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Vendredi, 29 Mars 2024

Le massacre des innocents continue

Auteur : Erwan Castel | Editeur : Walt | Mercredi, 01 Juin 2022 - 12h00

L’assassinat d’un enfant est certainement la tragédie la plus difficile à supporter et le Donbass aujourd’hui pleure une nouvelle un de ses anges, la petite Mirra, 5 ans fauchée par un obus ukrainien frappant son logis de Makeevka lors de nouveaux bombardements ukrainiens ayant également tué Olga, une femme de 46 ans.

La douleur insupportable d’une babouchka

Depuis 3 jours des psychopathes ukrainiens frappent le cœur des cités républicaines de Donetsk, Makeevka et Yasinovataya dans cette rage folle des monstres sentant la fin prochaine de leur règne.

Lors de leurs derniers bombardements réalisés contre les populations civiles du Donbass, les forces ukrainiennes ont utilisé des Lance Roquettes Multiples BM27 de 220 mm ainsi que des obusiers de 155mm de l’OTAN, qui sont des armes puissantes et de longue portée.

Voici la menace qui plane à chaque moment et depuis 8 ans au dessus des familles du Donbass.
Ici, c’est un 
habitant de Makeevka saisissant l’arrivée d’une roquette ukrainienne de 220 mm
d’un BM 27 « Uragan » avec sous  
munitions dont on entend les nombreuses explosions

Ce même 31 mai 2022 c’est le quartier Chervonogvardeisky de Makeevka qui a été la cible de l’artillerie lourde ukrainienne frappant la maison au 30 de la rue Berehovoy et des immeubles d’appartements aux 77 et 154 de la rue Tychyny. La petite Mirra regardait la télévision dans sa cuisine lorsque sa maison a été détruite par un tir direct quand, 100 mètres plus loin, Olga était mortellement blessée par des éclats d’obus. Et l’incendie déclenché par le bombardement a achevé ensuite les destructions occasionnées.

Ailleurs sous d’autres bombardements ukrainiens un homme de 80 ans était blessé à Donetsk et à Stakhanov, en république de Lougansk c’est une maison de retraite et d’autres logements du centre ville qui ont été touchés, blessant 15 personnes dont 4 enfants dont un qui est dabs un état critique.

Civil de Makeevka tué par un bombardement ukrainien le 29 mai.

Dans les combats en zone urbaine, je le répète souvent dans mes chroniques du Donbass, il est dramatiquement inévitable que des civils restés dans les localités disputées soient les victimes collatérales des combats et des bombardements qui sont depuis toujours parmi les plus violents existant dans les guerres.

Mais il convient ici de différencier les civils pris entre les feux d’une bataille urbaine et ceux subissant des bombardements loin d’une ligne de front stabilisée. Et dans ce dernier contexte, il convient de distinguer également l’obus ou la roquette arrivant inopinément sur une zone résidentielle suite à un incident technique ou à une erreur de calcul (ce qui dans ce cas précis ne diminue pas la responsabilité du tireur) des tirs répétés sur des zones résidentielles loin de tout objectif militaire. Cela évite de tomber dans les simplismes des paresses intellectuelles propagandistes dont les vociférations manichéistes ne prouve qu’une seule chose : leur malhonnêteté grossière et même contre-productive !

Dans son dernier rapport annuel cumulatif, en date du 31 décembre 2021, le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU signalait que 81.4% des victimes civiles du conflit du Donbass avaient été tuées ou blessées sur les territoires des républiques de Donetsk et Lugansk, donc par des tirs ukrainiens (qui étaient autant de violations des accords de paix de Minsk).

L’intentionalité de ces tirs répétés contre des zones résidentielles est non seulement criminelle mais présente également un caractère génocidaire lorsqu’on observe les raisons et motivations qui ont poussé le régime ultra-nationaliste de Kiev à déclencher en avril 2014 cette « Opération Spéciale Antiterroriste ».

Et parmi les prisonniers ukrainiens des opérations militaires russes lancées il y a 3 mois par le Kremlin pour « éteindre le feu par le feu » se trouvent nombre de ces criminels qui pendant 8 ans ont terrorisé et tué les russes de Donetsk et Lougansk.

Andrei Ignatyuk, originaire de Lvov est un militant du régiment néo-nazi « Azov » vaincu lors des combats
de Marioupol et, lorsqu’il est questionné sur les civils  tués dans le Donbass depuis 8 ans, il ne regrette
rien 
affirmant que « c’est la guerre, et dans la guerre, il y a toujours des victimes » justifiant celles du Donbass
« qui ont choisi de se détacher » de l’Ukraine et donc devenant légitimement des cibles par les Ukrainiens !

Évidemment les parangons droitdelhommistes occidentaux regardent une fois de plus ailleurs et même pire, leurs médias encensent et glorifient ces psychopathes néo-nazis !


- Source : Alawata Rebellion

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