Le vœu des judéo-sionistes pour la France : une bonne guerre civile en 2015
On le sait depuis longtemps, les juifs français constituent la diaspora la plus sioniste de tout le monde juif. Autant dire la plus extrémiste, la plus islamophobe et arachnophobe. Cependant, le Sionisme français bat aujourd’hui de l'aile.
Jadis seule idéologie dominante en France, l’émancipation des Musulmans français et les ratés d’Israël ont permis, même timidement encore, à une autre voix discordante de se faire entendre. Une voix légaliste, humaniste et soucieuse de ce droit international que l’État hébreu n'a eu cesse de piétiner allégrement et impunément depuis sa création criminelle en 1948.
Pourtant cette communauté est plutôt choyée en France. Organisée en véritable aristocratie républicaine, ses membres se considèrent au-delà de la loi et de la citoyenneté du commun des mortels français. Il suffit de se rappeler, pour s'en convaincre, qu'ils ont réussi à faire statuer le Conseil d’État en moins de deux heures, montre en main, afin d'interdire un spectacle humoristique.
Du jamais vu dans aucun régime totalitaire, ne parlons même pas d'un régime bien démocratique et réputé plutôt bureaucratique comme celui qui prévaut en France.
Cela dit, il faut reconnaître que leur souci sécuritaire est légitime. Bien quand même qu'il soit paradoxal vu que la crispation identitaire, origine de cette guéguerre communautaire, est conséquence directe de leur effort de sape de la citoyenneté française sur des bases ethniques, religieuses ou sociales.
Réconfortant de ce fait l’idéologie sioniste dans ce qu'elle a de plus cynique et mortifère dans la mesure qu'elle arrache les juifs de leur lieu d'habitation d'origine afin de les acheminer vers Israël, pays en danger existentiel permanent et dans lequel les juifs sont systématiquement menacés.
En vérité le vrai danger qui pèse aujourd’hui sur les juifs du monde entier vient d'abord de cette faillite morale du judaïsme moderne.
Une faillite totale et exhaustive. Et l’état de lieu est sidérant surtout que la relève ne sera certainement pas francophone. A moins que, en érudition, Bernard-Henry Lévy succède au Maimonide ; en philosophie : Spinoza laisse la place à Finkielkraut ou qu'en politique : Meyer Habib occupe celle de Disraeli.
Tout un abîme donc qui ne peut s'expliquer que par la destruction des valeurs juives ancestrales que le Sionisme se devait d’annihiler avant de mettre les juifs au service d'un projet militariste, ségrégationniste et expansionniste et qui, ironie du sort, se savait d'avance condamné.
En fait au-delà de certains coups d’éclats à caractère crapuleux, comme les escroqueries répétitives au Carbon, au Fovi ou à la Tva, le champs d'excellence de cette engeance post-sioniste est plutôt réduit.
Tant de contradictions et surtout d'avaries sociopolitiques qui, certes, peuvent justifier cette folie collective qui semble s'emparer d'un peuple historiquement rationnel et réfléchi.
Quoi qu'il en soit, le mot d'ordre aujourd’hui dans le milieu judeosioniste français est à la guerre civile. Pensée, sublimée et même légitimée elle est présentée comme une nécessité nationale indispensable pour que la France guérisse nous dit-on de son « identité malheureuse », ou pour qu'elle se prémunisse de son « suicide » probable, autant dire que cette guerre est devenue une ordonnance médicale remboursée, nous jure-t-on, à la fois par l'histoire ainsi que par la Sécurité sociale.
Et pour arriver à cette fin, tous les moyens sont bons. Livres, Essais, Romans, Conférences ou Sites internets tout est en effet au service de cette optique belliciste, espérant rabattre ainsi la haine sociale ou politique contre leurs compatriotes musulmans. L’allégorie macabre du petit coq juif victorieux par élimination de ses conquérants, racontée par le Rabin Rav Choya, se chargera du reste, pensent-t-ils.
Et bien que tous ces scenarii suicidaires sont validés par une extrême droite française aveuglée par une « bougnoulophobie » maladive frôlant souvent l'obsession insufflée par sa nouvelle présidente en chef, il reste tout de même que les intéressés eux mêmes, français musulmans ou pas, semblent résister à ce choc annoncé, voire calculé.
Décevant davantage ces nouveaux proxénètes de guerre qui, pour l’année 2015, ont fait pour la France un seul vœu : une très bonne guerre civile.
- Source : Cide