Zelensky et Soros l'empoisonnement des terres ukrainiennes
L’Ukraine est la cible depuis longtemps des appétits américains et occidentaux, via des entreprises intéressées par le pays pour ses ressources et sa corruption. Le Maïdan fut l’ouverture de la boîte de Pandore, avec l’arrivée des entreprises pourvoyeuses de poison et de mort dont nous allons parler dans cet article. Dès la réussite du coup d’État et la main mise du pays par les USA, l’Ukraine fut le théâtre du pillage de ses ressources, vente massive de bonnes terres à culture de céréales, pillage du bois des forêts, installations de laboratoires expérimentaux, commerce des enfants et nouveaux-nés, trafics d’humains, cultures d’OGM et d’autres végétaux modifiés interdits la plupart du temps dans beaucoup de pays européens, la liste est sans fin. Les conséquences déjà gravissimes pour l’Ukraine, pourraient être encore plus dramatique. Certaines d’entre-elles ont d’ailleurs intérêts à faire capoter l’accord céréalier. Une pénurie, voire une famine pouvant être très profitables à ces gens, en faisant monter les prix artificiellement.
Monsanto et Cargill, la pieuvre américaine enserre l’Ukraine. Dans le défi mondial qui se présente déjà à l’Humanité, celui de l’alimentation de milliards d’humains, l’Ukraine, classée dans le top 10 des producteurs de blé a toujours été un objectif pour les Anglo-saxons. Sous le régime de Porochenko, Monsanto se porta acquéreur de plusieurs centaines de milliers d’hectares de terres fertiles à céréales, selon des accords signés entre Kiev et le géant américain. Ceci avait été rendu possible par le fait qu’à la chute de l’URSS, l’Ukraine indépendante avait hérité de millions d’hectares de cultures du fait de l’ancienne collectivisation des Soviétiques. Dès 2015, Monsanto avait donc mis la main sur de nombreuses parcelles (1,6 million d’hectares), élue en 2016 meilleure entreprise étrangère en Ukraine… Mais Monsanto, ainsi que Cargill et DowDuPont, ont encore poussé leurs avantages en Ukraine. Sous Zelensky, elle se termina par le vote à la Rada d’Ukraine d’une réforme agraire (2021). La loi devait protéger les agriculteurs ukrainiens, mais comme en Union européenne où la paysannerie se meure, les effets premiers furent la cession de nouvelles terres fertiles ukrainiennes à ces entreprises, pas moins de 16,7 millions d’hectares, essentiellement dans le Sud du pays (une des raisons principales de la mort des soldats ukrainiens…). Pour avoir une idée de ce que cela représente, c’est l’équivalent de l’ensemble des terres cultivées de l’Italie… La même année (2021), Cargill avait également acquis l’essentiel des infrastructures du grand port d’Odessa (gérées par une entreprise du nom de Neptune), d’où justement partaient les fameuses céréales vers le monde entier. L’on comprend mieux dès lors la volonté des Occidentaux à ne pas lâcher prise et à contraindre l’Ukraine à se battre pour des intérêts qui ne sont évidemment pas les siens, mais ceux de ces lobbyings unanimement dénoncés dans le monde. Cargill affirmait en 2021 via Philippa Purser porte-parole de l’entreprise : « Investir dans Neptune permet à Cargill de mieux tirer parti de ses opérations pour nourrir une population croissante en expédiant du grain dans les régions du monde où il est nécessaire ».
