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Pilotes et scientifiques se regroupent au niveau mondial pour alerter sur les risques de la vaccination

Auteur : FranceSoir | Editeur : Walt | Mardi, 24 Mai 2022 - 10h35

30 compagnies aériennes, des milliers de pilotes et environ 17 000 physiciens et chercheurs en médecine tirent la sonnette d’alarme pour dénoncer les risques liés "aux vaccins". Un communiqué du collectif Free to fly Canada publié le 17 mai rapporte les incohérences en matière de sécurité aérienne et dénonce l'obligation vaccinale pour travailler.

"Just Safety" culture remise en cause ?

Si certains ont encore peur de prendre l’avion, les statistiques d’Aviation Safety Network publiées en 2020 démontrent que l’aviation moderne est l’un des transports les plus sûrs du monde. Depuis des années, la "culture juste" de la sécurité aérienne s’est largement diffusée au sein des différentes compagnies. La communication entre les pilotes et copilotes est plus fluide. Un article de Slate explique que l’asymétrie de pouvoir marquée entre les deux hiérarchies "compromet la communication au sein du cockpit", affectant donc le raisonnement des pilotes quant à d'éventuels risques observés sur le terrain.

"Les pilotes sont entrainés pour devenir des analystes prudents de l’environnement, reconnaissant les risques et les réduisant activement. Pour beaucoup, leur entraînement et l’analyse des différents risques a mené à des préoccupations et conclusions négatives en rapport avec la vaccination contre le Covid-19, sur la santé et la sécurité aérienne", peut-on lire dans le communiqué.

La contradiction repose sur le principe même d'un risque identifié, les injections de vaccin étant considérées comme "irréversibles", d'après le site des Navigants libres. Le communiqué évoque cette notion du risque "une fois que les compagnies aériennes ont imposé la vaccination, de nombreux pilotes ont refusé catégoriquement en raison du risque et ont ensuite été mis en congé sans solde, ou simplement licenciés".

Le collectif de Free to fly Canada dresse un bilan sur les conséquences à grande échelle sur l'ensemble du personnel aérien. Refuser ou non les injections revient à prendre plusieurs risques. "Certains de nos pilotes ont perdu leur certification médicale pour voler et ne pourraient plus redevenir comme avant", s'inquiète Free to fly Canada, ajoutant que "d'autres continuent de piloter tout en ayant des symptômes qui devraient être déclarés ou examinés". Douter des bénéfices de la vaccination est une chose, s'interroger sur les irrégularités médicales observées en est une autre. Des médecins de l'armée américaine avaient déjà fait part de leurs inquiétudes sur les injections, compromettant le principe de "menace de la sécurité nationale".

La communication de crise n’a jamais autant sensibilisé les compagnies aériennes que depuis ces dernières décennies. D'après une étude, 53% des accidents aériens surgissent du fait des erreurs de pilotage (flux massif de quantités d'informations, mauvaise interprétation...), comme en témoigne un article du journal Ouest France. Les pratiques de sécurité aérienne se sont développées à tel point que l'environnement de l'aviation civile est devenue attentive au moindre risque.

Aviation civile et vaccins : la méthode FORDEC

Soumis à l’obligation vaccinale depuis juillet 2021, le collectif Navigants libres regroupe l’ensemble des personnels navigants français dénonçant les méthodes instaurées par les autorités gouvernementales pour "inciter à la vaccination". Menant un véritable combat juridique, le collectif fait un parallèle entre la méthode FORDEC et les contraintes imposées pour travailler. Cette méthode de traitement de la situation aérienne implique de réagir activement et efficacement face aux risques qui peuvent advenir.

