Encore des doubles standards des médias Fake News libéraux
La choquante affaire de Mateusz Piskorski
Les libéraux-fascistes de l’Union Européenne ont été scandalisés lorsqu’un tribunal de Moscou a condamné le mois dernier le chef de l’opposition Alexei Navalny à 30 jours de prison pour avoir organisé un rassemblement non autorisé dans la ville. Curieusement, ils sont absolument silencieux sur le cas de Mateusz Piskorski, un leader polonais de l’opposition anti-UE, qui est détenu dans des conditions difficiles – sans même aucune accusation – depuis plus d’un an.
Tout a commencé par une arrestation spectaculaire dans la rue Wilanowa à Varsovie, où M. Piskorski emmenait ses enfants à l’école ; deux voitures sont apparues, desquelles ont surgi des officiers masqués les armes à la main.
Piskorski est arrêté et, simultanément, les bureaux du parti Zmiana ont été saccagés et pillés. Des attaques semblables avaient été faites sur les appartements des leaders du parti.
Peu de temps après, les médias ont signalé que Piskorski avait été arrêté pour avoir espionné au profit de l’Irak, la Chine et / ou la Russie. Pourtant, aucune preuve pour cela n’a été présentée et il n’a même pas été accusé.
L’argument le plus solide sur lequel se base l’accusation comme prétexte pour l’enfermer, souvent dans le froid, l’isolement sans même une alimentation adéquate, est l’affirmation qu’il existe une «forte probabilité que le suspect commette un crime».
Pour sa part, Piskorski a déclaré que ce sont la CIA et l’OTAN qui décident de ce qui se passe en Pologne. Il reste rebelle, malgré les efforts flagrants pour le casser, et cela vise en partie à intimider les autres Polonais pour leur faire accepter le stationnement des missiles américains en Pologne, faisant de l’ensemble du pays une zone de guerre potentielle, en particulier compte tenu de la doctrine « first strike » de l’OTAN et de la tentative en cours «d’encercler» la Russie avant une telle attaque.
Le journal Wyborcza a déclaré que le motif de l’arrestation était dû au fait que le parti de Piskorski avait planifié de protester contre le sommet de l’OTAN à Varsovie. Piskorski était supposé rencontrer en Russie des agents de renseignement russes et collecter de l’argent pour organiser des manifestations anti-OTAN en Pologne.
Le journal a rapporté que le procureur avait accusé Piskorski de « tenter d’influencer l’opinion publique en Pologne », ce qui, de la part d’un politicien, est inacceptable !
Un certain nombre de députés européens, à la fois de «l’extrême gauche» et de «l’extrême droite», ont écrit une lettre ouverte aux autorités polonaises demandant la libération de Piskorski. Les parlementaires, indignés par l’emprisonnement de Piskorski, ont à nouveau rappelé aux autorités polonaises que «la Pologne en tant que membre de l’UE est tenue de respecter le droit à la liberté d’expression qui est à la base de la Charte européenne des droits fondamentaux. Ce droit comprend la liberté de tenir des opinions et de recevoir et diffuser des informations et des idées sans ingérence des autorités publiques et indépendamment des frontières des États.
Malgré tout, jusqu’à présent, un homme est encore en prison et il ne sait toujours pas pourquoi. Mais les médias fake News « libéraux » n’ont d’yeux que sur les accusations portées contre la Russie et sont aveugles sur le scandale en cours en Pologne.
En vérité, Piskorski est le premier prisonnier politique du Parti au pouvoir Droit et Justice. Il est détenu en isolement en raison de son point de vue sur les relations polono-russes et sa forte opposition à l’adhésion de la Pologne à l’OTAN.
Malheureusement, cette position n’est pas partagée par un nombre important de patriotes polonais, dont certains voient encore la Russie comme une menace plus grande pour la Pologne que Bruxelles ou Washington ou le libéralisme en général. Les opinions politiques ne sont cependant pas importantes ici. Ce qui importe, c’est la liberté et la démocratie, et les deux sont amoindries par la persécution de Mateusz Piskorski.
Traduction : Avic – Réseau International
- Source : Geopolitica (Russie)