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Deux médecins qui ont soigné et guéri leurs patients Covid, menacés par le conseil de l’ordre. Une honte?

Auteur : Nicole Delépine | Editeur : Walt | Mardi, 16 Juin 2020 - 09h09

Inversion des valeurs : nous sommes bien dans le monde tyrannique d’Orwell.

Hasard ou nécessité, Facebook me propose aujourd’hui de publier un souvenir datant de 4 ans. Il nous concerne tous et montre la nécessité d’un combat commun des citoyens pour la liberté de soigner et de prescrire en fonction des données de la science et de notre expérience quotidienne pour les médecins et d’être soigné selon leur volonté pour les malades.  Ces droits élémentaires des médecins et des malades sont menacés par la volonté de nos dirigeants d’imposer des soins dirigés par l’intelligence artificielle, qui traite des cobayes tous identiques et non pas des humains tous uniques, tous différents. Il faut faire un exemple pour que ne se reproduise pas le mauvais exemple des médecins de Marseille qui ont eu l’outrecuidance de guérir quatre fois plus de gens que les « grands professeurs » et leurs affidés omniprésents sur les plateaux de télévision pour vanter une médecine fondée sur des essais cliniques trop souvent viciés, tout en prenant en catimini de la chloroquine au moindre symptôme.

Ce post relatait, via la présidente de l’association Ametist, association qui défend la liberté de choix pour les enfants et jeunes adultes atteints de cancer de recevoir un schéma thérapeutique éprouvé et démontré efficace. Ces familles refusaient l’inclusion obligatoire dans un essai d’enfants privés ainsi de chances de guérir, pour la « science » ou pour « la recherche ». Vous avez entendu que les rédacteurs en chef du fameux Lancet et du New England journal of medicine ont avoué publier « sous contrainte » de Big Pharma.[1]  La présidente rencontra l’adjoint du directeur général de l’assistance Publique de Paris, lui expliqua que si on privait les enfants cancéreux de schémas de traitement établis, au bénéfice d’essais dont par définition on ne connait pas l’avenir, des enfants risquaient de mourir. Cette personne que je ne qualifierai pas lui répondit « je vous le répète, droit dans les yeux, j’assume si des petits cancéreux meurent ». Et beaucoup moururent dans l’indifférence nationale, comme nos ainés laissés seuls, sans traitement actif, pendant cette crise dite « sanitaire ». Il s’agit en réalité d’un coup d’état sanitaire marqué par l’interdiction du ministre de la chloroquine trop dangereuse pour des ainés destinés à être euthanasiés au Rivotril dans les EHPADs rappelant ainsi les tristes heures de l’eugénisme médical nazi.

Il parait, d’après le Président, que le premier ministre soigne son dossier pénal.

Quelques semaines plus tard au moment de la fermeture du service en aout 2014, le président de la commission d’établissement, médecin expliqua à la presse que l’APHP avait choisi. En substance, « on ne peut pas utiliser tous les schémas thérapeutiques et nous avons choisi de favoriser la recherche ». L’AP-HP annonçait ainsi clairement préférer la recherche aux soins. Vous en avez d’ailleurs eu la preuve depuis trois mois, avec le défilé des professeurs parisiens attaquant le Pr Raoult qui avait choisi de « soigner » avec les moyens connus au lieu d’inclure ses patients dans des essais destinés à promouvoir les derniers médicaments de l’industrie pharmaceutique.

Est-ce un hasard si le chiffre de mortalité de malades hospitalisés pour Covid19 est beaucoup plus élevé à Paris que dans toutes les autres villes de France et en particulier à Marseille ?

Business is business

Ainsi la bataille à laquelle vous avez assisté sur vos télévisions pendant le confinement n’a jamais été un combat d’egos, comme les journalistes au pied du lobby ont tenté de le faire croire, mais bien une guerre pour ouvrir un marché très prometteur. « Business is business ».

La bourse, pas la vie

Aujourd'hui, le démentiel déchainement contre la chloroquine dont les effets positifs et l’absence de complications étaient connus depuis 70 ans et donc en vente libre sans ordonnance, est motivé par l’espoir de l’eldorado des nouveaux médicaments, en Bourse, et singulièrement du Remdesivir de Gilead. Sa puissance financière est considérable, après son coup d’éclat avec un médicament anti-hépatite C, Solvadi, aux effets discutables, mais imposé en France par M. Touraine qui s’était flattée de l’acheter à un prix bas de 40000 € par patient et par an alors que son coût de fabrication avoisine les 100 dollars et qu’il est vendu 705 euros en Indes. Un ordre d’idées.

