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Dimanche, 28 Avr. 2024

Pour 53 000 morts de plus : l’INSEE balise

Auteur : Modeste Schwartz | Editeur : Walt | Samedi, 10 Juin 2023 - 20h03

En 2020, le covidisme nous conduisait tout droit vers l’immortalité davosienne. En 2023, l’INSEE constate qu’en 2022, par rapport à 2021, la surmortalité a grimpé – point de départ d’un laborieux exercice de démolition contrôlée, destiné à sauver les meubles du covidisme.

Comme d’habitude dans ce genre d’exercice, l’ombre de Pierre Chaillot, jamais cité, est partout. On a, par exemple, du mal à se défaire du soupçon que ses critiques des « chiffres Covid » de 2020 pourraient expliquer que plus personne ne s’amuser à citer des chiffres bruts : la généralisation des calculs basés sur des chiffres corrigés du vieillissement de la population, en tout cas, implique qu’on a tacitement renoncé à la « méthode 2020 » (qui consistait, justement, à faire abstraction dudit vieillissement – donc, en dernière instance, à supposer que les boomers se dirigent tranquillement vers l’immortalité).

Il faut dire que le vent a tourné, et que – maintenant que, dans le monde entier ou presque, un très fort soupçon s’abat sur les injections miracle –, loin de chercher à gonfler les chiffres de la mortalité comme en 2020, on accueille au contraire avec soulagement tout instrument permettant de les relativiser.

Mort subite de l’éléphant au milieu de la pièce

Eh oui, mais, même en données corrigées, ça dépasse – même chez les jeunes ! – et ce, alors que « l’épidémie est en recul » (et, en effet, l’épidémie de tests PCR a bel et bien reculé depuis le passage du chapitre « Covid » du Reset au chapitre « Ukraine »).

Suivant la publication de l’INSEE, le compte-rendu de Yahoo se lance donc dans une gymnastique aux forts relents de sueur, qui rappelle un peu les théodicées de l’ancienne théologie (avant que Dieu ne déménage du ciel dans les laboratoires) : on évoque, pêle-mêle, les fortes chaleurs de l’été 2022 et la grippe – dont on redécouvre au passage qu’elle n’est pas une maladie aussi bénigne qu’on l’affirmait encore en 2020.

On finit même par admettre que des gens ont pu mourir « en raison d’effets indirects [de la psychose artificiellement créée autour d’un rhume], comme des reports d’opérations ou des baisses de dépistage d’autres maladies ». C’est dire si tous les coupe-feu sont désormais mobilisés – tant qu’ils n’obligent pas à reconnaître qu’il n’y a pas eu de pandémie en 2020, ni à remettre en cause l’innocuité des élixirs injectables.


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