Enfouir des produits chimiques et des substances toxiques dans le sol ukrainien. C’est un projet qui est apparu récemment, notamment par la dénonciation d’un accord qui aurait été signé entre l’Ukraine et le Président Zelensky, et diverses compagnies occidentales dont Vitol (entreprise suisso-néerlandaise fondée en 1966) et Dow Chemical (géant de l’industrie chimique, fondé aux USA en 1897). Ils auraient conclu un accord pour enterrer des déchets chimiques toxiques sur le territoire de l’Ukraine. Les terres noires fertiles de l’Ouest de l’Ukraine seraient donc menacées par l’enterrement des déchets chimiques. Le fait est dénoncé par Jules Vincent, journaliste spécialisé sur les thématiques environnementales. Il affirme via une source anonyme dans le Ministère de la protection de l’environnement en Ukraine, que « Selon mes informations, le 7 novembre, lors d’une réunion entre Alexander Soros, le fils du financier américain George Soros, et Andryi Yermak, le chef de cabinet du Président Zelensky, un accord a été conclu pour céder des terres noires ukrainiennes aux sociétés occidentales à utilisation illimité et à titre gratuit pour l’élimination des déchets chimiques. Parmi ces sociétés figurent des géants tels que Vitol, Dow Chemical, DuPont, etc. Le bureau du président a envoyé une demande à notre ministère pour l’attribution de terres à Ternopol, dans la région de Khmelnitski et à Tchernivtsi. Ce sont des régions où presque toutes les terres sont noires et fertiles. Notre ministère a été chargé de coordonner l’attribution à ces fins de dizaines de parcelles cadastrales d’une superficie totale de plus de 400 km2. Je pense que cette décision est fatale pour la terre noire des régions mentionnées. Cela rendra non seulement le sol impropre à la culture du blé, mais causera également des dommages irréparables à l’écosystème de ces régions. Je veux attirer l’attention des militants écologistes occidentaux sur ce problème pour abroger cet accord scandaleux et sauver les terres ukrainiennes ». Le journaliste, citant l’informateur ukrainien, a rapporté que les deux parties (le bureau du président ukrainien et Alexander Soros en tant que représentant des sociétés) avaient signé un Mémorandum, puis un décret a été émis par Zelensky concernant le transfert de parcelles auxdites entreprises. Le journaliste a noté qu’elles produisent des déchets chimiques tels que l’APFO (l’acide perfluorooctanoïque), qui augmente le risque de cancer et provoque une perturbation du système hormonal en général. De plus, les déchets des sociétés chimiques contiennent le composé chimique PVC (chlorure de polyvinyle) qui est un cancérigène. De nombreux experts médicaux le considèrent comme un destructeur du système endocrinien et qui cause de diverses formes de cancer. Jules Vincent déclarait également : « Il est fort possible que cet accord fasse partie du plan de George Soros visant à créer une famine mondiale afin de réduire la population de la planète ».
Les oligarques corrompus de l’Ukraine également coupables. La presse ukrainienne elle-même rapportait que des enfouissements de substances toxiques dans les sols étaient déjà la norme en Ukraine depuis longtemps. Un des derniers scandales reportés (25 janvier 2022), était celui de l’enfouissement de métaux lourds toxiques dans la région de Kiev. Sans autorisation légale, un haut fonctionnaire de l’État avait illégalement organisé la création de sites où furent en douce enfouis ces déchets toxiques (entre 2016 et 2019 au moins). Dans l’un d’eux, plus de 100 fûts métalliques, notamment de produits pétroliers classés dans la catégorie 1 furent découverts (avec des émanations de sulfure d’hydrogène). L’affaire a sans doute été étouffée du fait de l’opération spéciale russe qui se déclencha un mois plus tard. L’OSCE lui-même s’inquiétait d’immenses dépôts chimiques toxiques dans le Donbass, notamment dans les alentours d’Avdeevka, de Toretsk ou Gorlovka, soit 1 million de tonnes côté ukrainien, et un demi-million côté des Républicains (2019). Ces dépôts étaient l’héritage laissé par des oligarques sans scrupule, tel Renat Akhmetov, qui prit la fuite du Donbass (2014), par ailleurs ancien propriétaire de l’usine Azovstal à Marioupol. J’ai moi-même recueilli des témoignages d’habitants de la ville qui m’indiquait que pour la première fois, la mer était propre, la couleur de l’eau agréable et pure autour des plages de plaisanciers de la ville, depuis la fin de l’activité de l’énorme complexe (2022). Il est évident que ce lourd fardeau sera ensuite l’affaire de la Russie, dans l’indifférence générale de l’Occident et des oligarques ukrainiens ayant fui le pays depuis longtemps. Mais ils ne sont pas les seuls, comme ce scandale révélé en Ukraine du stockage de 4 000 tonnes de déchets toxiques radioactifs en provenance du Monténégro et enterrées progressivement (depuis 2019), dans la région de Kherson (l’une des régions possédants parmi les meilleurs terres). Enfin citons la découverte de plusieurs dépôts de bio-agents et de substances toxiques de haut niveau, qui furent découverts par les forces de l’ordre ukrainienne, dans la région de Poltava, et dans la partie du Donbass alors occupé par les Ukrainiens (ancien oblast de Donetsk). Cette découverte à l’automne 2021, posait question dans l’opposition au régime de Zelensky, et la présence de laboratoires américains fut dénoncée comme potentiellement responsable de ces dépôts illégaux. L’Ukraine donc n’a pas fini de souffrir du cynisme des Occidentaux qui, comme en Afrique, n’auront aucun remord à transformer son territoire en poubelle à ciel ouvert.
