avec la mobilisation pour Gisèle Pelicot.

La récupération qui est dénoncée par les médias mainstream dans les cas de délinquance sociale n’a soudain plus cours dans les cas de délinquance sociétale, ici sexuelle.

Chloé, dont la vidéo est reprise par le HuffPost, nous parle de « pop culture du viol », comprendre que la télé et le cinéma banaliseraient cette violence masculine pour la rendre cool, alors que c’est le contraire : les médias mainstream sont infestés par le woke, cette culture de la victimisation et de sa protection contre une violence fantasmée de la majorité (blanche, masculine et/ou hétérosexuelle).

Chloé, cette grande sociologue, a par exemple publié Pécho canards, un livre sur sa propre vie amoureuse. On a trouvé un résumé de cet ouvrage indispensable :

"Poussée par ses amies, Chloé Thibaud part donc à la pèche aux c**nards qui l’ont aimée, blessée, intimidée, lui ont menti. Bref, tous ceux qui ont joué un rôle dans la (dé)construction de sa vie sentimentale et sexuelle, sans s’épargner pour autant".

Nous sommes toutes des Gisèle, quoi. Avec de telles défenseuses, le combat des femmes pour l’égalité n’est pas près d’être gagné.

Le vigile qui a sauvé Gisèle


- Source : E&R

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