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Samedi, 27 Avr. 2024

Les puits de pétrole se reconstituent-ils eux-mêmes ?

Auteur : Dr. Peter F. Mayer | Editeur : Walt | Vendredi, 09 Févr. 2024 - 13h54

Thomas Gold, ancien professeur d'astronomie à l'Université Cornell, a soutenu que les puits de pétrole et les gisements de gaz sont rechargés avec du nouveau pétrole et du gaz venant d'en bas. Il a affirmé que la plupart des nouveaux hydrocarbures naissent profondément dans la croûte et montent dans des pièges géologiques à différentes profondeurs pour des parties particulières de la croûte. Il s’agit de la théorie abiogénique de la production d’hydrocarbures, étayée par des données astronomiques et par des données de laboratoire simulant les conditions de la croûte profonde et du manteau supérieur.

Le réapprovisionnement rapide des champs de pétrole nécessiterait des réservoirs secondaires plus profonds et sous pression qui se déverseraient dans les réservoirs primaires à mesure qu'ils s'épuiseraient. Récemment, de nombreux rapports ont fait état de gisements de pétrole et de gaz qui n'étaient pas épuisés comme prévu, mais contenaient plutôt des niveaux d'hydrocarbures plus élevés, ayant déjà produit plus que la quantité initialement estimée.

Cela a été observé au Moyen-Orient, dans les puits de gaz profonds de l’Oklahoma, sur la côte du golfe du Mexique et ailleurs. Cette reconstitution apparente en cours de production est responsable d'un certain nombre de sous-estimations grossières des réserves qui ont été maintes fois publiées, la plus mémorable étant celle du début des années 1970 qui prédisait la fin du pétrole et du gaz mondial en 1987, prédiction qui a conduit à une crise énergétique et donc un énorme changement dans la richesse des nations. Le remplissage est un point de la plus haute importance économique et également une clé pour comprendre d’où vient tout le pétrole. Cela revêt également une importance technique pratique, car nous pourrions être en mesure d'exercer un certain contrôle sur le processus de remblayage.

Thomas Gold : La biosphère des profondeurs chaudes et le mythe des énergies fossiles

Bien entendu, nous connaissons tous le concept de « repressurisation des champs de pétrole » par injection de gaz et d’autres moyens.

"Lorsque le pétrole ou le gaz naturel est produit dans une formation, les hydrocarbures restant dans le réservoir peuvent être piégés parce que la pression dans la formation a diminué, ce qui entraîne un ralentissement considérable, voire un arrêt total de la production.

…L'injection de gaz est utilisée dans un puits de forage pour augmenter la pression décroissante dans la formation. Systématiquement répartis sur tout le champ, des puits d'injection de gaz sont déployés pour injecter du gaz et scanner efficacement la formation à la recherche de pétrole restant afin d'augmenter la production... L’injection de gaz peut constituer un moyen économique d’éliminer la production de gaz non rentable dans un réservoir de pétrole. Même si de petites quantités de gaz naturel produites à partir des champs de pétrole ont toujours été torchées ou brûlées, cette pratique est interdite dans certains pays et contraire à la loi dans d’autres.

…processus d’injection de gaz, de vérin à gaz et de mélange de gaz

Bien que les termes soient parfois confondus, l’injection de gaz et le vérin à gaz sont deux procédés différents utilisés pour augmenter la production. Alors que l’injection de gaz est une méthode de transport secondaire, le vérin à gaz est un type de levage artificiel.

La flottabilité artificielle est un autre moyen d'augmenter la production d'un puits en augmentant la pression dans le réservoir. Les principaux types de transport artificiel comprennent les systèmes de vérin à gaz et de pompes tels que les pompes à poutre, les pompes hydrauliques et les pompes électriques submersibles.

Alors que dans l'injection de gaz, le gaz est introduit via un puits d'injection séparé, le gas lift s'effectue via les forages de production. Pendant le vérin à gaz, le gaz comprimé est forcé dans l'espace annulaire du tubage d'un puits de production et pénètre dans le puits par de nombreux points d'entrée appelés vannes de vérin à gaz. Au fur et à mesure que le gaz pénètre dans les conduites à ces différents endroits, il forme des bulles, allège les fluides et abaisse la pression, augmentant ainsi le taux de production du puits.

De plus, un type d’EOR utilisé sur un puits de production tertiaire, un processus de mélange de gaz, peut être utilisé pour augmenter la production. La différence avec cette méthode d’extraction est que les gaz introduits dans le gisement ne sont pas d’origine naturelle. Dans un processus miscible aux gaz, du dioxyde de carbone, de l'azote et du gaz liquide sont injectés dans le réservoir". Injection de gaz Rigzone

La majeure partie du pétrole des puits existants reste souterraine, en attendant que les gens soient suffisamment intelligents pour l’extraire. De meilleures techniques de récupération du pétrole seront inévitablement développées pour extraire de plus en plus d’hydrocarbures restants – jusqu’à ce que cela ne soit plus rentable. Ensuite, le pétrole restant attendra de nouveaux développements.

Thomas Gold soutient (par exemple ici et ici ) que les puits de pétrole sont rechargés et rechargés avec du nouveau pétrole et du gaz par le bas. Il affirme que la plupart des nouveaux hydrocarbures proviennent des profondeurs de la croûte et montent dans des pièges géologiques à différentes profondeurs pour des parties particulières de la croûte. Il s’agit de la théorie abiogénique de la production d’hydrocarbures, étayée par des données astronomiques et par des données de laboratoire simulant les conditions de la croûte profonde et du manteau supérieur.

Un réapprovisionnement rapide des champs de pétrole – comme celui proposé ici – nécessiterait des réservoirs secondaires plus profonds et sous pression pour alimenter les réservoirs primaires à mesure qu’ils s’épuisent.

Il existe un autre moyen de reconstituer les gisements de pétrole et de gaz : la production biogénique de pétrole et de gaz. Cependant, la production biogénique par la chaleur et la pression géologiques est généralement une méthode de reconstitution beaucoup plus lente que la méthode abiogénique de l'or. Mais cela reste inévitable. L’huile biogénique est une ressource renouvelable, mais elle est renouvelable à une échelle de temps différente de celle que les gens l’utilisent généralement.

Et pourtant, il existe un moyen par lequel le pétrole biogénique peut reconstituer « rapidement » un gisement de pétrole épuisé. Dans le cas de plusieurs réservoirs pétroliers interconnectés à différentes profondeurs, avec des températures et des pressions différentes, un réservoir biogénique plus profond pourrait reconstituer un réservoir plus peu profond à des rythmes différents en fonction d'un certain nombre de facteurs. Le pétrole et le gaz progressent lorsqu’ils en ont l’occasion. Il ne s’agit donc pas ici de « tortues au fond » mais de « réservoirs de pétrole et de gaz au fond ».

Enfin, il y a l’activité tectonique de la croûte océanique, qui fournit un apport constant de matière organique partiellement transformée dans la croûte profonde et le manteau grâce à la subduction constante de la croûte océanique sous la croûte continentale. Il s’agit d’un pipeline lent mais régulier qui livre en permanence des matières premières pour la production de pétrole et de gaz. Les vastes réserves terrestres d'hydrates de gaz sont probablement dues en grande partie à ce processus tectonique.

Le professeur Willie Soon explique également très bien ces processus dans une interview avec Tucker Carlson : L'astrophysicien Willie Soon démonte le récit climatique de Tucker Carlson

Image parMarkus Distelrath sur Pixabay


- Source : tkp (Autriche)

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