La honte du jour 

L'important est de vendre Remdésivir et non de soigner les malades et deux médecins qui ont osé soigner les patients par azithromycine passent aujourd’hui devant le conseil de l'ordre ![2]

Honte absolue : malades et docteurs réagissons, DEFENDONS-LES

Chaque jour depuis trois mois nous a apporté son flot continu de mensonges, attaques, calomnies qui n’épargnèrent pas de grands noms comme le Pr Raoult, mondialement connu et respecté, comme les Pr Perronne infectiologue à Garches et référent en infectieux en France depuis des décennies et évidemment notre ancien ministre le Pr Douste Blazy ! Comme en ce XXI ième siècle aucune retenue ne semble plus s’imposer, les piliers de la TV du meilleur des Mondes s’empressent de diffuser des informations erronées tout en diffamant nos collègues reconnus. Le Professeur Montagnier n’échappa pas à la vindicte médiatique.

Aujourd’hui ce sont des collègues de terrain qui sont indignement attaqués.

« Deux médecins mosellans se retrouvent convoqués devant le Conseil de l’Ordre des médecins de Moselle pour avoir utilisé un « protocole » de traitement en dehors de la législation en vigueur. Dr Jean-Jacques Erbstein, médecin généraliste à Créhange et son confrère le Dr Denis Gastaldi généraliste à Morhange devront s’expliquer prochainement sur le traitement à base d’azithromycine qu’ils ont prescrit à certains de leurs patients pour éviter les complications liées au coronavirus ».

Interdiction de soigner

Invraisemblable.  Des généralistes ne peuvent plus mettre leurs patients atteints de pneumopathie virale, Covid ou pas, sous antibiotiques classiques, comme l’azithromycine utilisée depuis des années dans ce type de pathologie.

Si on traduit, une suspicion de Covid aurait dû entrainer une interruption des prescriptions habituelles (y compris sans preuve et donc pour d’autres causes bactériennes, grippe,..) pour laisser les patients sous « Dieu doliprane » en attendant leur aggravation pour transfert en réanimation dont la majorité ne sortirait que par les pieds. Comme au siège de Béziers lors de la croisade des albigeois « massacrer les tous, Dieu reconnaitra les siens ».

Pour les plus de 70 ans, la circulaire du 20 mars et le décret du 26 mars interdisaient de plus le transfert en hospitalisation et ordonnaient d’attendre et de leur injecter du Rivotril si les signes respiratoires apparaissaient = euthanasie de nos ainés sans accord du patient ni de sa famille, sans accompagnement de qui que ce soit, interdiction des visites oblige pour les « protéger ». Ils sont forts, ces gaulois.[3] Pas de témoin, pas d’autopsie (déconseillée par l’OMS), pas de test, incinération.

Que pourront dire et faire les familles quand elles sortiront de la sidération du confinement et découvriront ce qu’on a décidé et appliqué pour leurs parents ?

Le décret est signé et la circulaire distribuée aux médecins de garde également. Allez-les chercher, comme aurait dit le président.

Nous n'avons jamais fait d’études

« Mi-avril, les deux médecins mosellans ont décidé de mettre leurs patients les plus fragiles atteints du Covid-19 sous azithromycine, un antibiotique connu, utilisé pour combattre les infections. En voyant les résultats positifs de ce traitement ils ont décidé d’en parler et aujourd’hui on leur reproche d’avoir mené des études sur leurs patients. Jean-Jacques Erbstein, généraliste à Créhange :

Je suis un petit peu étonné de cette invitation parce que dans les termes qui ont été employés on aurait fait des études et on n’a jamais revendiqué le fait de faire des études. On n’a pas du tout prescrit de manière systématique cet antibiotique et les autres médicaments à tout le monde.  Ça a toujours été du sur-mesure. On a juste essayé de trouver une solution pour pouvoir soigner nos patients ».

Crime de lèse-majesté

Soigner ses patients, quelle horreur, quel culot ! Encore un innocent qui a cru faire médecine pour soigner les malades et non pour faire monter les actions des laboratoires pharmaceutiques en Bourse. Erreur, cher collègue, vous vous êtes trompé de siècle ! Et Hippocrate bien recouvert de terre. Mais au moins nous sommes encore quelques-uns à nous comprendre. Merci à vous.

