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Google va bloquer les publicités sur les sites publiant des théories « débunkées » sur le coronavirus

Auteur : Jade | Editeur : Walt | Samedi, 18 Juill. 2020 - 08h41

Google est sur le point de faire un pas de géant en façonnant directement le récit médiatique dominant.

Un mois après que Google a fait parler de lui en interdisant les publicités sur des sites web pour violation de ses conditions de service en matière de matériel « dérogatoire » (un concept volontairement amorphe), le premier moteur de recherche au monde et le monopole de la publicité sur Internet, qui contrôle 70 % des dépenses publicitaires en ligne, vont prendre une mesure encore plus agressive. Selon CNBC, à compter du 18 août, Google « bannira les éditeurs de sa plateforme publicitaire à côté de contenus qui promeuvent des théories du complot sur le Covid-19 « . En outre, « dans les cas où un site particulier publie un certain seuil de contenu qui viole ces politiques, il interdira à l’ensemble du site d’utiliser ses plateformes publicitaires ».

En bref, quiconque s’écarte du discours conventionnel ou, comme le dit CNBC, remettant en question le « consensus scientifique faisant autorité » sur la pandémie de coronavirus sera rapidement démonétisé.

Qu’est-ce qui constitue un « consensus scientifique faisant autorité » ? Selon CNBC, « les allégations interdites incluraient les théories du complot comme les vaccins étant des tentatives de modifier génétiquement la population, que Bill Gates a créé le Covid-19 ou que la maladie est une arme biologique créée dans un laboratoire chinois« . Ce qui est d’autant plus troublant que l’affirmation selon laquelle le virus a été créé ou non à l’Institut de virologie de Wuhan a non seulement été contestée par d’autres sources « faisant autorité », nul autre que les agences de renseignement Five Eyes d’Australie, du Canada, de Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis, examinent de près les travaux d’un scientifique de haut niveau de l’Institut de virologie de Wuhan, afin de déterminer si le COVID-19 provient d’un marché aux fruits de mer ou si le virus naturel a pu être libéré du laboratoire de niveau quatre de Wuhan qui étudiait les pathogènes mortels des coronavirus provenant des chauves-souris.

On peut se demander quelle est l’influence de la Chine sur la définition du « consensus scientifique autorisé ».

On peut également se demander si Fox News sera démonétisée pour avoir publié cette histoire : Une virologiste chinois accuse Pékin de dissimulation de coronavirus, fuit Hong Kong : « Je sais comment ils traitent les lanceurs d’alertes ».

Enfin, Google va-t-il également censurer l’avis (peu) scientifique de 1200 « experts » selon lequel le virus est capable de choisir des hôtes moraux et immoraux et que les protestations contre BLM sont nécessaires et autorisées mais que tout autre grand groupe social est dangereux et devrait être interdit, y compris les funérailles de membres de la famille ?

Selon CNBC, « Google commencera à appliquer le changement le 18 août et pourra supprimer les annonces de certains articles ou, dans certains cas, de sites entiers. En ce qui concerne la suppression des publicités d’un site entier, la société a déclaré que pour la plupart de ses politiques, elle dispose d’un seuil de pourcentage de violation des politiques avant de démonétiser complètement un site web. (La violation de certaines politiques, comme celle visant à prévenir les abus sexuels sur les enfants, est considérée par l’entreprise comme si flagrante qu’elle entraîne une action immédiate au niveau du site) ».

Et donc, quoi qu’il ressorte comme le récit dominant alias le « consensus scientifique faisant autorité », qui, comme nous l’avons clairement vu au cours des 6 derniers mois, intervient dans le contexte d’un programme politique spécifique, sera sacro-saint et toute personne qui osera contester ledit récit sera rapidement démonétisée par Google ; et puisque cela signifie traditionnellement une condamnation à mort pour ce site web, seuls les sites qui publient des histoires que Google « bénit » seront autorisés à exister. 

Il va sans dire que ce n’est là que la dernière indication que les sites qui contestent l’orthodoxie conventionnelle n’auront d’autre choix que de se tourner vers un modèle d’abonnement s’ils veulent survivre, car une fois que Google sera devenu l’arbitre de ce qui est « autorisé » dans le contexte de Black Lives Matter, et maintenant de la pandémie actuelle de Covid, ce n’est qu’une question de temps avant que Google ne démonétise agressivement quiconque s’écarte de l’orthodoxie acceptée par une poignée de milliardaires de la Silicon Valley.

Enfin, il n’est guère surprenant que tout cela se produise quelques mois avant l’élection présidentielle.

Photo d'illustration: Sundar Pichai, PDG de Google


- Source : Aube Digitale

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