Le chef de l’État portugais oppose son veto à la loi sur l’identité de genre dans les écoles
Le président de la République du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, a opposé son veto à la loi qui impose l’idéologie du genre dans les écoles et qui, entre autres, facilite le changement de nom pour les mineurs souffrant de dysphorie de genre. Les socialistes portugais présenteront à nouveau la loi lors de la prochaine législature.
Le nouveau leader du Parti socialiste portugais (PS), Pedro Nuno Santos, a laissé entendre que son parti reprendrait les textes auxquels le président du pays a opposé son veto.
L’homme politique socialiste a affirmé montrer son «respect absolu» pour les décisions du Président de la République, dans la mesure où il exerce ses «pouvoirs constitutionnels», même s’il a déclaré que le Gouvernement continuerait à «défendre» sa propre «vision».
Compte tenu de la possibilité que les textes votés soient repris lors de la prochaine législature si les socialistes obtiennent la majorité, il a indiqué que le parti «n’a pas changé de point de vue», après sa rencontre à Madrid avec le président.
Les arguments du président
Rebelo de Sousa a soutenu que cette loi ne respecte pas suffisamment le rôle des familles, c’est pourquoi il a demandé «plus de réalisme» aux législateurs.
Le président portugais, catholique pratiquant, a déjà opposé son veto à plusieurs reprises à la loi sur le suicide assisté.
- Source : MPI