Les robes noires manifestent contre les injustices de la politique sanitaire
Avocats, juristes et greffiers se sont rassemblés, hier en fin de journée, pour alerter la population sur les dérives de la justice en France. Demandant la suppression immédiate des passes sanitaire ou vaccinal, ils appellent le peuple à se ranger derrière eux pour mettre la pression sur la justice et les politiques, afin que les responsables soient jugés.
La mobilisation des robes noires s’est tenue ce mardi 1er mars, autour de 17 h, sur le parvis du Tribunal judiciaire de Paris, avant d’être repoussée par la police jusqu'au croisement du boulevard Berthier et de l’avenue de la porte de Clichy. L'ambiance était pourtant totalement pacifique.
Selon eux, des milliers de victimes d’effets secondaires, des familles entières, ont subi une justice partiale dont les jugements étaient biaisés. Ces juristes manifestants alertent également vis-à-vis du droit à l'information et au consentement, qui a été violé : « Les conséquences étaient trop lourdes pour ceux qui ne voulaient pas se faire vacciner, on ne peut pas parler de choix, surtout pour tout le corps médical qui a été menacé, ou qui a perdu son travail à cause de cette obligation vaccinale », témoigne l'un des avocats, habillé de sa robe noire.
Marianna Reyne, juriste et déclarante de la mobilisation © FranceSoir.
Sur place, c'est leur droit de manifester qui est mis à l'épreuve, bien que la préfecture de Paris leur ait accordé le droit de se rassembler sur le parvis. Marianna Reyne, juriste et co-déclarante de la manifestation, nous fait part de son indignation : « On nous invisibilise encore une fois. Ils nous ont poussés hors de ce lieu symbolique ».
Une habitude chez la préfecture de police de Paris. Didier Lallement a d'ailleurs été maintes fois décrié par les manifestants, qui essaient régulièrement de jouer le jeu en déclarant les rassemblements. De fait, ces protestataires pacifiques sont souvent invisibilisés à cause de trajets largement modifiés, sinon interdits.
L’ancien bâtonnier au barreau de Versailles, Me Jean-Marc André, relativise à ce sujet. Selon lui, cette manipulation de la préfecture leur permet d’être davantage au contact du peuple : « Au dernier moment, on n'a pas eu le droit d’être sur le parvis, mais ça nous permet d’être avec la population. On est plus visible ici ».
Une centaine de protestataires étaient présents. Parmi eux, une proportion de jeunes plus importante que d'habitude. Certains avaient un drapeau à la main, l’agitant dans les airs au milieu d’une dizaine d’autres parfois marqués du mot « liberté ».
- Source : FranceSoir