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Pour Manuel Valls, « le Front national n’aime pas la France »

Auteur : Gabriel Robin | Editeur : Walt | Mercredi, 18 Févr. 2015 - 13h36

« Je crois que le Front national n’aime pas la France, que ses propositions détruiraient ce que nous sommes et la couperait encore une fois de son projet historique et de sa place en Europe et dans le monde », a déclaré, toute honte bue, le Premier ministre sociétaliste Manuel Valls. Se muant une nouvelle fois en l’apologiste d’un front anti-national, Manuel Valls perd tout sens commun et déshonore sa fonction de Premier ministre. Le Premier ministre s’inscrit dans la droite ligne de Nicolas Sarkozy en utilisant les plus hautes fonctions de l’État comme un tremplin pour mener campagne et idéologiser l’exercice du pouvoir. Il ne fait pas preuve de la retenue nécessaire à l’accomplissement de ses missions et méprise le parti qui mobilise aujourd’hui, sur son seul nom, le plus grand nombre d’électeurs.

UMP et PS aiment-ils la France alors qu’ils ont bradé nos souverainetés politique et monétaire aux institutions bruxelloises ? Aiment-ils la France quand ils ne prennent aucune mesure pour endiguer la terrible immigration de masse qui s’abat chaque année sur nos côtes ? Aiment-ils la France lorsqu’ils détricotent les programmes d’enseignement de l’histoire en réduisant au maximum les passages relatifs à nos grands hommes ? Aiment-ils la République et ses valeurs lorsqu’ils détruisent sans vergogne le principe méritocratique en prônant la discrimination dite « positive » sur des critères ethniques ? Aiment-ils la France lorsqu’ils laissent Coulibaly agir alors qu’il aurait dû être derrière les barreaux d’une prison ? Non, je ne le crois pas.

De quoi le Front national est-il coupable, si ce n’est de dénoncer avec rigueur et méthode les errements du gouvernement et de son prédécesseur ? Aujourd’hui plus que jamais, le péché ultime du politiquement correct consiste à faire la démonstration de l’échec de tout un système et, pire encore, de ses contradictions. Les libertés d’expression et d’opinion sont menacées par un terrorisme intellectuel presque sans égal dans l’Histoire de France, toutes nos traditions sont ridiculisées ; et quand Manuel Valls dit que le Front national veut couper la France de son projet historique, il omet de préciser que ce projet est le sien et qu’il consiste à sortir la France définitivement de son histoire plurimillénaire.

Oui, les patriotes aiment la France et la République, mais ils les aiment pleines de sens. Manuel Valls pratique une politique freudienne : à de multiples totems antirépublicains (comme l’absence de préférence nationale) s’ajoutent de multiples tabous (parler réellement de l’absence d’assimilation des populations immigrées, faute de leur avoir transmis l’amour d’une grande France). Nous n’avons pas de leçons à recevoir de la part de ceux qui brisent méthodiquement l’âme de notre pays, laquelle a fait sa grandeur et permis son rayonnement. Nous aimons la France, et elle nous le rendra. Quant à l’Europe, que Manuel Valls évoque, elle revivra par les nations libres.


- Source : Gabriel Robin

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