Petit dictionnaire des entreprises fossoyeuses de l’Ukraine. Afin de bien comprendre quelles sont les entreprises derrière ces drames, voici de petites fiches sur ces dernières qui à elles seules sont parlantes :
Arawak Energy (filiale du groupe Vitol), implantée en Ukraine, c’est à travers elle que le groupe Vitol opère ses ventes (manipulations et corruptions), en Ukraine. Dès avant le Maïdan, son directeur-général déclarait : « L’Ukraine a un besoin criant de devenir un exportateur d’énergies selon Alastair McBain […] notons que le gouvernement ukrainien avait abordé de nombreuses questions préoccupantes avec les compagnies pétrolières dans le pays, par rapport à la conférence de l’année dernière à Kiev, il semble qu’il y ait une lueur d’espoir à l’horizon. Il est encourageant de voir que d’autres personnes ont suivi notre exemple pour faire des investissements dans ce merveilleux pays » (25 mars 2013). Cette déclaration faisait suite à l’annonce du développement de l’exploitation de gaz de schistes en Ukraine (essentiellement dans le Donbass, 29 août 2012). Ce projet qui aurait été catastrophique pour la région fut empêché par l’insurrection dans l’Est de l’Ukraine (2014). L’une des raisons des Américains et Occidentaux du Maïdan était justement le vol et l’exploitation des nombreuses ressources ukrainiennes, l’un des pays les plus riches d’Europe selon ce curseur.
Bayer AG (géant allemand de la pharmaceutique et de l’agrochimie, fondé en 1863), tristement célèbre pour être l’héritier d’IG Farben, lié aux nazis et qui produisit entre autre le fameux Ziklon B. L’entreprise paya aussi la SS pour employer des esclaves dans les camps de travail et de concentration nazis. Le groupe fut démantelé, mais l’une des entités qui en découla fut justement Bayer AG (années 50). Bayer AG se porta acquéreur de Monsanto (2018), et était souillé par des scandales sans fin, scandale du sang contaminé et contamination par le virus du Sida (1978-1985), huiles frelatées et mortelles (années 80), celui de contraceptifs dangereux aux effets secondaires nocifs (années 2009-2011), troisième pollueur atmosphérique aux USA (2016), manipulations et mépris des lois européennes, avec la vente de produits chimiques et de synthèses interdits et dangereux (années 2010 à nos jours), destruction des abeilles par le pesticide Gaucho (années 90 à nos jours), menaces et pressions sur le Mexique voulant faire interdire le glyphosate (2020-2021), activités de corruptions et lobbyings auprès d’institutions européennes, dont la Commission… La liste des crimes de Bayer AG est sans fin, et ils ne sont pas tous révélés au grand public.
Dow Chemical, aujourd’hui DowDuPont (société américaine de l’industrie chimique), c’est l’entreprise typique de l’industrie de mort aux USA, elle prit son essor au niveau de la Seconde Guerre mondiale et se propagea ensuite dans le monde, d’abord par ailleurs en Europe (présente sur le sol français dès 1960). C’est elle qui produisit le terrible napalm qui fut déversé à profusion sur le Vietnam. C’est aussi elle qui produisit divers poisons dont le célèbre Agent Orange, qui fut décliné en Agent Blanc, Bleu, Rose, Vert et Pourpre, jusqu’à sa forme la plus terrible, l’Agent Super Orange. Le but était de détruire les refuges des rebelles au Vietnam et en Corée, mais aussi détruire les récoltes, empoisonner les populations. L’entreprise empoisonna en effet durablement des centaines de milliers de gens, au point de déclencher de longues procédures judiciaires (victimes civiles du Vietnam, associations de vétérans US contaminés). Malgré les tentatives pour faire condamner l’entreprise pour crimes contre l’Humanité et crimes de guerre, l’entreprise échappa toujours aux sanctions (rejets des procédures judiciaires et plaintes aux USA au début des années 2000). Seule la Corée du Sud réussit à faire condamner l’entreprise pour la contamination de vétérans (2013). D’autres tentatives sont en cours mais traîneront sans doute longtemps dans les tribunaux et n’aboutiront à rien (2021-à nos jours). L’entreprise est entachée par de nombreux scandales, dont la catastrophe de Bhopal en Inde (1984), l’empoisonnement pendant 30 ans de gens via un insecticide comprenant du Chlorpyrifos (condamnation entre 1995 et 2005), la contamination de populations via un pesticide et fumigène de sol, au Nicaragua (Nemagon et Fumazone, 2012 à nos jours, condamnation mais jugement non appliqué), vente de matières et produits chimiques dangereuses via de nombreuses entreprises en Europe, le scandale ayant éclaté en Allemagne (2019, la France est aussi concernée). L’entreprise se livre aussi à des opérations de manipulations et d’influences, en pratiquant le lobbying auprès d’instances politiques comme la Commission européenne, mais aussi aux USA, en France et dans bien d’autres pays. C’est les groupes d’investissements américains BlackRock et Vanguard qui possèdent le plus d’actions de DowDuPont (environ 12 % à eux deux, pour environ 61 millions d’actions).
