Fatima Allaoui, débarquée de l'UMP pour crime de lepénisme
« Mme Allaoui, conseillère régionale UMP de Languedoc-Roussillon (…) a admis avoir adhéré il y a un mois, à un parti d’extrême droite. Dans ces conditions, sa responsabilité de secrétaire nationale lui est retirée ».
C’est par ces quelques mots lapidaires signés de Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente déléguée du parti, que l’UMP a annoncé retirer sa charge de secrétaire nationale à Fatima Allaoui. Une façon aussi pour Nathalie Kosciusko-Morizet, la machine à perdre, de marquer son territoire face à Laurent Wauquiez, deuxième numéro 2 de l’UMP, réputé plus à droite. C’est le symptôme d’une véritable guerre de clan qui a commencé au sein de la formation présidée par Nicolas Sarkozy.
On appréciera l’expression « un parti d’extrême droite », très vague, qui permet de tirer à vue sans en dire d’avantage. Parce que le parti « d’extrême droite » en question n’est autre que le SIEL, micro parti insignifiant, fondé par Paul Marie Coûteaux et rattaché au Rassemblement Bleu Marine. En réalité ce micro parti est certes souverainiste mais plutôt gaulliste et pas si éloigné de Chevênement, auprès duquel il a puisé un certains nombre de ses cadres aujourd’hui au FN, dont le vice président Floriant Philippot.
Mais voilà, à l’UMP on voit rouge dès que parait au loin la couleur bleu marine. Qui plus est quand une personne dont le nom est « Fatima Allaoui », de consonance peu européenne, rejoint la droite nationale. Serait-on xénophobe à l’UMP ?
Fatima Allaoui se consolera, elle a plus d’avenir politique au FN qu’à l’UMP.
- Source : Xavier Celtillos