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Jeudi, 18 Avr. 2024

Agenda 2030 de l’ONU : assurer la durabilité de la fraude onusienne

Auteur : Modeste Schwartz | Editeur : Walt | Vendredi, 03 Févr. 2023 - 18h07

Un simple coup d’œil aux publications récentes de l’ONU sur son agenda 2030 devrait suffire à tout être doué de raison (et non-membre du WEF) pour comprendre pourquoi même un souverainiste de papier comme Trump, dans ses rares moments d’anti-mondialisme velléitaire, voulait extraire les Etats-Unis de cette association internationale d’escrocs.

Davos 2023 a déjà donné le ton : le « risque N°1 » est, cette année, « la crise du coût de la vie » (comprendre : les sans-dents occidentaux spoliés qui risquent de se rebiffer), tandis que la principale menace viendrait des « discours de haine » (soit : ces mêmes sans-dents, quand ils osent s’exprimer publiquement). Dans ces conditions, les prétextes humanitaires tiers-mondistes qui sous-tendent d’ordinaire l’extorsion de fonds onusienne risquent fort de perdre un peu de leur sex-appeal.

Pour cette internationale du parasitisme, l’essentiel est néanmoins que la production du discours de la bonne conscience multilatéraliste, elle, reste ininterrompue. Or, même dans ce domaine, les résultats sont plus que douteux.

Objectif ONU 2030 : que les Nations continuent à financer l’Organisation

Bien qu’exhibant une sociologie admirablement diversitaire, la domesticité onusienne de Davos, par servilité absolue, reproduit avec une fidélité de tourne-disque tous les préjugés culturels des bourgeois genevois auxquels elle doit sa position. C’est ainsi qu’elle parvient à mêler à l’évocation de problèmes réels du monde extra-occidental (pauvreté, dette, populations déplacées) les jérémiades habituelles des célibataires urbaines de gauche d’Europe occidentale : « exclusion », « promotion de l’égalité des sexes » (en attendant d’oser étendre à ces pays la croisade « contre la transphobie »), ou encore « émissions de CO2 ».

C’est dire les chances de succès qu’un tel programme – si quelqu’un avait la curieuse idée de chercher à en faire une réalité – rencontrerait dans le monde « en développement », où les seuls promoteurs de l’égalité des sexes sont généralement des dictatures militaire (la démocratie étant généralement, comme au Pakistan ou en Turquie, du côté de l’Islam politique) – sans même parler de la passion prévisible des masses indonésiennes pour l’éolien, le solaire et la « sobriété énergétique » à la Macron…


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