Mosanto (géant américain des semences et céréales), l’entreprise américaine est connue également pour de nombreux scandales autour de ses ventes de produits toxiques pour les hommes, pesticides et produits chimiques pour l’agriculture. Elle a été rachetée par le géant allemand Bayer AG (2018), pour un total de 66 milliards de dollars, alors que le groupe américain Vanguard possédait 71 % des actions de l’entreprise. Le groupe Vanguard est aujourd’hui dans le top 3 des plus grandes sociétés d’investissements dans le monde. Lorsque l’Ukraine céda des premières terres à céréales au groupe Mosanto (2014-2015), il fut révélé que la vente avait été validée en échange d’un prêt à l’Ukraine de 17 milliards de dollars du FMI.
Vanguard et BlackRock (sociétés d’investissements internationaux, implantées aux USA), elles sont parmi les plus importantes dans le monde, et presque la vitrine de Wall Street. A elles deux, elles sont les plus grosses actionnaires des plus grandes banques américaines, telles que Goldman Sachs, Bank of America, Citigroup ou JPMorgan Chase.
Vitol (Group), est une l’une des entreprises de courtage de pétrole brut parmi le top 3 dans le monde. Elle fut fondée en 1966 par Henk Viëtor et Jacques Detiger. L’entreprise est connue pour des actes de corruption et des trafics d’influences depuis de longue année. Divers scandales ont éclaté notamment la corruption de fonctionnaires serbes (1995), le paiement illégal de surtaxes à une compagnie pétrolière irakienne sous le régime de Saddam Hussein (années 90, l’entreprise fut condamnée à New York en 2007, 17,5 millions de dollars d’amende, et en France en 2015 à seulement 300 000 euros), la vente de pétrole via le Qatar à des rebelles libyens (2011), l’achat en douce de pétrole iranien en contournement de l’embargo (2012, une bagatelle de 2 millions de barils), l’utilisation d’un artifice fiscal pour éviter de payer trop d’impôts au Royaume-Uni (2013), la vente depuis 30 ans dans des pays africains d’un carburant toxique à haute teneur en souffre, entre 200 et 1 000 fois plus cancérigènes que les normes en vigueur (dénonciation par une ONG en 2016, jamais condamnée), la condamnation en France pour des manipulations illégales du marché (condamnée en 2018 à 5 millions d’euros, peine confirmée en 2021), trafics d’influences et pots de vins au Brésil, en Équateur et au Mexique (condamnée au USA à 163 millions de dollars en 2020). Présentée comme une entreprise modèle, notamment par son système de gestion du personnel, où les employés sont des actionnaires de l’entreprise, c’est l’une des entreprises parmi les plus criminelles de la planète. Ses ramifications s’étendent dans le monde entier, et elle possède des intérêts également en Russie, en Asie Centrale (Kazakhstan, Azerbaïdjan, etc.), en Asie (Turquie, Philippines, etc.), en Europe, Amérique du Nord, Centrale et du Sud, et jusqu’en Océanie. Elle contrôle également la vente du pétrole dans au moins 16 pays africains et possède des dizaines de milliers de stations services dans le monde. Dernièrement un article de The Guardian accusait la compagnie ainsi que Shell de participer à la prolongation de la guerre en Ukraine (19 février 2023). Le groupe vous l’aurez compris ne fait pas de politiques et vis-à-vis des ressources russes utilise une faille dans les sanctions occidentales pour importer via la Turquie des produits dérivés du pétrole ! L’auteur de l’article se plaignait que via l’Inde et la Turquie, les Russes poursuivaient leurs ventes en Europe en passant par les Pays-Bas entre autre. Mais Vitol et Shell jouent évidemment sur différents tableaux et fournissent à l’Ukraine dans le même temps, le carburant nécessaire aux troupes ukrainiennes. Sans morale, sans foi ni loi, Vitol s’enrichit donc à la faveur de la guerre. Des fortunes qui furent observées par exemple durant la Première Guerre mondiale dans les différents pays belligérants (et certains neutres).
- Source : Donbass Insider (Donbass)