Comme l'explique le collectif, il y a d’abord des faits (F) à analyser, ici l’apparition du nouveau SARS-CoV-2 avec une faible létalité. Quels sont ensuite les options (O) : faire le choix de l’injection ou la refuser en privilégiant la prévention et les soins alternatifs. Viennent ensuite le principe des risques/bénéfices (R), où deux choix s’imposent. L'option A expose les doutes liés à la stratégie de la vaccination de masse. Les bénéfices désignent le principe de protection promu par l’État face au SARS-CoV-2 grâce à la vaccination… qui "en deça de 60 ans ne parait pas évident" puisque, d’après les études, l’immunité naturelle face au Covid résulte d’une "efficacité entre 99,6 et 99,88%". Les risques, eux, se fondent sur une faible efficacité de la vaccination "donnant l’illusion d’être protégé", comportant des effets indésirables à moyen et long terme encore inconnus et d'un affaiblissement des défenses immunitaires naturelles innées. L'option B explique que les traitements précoces contre le Covid doivent être pris en considération. Un article du Point permet de constater un taux de mortalité "3,5 fois moindre" entre deux hôpitaux ayant pratiqué l’hydroxychloroquine et l’ivermectine, pourtant encore soumis à ce jour à une AMM conditionnelle. Le D de décision invoque le pouvoir de choisir, Le personnel navigant doit pouvoir choisir "entre les risques liés à l’injection d’un produit expérimental et celui d’être infecté naturellement". Exécution (E) symbolise la liberté de choix, sans la moindre intolérance vis-à-vis d’autrui sans que soit envisageable une pression psychologique ou une suspension de salaire. Et enfin, le C de contrôle met en évidence qu'une "infection préalable donne une immunité robuste par fabrication d'anticorps naturels", indiquant que le vaccin reste avant tout "une protection individuelle", sans aucune influence sur la forme de l'épidémie, quels que soient les taux de vaccination par pays.

Vers une méfiance généralisée envers les investigateurs de l'autorité publique et le corps médical ?

Déplorant une perte de la "culture juste" de sécurité aérienne, le collectif s’inquiète sur les effets de la vaccination à long terme sur l’aviation civile avec des cas de problèmes cardiovasculaires, des caillots sanguins, des problèmes neurologiques et auditifs "pour n’en citer que quelques-uns". Certains pilotes ont donc perdu leur certificat médical tandis que d’autres continuent d'exercer, voyageant avec des effets secondaires qui créent "un risque de facteurs humains d’une ampleur sans précédent".

Encore une fois, le principe du doute ressurgit. Dans le milieu de l'aviation, "s'il y a un doute, il n'y a pas de doute". Les collectifs de personnel navigants, de stewards et d'hôtesse de l'air et de pilotes tirent la sonnette d'alarme : que font les gouvernements face à des effets secondaires surgissant peu après la vaccination ? Ils dénoncent une action politique à grande échelle "meurtrière" face à un "no jab, no job", qui a créé des divisions hiérarchiques plus marquées, soumettant le personnel aérien à des injections forcées pour continuer d'exercer leur métier. 

"La technologie est nouvelle, elle est connue depuis un certain nombre d’années dans les laboratoires, mais sa mise en pratique dans la population générale à grande échelle est tout à fait récente (…) donc elle ne fait pas consensus scientifique, donc pour nous, c'est un doute, c’est un signal. Et ce signal, nous le prenons en compte dans notre analyse de risques concernant l’injonction des vaccins ARNm", s'est exclamé sur France Soir François, un navigant libre.

Free to fly Canada veut alerter les compagnies aériennes sur la crise de la "santé des pilotes". L'industrie aérienne en subit les conséquences puisque, d'après un article du Parisien du 12 janvier, l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) "envisage des scénarios oscillant entre -26 % et -31 % de passagers par rapport à 2019 et des pertes de chiffre d’affaires entre 186 et 217 milliards de dollars (162 et 190 milliards d’euros)".

Les professionnels de l'aviation et de la santé invitent les gouvernements à agir. Ils souhaitent que tout passe sanitaire soit définitivement abrogé, que les compagnies aériennes puissent insister à nouveau sur "l'importance d'un environnement permissif pour l'auto-déclaration", que les examens médicaux sur les pilotes et le personnel de cabine deviennent une priorité en raison des effets indésirables liés à la vaccination, qui doivent faire l'objet d'une enquête à terme.

Le mantra "la sécurité avant tout" n’a plus aucune valeur pour ces navigants, mais leur devoir d’alerter prime avant tout, si bien qu’en avril une audience au Sénat pour d’évoquer les effets secondaires liés à la vaccination. Catalyseur du développement économique, l'industrie du transport aérien en prend un coup. Qu’en adviendra-t-il de la confiance envers le personnel navigant et quid du milieu médical ? 


- Source : FranceSoir

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