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Mercredi, 24 Avr. 2024

Taupe de la Macronie, Clémentine Autain en veut à Quatennens

Auteur : Modeste Schwartz | Editeur : Walt | Jeudi, 16 Févr. 2023 - 20h51

Clémentine Autain tient à nous faire connaître la douleur qu’elle éprouve quand Quatennens est applaudi dans l’hémicycle. Ceux d’entre nous qui seraient tentés de répondre que – dans le contexte actuel : retraites, cobelligérance – les sentiments de Clémentine ne figurent pas en tête de leurs priorités n’ont visiblement pas compris en quoi consiste l’aile woke de LFI.

Car, pour Clémentine et ses camarades de la Nouvelle Gauche, la cobelligérance, c’est l’affaire des experts de l’OTAN, tout comme les retraites sont l’affaire des experts de l’UE, et le monde réel en général, l’affaire des experts de Davos. La politique selon Clémentine, c’est le fait qu’elle, Clémentine, a des ovaires, et souffre « donc » le martyre en voyant une assemblée d’élus du peuple applaudir un détenteur de testicules – sous prétexte qu’il trouve les mots conflictuels qu’il convient de mettre sur une réalité conflictuelle concernant l’intérêt général. Mots et réalité qui n’ont en effet rien à voir avec l’univers de commérage pré-pubère dans lequel la Macronie (dont LFI tendance Clémentine n’est que la roue gauche) s’efforce de nous enfermer.

Réalisme de Quatennens, douleur de Clémentine

La formulation même de ce cri du cœur antipolitique de Clémentine (qu’on appellera ici par son prénom, comme dans toute école maternelle) est fort révélatrice : « Ce qui était douloureux pour moi, c’est de voir des membres de notre groupe (…) entourer Adrien et l’applaudir alors (…) que ce n’était pas ce que nous avions collectivement décidé ».

On remarque que l’adverbe « collectivement » renvoie ici tout naturellement à l’entre-soi de Clémentine et de ses copines – c’est-à-dire des activistes au sens schwabien du terme. Le fait que leur présence dans l’hémicycle (avec les émoluments qui y sont liés) n’est justifiée que par un mandat électoral accordé par la seule collectivité (nationale) que reconnaît la Constitution ne lui vient même plus à l’esprit. Elle trouve même parfaitement scandaleux que cela puisse encore venir à l’esprit de l’infâme Quatennens, qui, non content d’avoir un chromosome Y et d’avoir giflé une femme au cours de sa vie, se permet d’appeler un chat un chat.

Tout ce qu’on peut souhaiter, c’est que cela reviendra tout de même à l’esprit d’une partie au moins des électeurs de l’un et de l’autre – si jamais la Macronie se permettait encore une fois le luxe d’élections non-« électroniques ».


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