Scénario désormais classique depuis que les autorités via les agences régionales de santé imposent leur loi celle du marché. Ceux qui utilisent des traitements avérés se font régulièrement accuser de « faire des études » sans avis des CPP (comité de protection des personnes). Utiliser l’aspirine va bientôt être considérée comme une étude dès qu’un produit à cent ou mille fois son prix sera imposé via toutes nos télévisions pour des maux de tête.  Nous avons évoqué dans notre étude de l’essai [4] Discovery qui voulait s’opposer aux soins de Marseille.

Ce drame reproduisait ce que nous avions vécu en cancérologie chez l’enfant.

« L’histoire se reproduit ! Nous avons vécu en notre jeunesse une tragédie du même genre ayant conduit à de nombreuses morts évitables et amputations superflues. Tout cela pour de l’argent et le règne de Big pharma et affidés qui commençait dans les années 80. Cela concernait des enfants et adultes jeunes atteints de cancer des os et donc une population plus restreinte (quelques milliers de malades). Ce scandale majeur n’a pas pu atteindre la population générale. La crise du Covid19 va enfin informer le monde entier des pratiques, parfois perverses, brandies au nom de la science, être virtuel qui ne peut se défendre. Science, que de crimes commet-on en ton nom ! L’exemple du traitement des ostéosarcomes montre que la religion des essais thérapeutiques randomisés peut être dangereuse pour les malades et trompeuse pour les médecins sincères et les patients.

Le mot miracle « randomisé » = tirage au sort, ne garantit pas à lui seul la pertinence de l’étude. Le problème est de savoir ce qu’on tire au sort ! »

Mais surtout pour continuer la comparaison, on nous accusa de « faire des études » et nous eûmes droit à audits sur audits, finalement qui bien sur nous innocentèrent au grand dam de nos opposants puisque nous appliquions des schémas publiés.

Que de temps, de calomnies et de vies perdues car des collègues plus soumis que nous se réfugièrent dans les essais « internationaux » ![5]

Je ne pouvais pas les laisser mourir

Bref, ces vrais médecins ont soigné leurs malades en respectant leur serment d’Hippocrate, croyant encore en leur indépendance professionnelle curieusement toujours inscrite dans notre code de la santé publique et sont poursuivis. Toute la profession devrait les défendre, il en va de notre liberté de soigner des médecins et du droit des malades de recevoir un traitement lorsqu’ils le choisissent. Bientôt une pétition ?

Rappelons que pendant ces médecins, et d’autres qui seront bientôt sur le grill de l’ordre des médecins, tentaient de soigner leurs patients avec les moyens du bord, le président du conseil de l’ordre se rangeait du côté du ministre et refusait de défendre la liberté de soigner de notre sommité nationale en virologie en critiquant la chloroquine qui a sauvé des millions de gens dans le monde. Soumission.

Au- delà d’un soutien médiatique et des réseaux qui ne saurait tarder, nous ne pouvons que vous conseiller de lire l’ouvrage de l’un d’entre eux et son vécu de la crise. Le Dr Erbstein raconte son histoire dans un livre : « Je ne pouvais pas les laisser mourir »[6]

« Je raconte comment j’ai vécu cette crise. Je raconte le confinement […] et aussi à un moment je raconte comment j’ai basculé dans le mauvais camp parce qu’au début de la crise j’étais un bon soldat. J’ai basculé dans le camp des renégats parce que je n’en pouvais plus de voir des gens, dans notre Moselle, qui souffraient terriblement, à qui on disait d’aller aux urgences, qui faisaient le 15 et à qui on disait de rester chez eux parce que je pense qu’il n’y avait plus de place dans les urgences ».

Est-ce ce récit qui a inquiété le plus les autorités ? Pas impossible. En tout cas, bonne lecture ![7]

L'auteur, Nicole Delépine, est pédiatre oncologue.

Notes:

[1] https://ripostelaique.com/la-puissance-de-big-pharma-depasse-ce-que-nous-pouvions-imaginer.html

[2] https://www.jforum.fr/les-dr-erbstein-et-gastaldi-passent-en-conseil-de-lordre-des-medecins.html

[3] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion-223015

[4] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/essai-discovery-et-protocole-222835

[5] Raconté en détail dans « ma liberté de soigner N Delépine éditions Michalon 2007

[6] En 2017, il a reçu un prix pour son premier roman : L’Homme fatigué.

[7] https://www.bod.fr/librairie/je-ne-pouvais-pas-les-laisser-mourir-docteur-jean-jacques-erbstein-9782381270401


- Source : FranceSoir

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