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Théorie du genre : voyage au bout de l’enfer pour un jeune garçon américain

Auteur : Charles ANDRÉ | Editeur : Walt | Vendredi, 01 Nov. 2019 - 22h33

L’enfant doit se construire tout seul, sans référence au masculin et au féminin : voilà ce que ne cessent de marteler nos élites progressistes inféodées au puissant lobby LGBT+. Pour elles, la « déconstruction » des stéréotypes sexués – en clair, leur destruction – est nécessaire à l’établissement de leur société.

Cette idéologie est si forte désormais, dans certains milieux complètement dogmatisés, qu’on en arrive à des dérives comportementales ahurissantes. Certains parents ne se posent même plus la question de savoir si cette théorie contre-nature peut nuire à leur progéniture.

La plus triste illustration de cette folle dérive nous vient des États-Unis (comme toujours depuis le Plan Marshall) où l’affaire James Younger-Georgulas – qui, pour l’heure, n’a pas fait de bruit de ce côté de l’Atlantique – constitue un exemple emblématique de ce que peut générer cette théorie inconséquente. Les parents, Jeff Younger et Anne Georgulas, mariés en 2010, ont donné naissance à des jumeaux.

Or la mère, pédiatre de son état (!), a décrété que l’un des deux enfants aurait commencé à « s’identifier comme une fille à l’âge de trois ans ». Dès lors, pour le petit James, a commencé un voyage vertigineux au cœur d’une idéologie épouvantable.

Objet d’un duel de couple d’une violence rare, ce malheureux garçon a été littéralement pris en otage par sa mère qui en a fait le cobaye de ses obsessions et de ses névroses. Alors que l’enfant ne présente aucune particularité physiologique qui pourrait faire de lui un être transgenre, Anne Georgulas l’habille en fille depuis ses trois ans, qui plus est en forçant le trait de manière particulièrement stéréotypée : elle l’affuble de robes roses et laisse à sa disposition, comme jouets, de quoi se maquiller ! Pire, elle l’a rebaptisé Luna, l’a inscrit sous ce nom à l’école et insiste pour qu’il utilise les toilettes des filles !

Persuadée que son fils souffre d’une « dysphorie de genre », madame Georgulas veut accélérer la nécessaire « transition » – c’est à dire la castration chimique ! – de ce malheureux enfant, contre l’avis de son ex-mari mais… avec le concours de la Justice ! Persuadée d’avoir raison contre tous, confortée en ce sens par la pédiatre de James, le Dr Jennifer Pape, complice de cette turpitude, qui classe le garçon comme une fille dans son dossier médical. Ce docteur Mabuse est allée jusqu’à inscrire le petit garçon à la clinique GENECIS pour commencer cette castration. Le père lutte de toutes ses forces pour éviter ce traitement à son fils. Hélas, il a perdu en première instance. Et c’est sans doute ce qu’il y a de plus révoltant dans cette abominable histoire.

Ainsi, un jury populaire – c’est comme ça au Texas pour ce genre d’affaire – a pu se prononcer, à la majorité de 11 sur 12, en faveur de cette mère psychotique pour lui accorder le droit de prendre seule toutes les décisions médicales et psychologiques relatives aux enfants qu’elle élève avec Jeff Younger. L’opinion s’est donc révoltée. Un site web « Save James » a été créé. Le sénateur du Kentucky, Rand Paul, s’en est mêmé et a déclaré : « Nous ne laissons pas les jeunes boire de l’alcool jusqu’à leurs vingt-et-un ans ; certains veulent même interdire le tabac aux mineurs de moins de 21 ans… Mais nous devrions autoriser qu’un enfant de 7 ans subisse de telles mutilations physiques et psychologiques ? Il s’agit de maltraitance et l’Etat du Texas doit aider ce père qui essaie de protéger son enfant ! » Le sénateur républicain Ted Cruz a appelé, pour sa part, l’État du Texas à protéger l’enfant contre son utilisation « dans un programme politique de gauche ». Enfin, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a déclaré que l’État enquêtera sur le cas de cette mère qui tente de réaliser la « transition » de genre pour son fils de sept ans contre la volonté du père. Et bien entendu contre celle de l’enfant.

Cette importante mobilisation politico-médiatique a sans doute payé : le 24 octobre dernier la juge Kim Cooks qui préside le tribunal a décidé que le père aura son mot à dire sur la « transition » — plus clairement : sa castration — de son enfant de 7 ans. Une tutelle conjointe a été ordonnée qui sauve momentanément le jeune James d’un traitement inapproprié, maltraitant et irréversible. Pour le père Jeff Younger la lutte n’est certainement pas terminée. L’essentiel du droit américain étant fondé sur la jurisprudence, il faut s’attendre à une contre-attaque de madame Georgulas appuyée par les zélateurs de la théorie et leurs soutiens politiques et médiatiques.

Mais, me direz-vous, quid de l’amour maternel dans tout ça ?

Effectivement, il est à chercher à la loupe. Il faut savoir que ces jumeaux n’ont pas de lien biologiques réels avec madame Georgulas. C’est elle-même qui l’a déclaré en audience en révélant qu’ils étaient nés d’une fécondation in vitro à partir d’ovules de donneuse. Ceci explique probablement cela. Dans ces conditions où le lien génétique et charnel est absent, on comprend mieux l’acharnement mis à la promotion d’une idéologie irrationnelle autant que destructrice. Comme le dit Esther Pivet dans son livre « Enquête sur la théorie du genre » (Éditions Artège), à qui je laisse la conclusion : « Cette idéologie [du genre], qui prône une égalité non pas entre tous (dans le traitement et l’accès aux droits fondamentaux) mais de tous, donc non pas une égalité de droits mais une égalité de fait, une égalité d’êtres, ouvre la voie, par sa volonté de standardiser des comportements et de conformer l’ensemble des êtres humains, aux projets totalitaires les plus fous comme l’histoire nous l’a déjà bien montré ».

Extrait de la leçon “Harcèlement et discrimination” du manuel de CM1 de Nathan

Cette dérive totalitaire se déploie en France avec la complaisance active de nos dirigeants

L’enfer, c’est pour nous aussi. Nos ministres En Marche sont tellement aveuglés par la marche forcée vers le Nouveau Monde qu’ils en perdent eux-mêmes l’esprit.

On se croirait au spectacle des chansonniers. Mais non, ce sont nos ministres qui nous imposent des lois qu’« ils-elles » ne comprennent même pas.


- Source : Nice Provence Info

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