Toutes les mesures scientifiques s'opposent à la propagande cataclysmique politique
Cette fois, c'est parti. Le rouleau compresseur de la désinformation climatique s'est mis en branle et, dans les jours, les semaines et les mois qui vont suivre, va nous laminer sous le poids de ses annonces climato-cataclysmiques. Un vrai festival de terreur-fiction surréaliste nous attend.
Et pourtant, la période estivale avait été paisible : pas un zélote du brûlot mondial à l'horizon. Il faut dire que le temps, assez peu avenant, n'était guère propice aux élucubrations sur un hypothétique réchauffement climatique. Hélas, comme les hirondelles sont annonciatrices du printemps, la fin de l'été nous a apporté le retour des prédicateurs de l'apocalypse climatique.
Le coup de semonce a été donné fin août à Montréal. Initié par l'Organisation météorologique mondiale qui, contrairement à son nom, n'est pas une organisation scientifique mais bien une branche politique de l'ONU impliquée notamment dans la création du GIEC, s'est tenu un congrès dont les conclusions sont tout simplement cataclysmiques.
Selon ces experts en divinations assistées par ordinateurs, des vagues de 20 à 40 mètres viendront balloter les bateaux, le niveau des océans montera de 6 mètres à cause de la fonte du Groenland, les turbulences aériennes vont au moins doubler, la température moyenne de la Terre va augmenter d'environ 2 degrés d'ici 2050 (certains disent même 5,6 degrés), les événements extrêmes vont augmenter et s'accentuer : il y aura davantage de pluies plus fortes, de périodes de grands froids, de vagues de chaleur et de sècheresse intenses. Al Gore, grand spécialiste de l'hystérie climatique médiatique n'aurait pas fait mieux.
La phase 2 a commencé par une déclaration de Ban Ki-Moon, secrétaire général de l'ONU (tiens, tiens), qui a convié les dirigeants politiques, d'entreprises, financiers et de la société civile, à participer à New York, au siège des Nations Unies, à un sommet sur le réchauffement climatique.
Le but était simple : préparer le terrain pour réussir à obtenir un nouvel accord contraignant de type Kyoto lors des négociations qui se tiendront à Paris en 2015. Il s'agit de politique, de pouvoir, de gouvernance mondiale et d'argent. De beaucoup d'argent. La science du climat n'a rien à voir là-dedans, si ce n'est qu'elle est déformée, dénaturée et corrompue afin d'être utilisée comme instrument politique de pression et de persuasion. Et Ban Ki-Moon, autoproclamé explorateur et climatologue d'ajouter, la larme à l'œil qu'il a « constaté de visu les effets du réchauffement climatique dû à l'Homme aux quatre coins de la Terre, de l'Arctique à l'Antarctique, des îlots menacés par la montée des eaux jusqu'à la fonte des glaciers du Groenland, en passant par l'avancée du désert en Mongolie et au Sahel ».
Comme d'habitude, pour stopper cette horreur, il faut réduire les gaz à effet de serre, renforcer les mesures préventives déjà en place et qui n'ont servi à rien, en créer de nouvelles (surtout des taxes) et enfin, se mobiliser pour lutter contre les sceptiques et les groupes de pression. Peut-être devrait-on réinstaurer la guillotine et le bûcher ? J'en connais plusieurs qui craqueraient volontiers l'allumette.
Dans la grande panoplie des événements pour lobotomisés climatiques, n'oublions pas la Marche Mondiale pour le Climat, qui a eu lieu deux jours avant le sommet de New York organisé par Ban Ki-Moon et qui a fait exploser la quantité de CO2 émise ce jour-là dans le monde entier. En effet, comme tout un chacun le sait pertinemment bien, c'est lorsque l'on dort que l'on produit le moins de CO2. Toute activité physique, même cérébrale, entraîne une augmentation du rejet de ce gaz, injustement affublé de tous les maux de la Terre.
Heureusement, ces éructations cataclysmiques ne se produisent que dans les mondes virtuels créés par les climatologues modélisateurs. Lorsque l'on sait que ces modèles climatiques sont faux à plus de 98%, et qu'aucune de leurs prédictions - je dis bien aucune - ne s'est avérée, on peut douter de la sanité de ceux qui nous inondent de cette propagande éhontée et de ceux de nos dirigeants qui semblent y croire dur comme fer.
Sur Terre, la température moyenne n'a pas augmenté depuis près de 18 ans (19 années, selon une récente étude) et elle serait même en légère baisse. Ces observations gênent au plus haut point les thuriféraires du réchauffement climatique anthropique et plus de 40 théories censées expliquer ce « plateau de températures » ont été proposées à ce jour. Toutes ont rapidement été invalidées. Malgré toutes leurs contorsions linguistiques et statistiques, et bien qu'ils minimisent la signification de cet événement, les climatologues du GIEC ont été obligés de reconnaître cet arrêt dans la montée des températures. Les courbes mesurées s'écartent complétement des modèles informatiques censés nous effrayer au plus haut point. Elles contredisent également toutes les prédictions sur la progression future des températures du globe, qui relèvent désormais davantage de l'astrologie informatique que de la science.
Pire. Durant cette « pause », comme disent les « réchauffistes » persuadés que les températures vont rapidement repartir à la hausse, des quantités considérables de CO2 ont été émises dans l'atmosphère. La concentration de ce gaz à effet de serre - le Vilain de l'histoire dont il faut diminuer la production et qu'il faut taxer un maximum - n'a cessé de croître et ce, sans effet aucun sur les températures, démontrant, s'il le fallait encore, qu'il n'est pas responsable d'un hypothétique réchauffement climatique anthropique.
Le niveau des océans, quant à lui, n'a pas bougé de manière statistiquement significative depuis les 50 dernières années, comme le montrent les travaux de l'éminent physicien et géologue Suédois Nils-Axel Mörner. Les glaciers terrestres ont des cycles de vie variables, grandissant puis diminuant au fil des fluctuations climatiques. C'est aussi vrai pour les glaciers du Groenland qui subissent, en ce moment, une phase de fonte. Ce retrait des glaciers a ainsi permis la découverte de restes archéologiques datant des vikings, démontrant que la température était plus élevée à cette époque qu'aujourd'hui. Selon des études récentes, les glaciers alpins n'existaient quasiment pas à l'époque d'Hannibal et le recul du Mendelhall Glacier, en Alaska, a laissé derrière lui les restes d'anciennes forêts, vieilles de 1200 à 2350 ans, qui avaient poussé à des périodes bien plus chaudes qu'aujourd'hui. Décidément, l'étude des glaciers ne concorde pas avec la doxa climato-réchauffiste.
La banquise arctique, qui selon certains aurait dû disparaître totalement en 2008, 2013 ou 2014 est toujours là. Elle se porte de mieux en mieux, pour la seconde année consécutive, et sa fonte est bien moins importante que prévue. Rappelons que la fonte actuelle a débuté en 1850-1860, à la sortie du Petit Âge Glaciaire. Au contraire des observations de l'explorateur Ban Ki-Moon, la quantité de glace en Antarctique ne cesse d'augmenter depuis plus de 30 ans, les études satellitaires montrent que le désert du Sahel recule et que la quantité de verdure sur notre planète augmente depuis plus de 20 ans. Eh oui, tout l'inverse du discours officiel.
Toutes les mesures scientifiques effectuées à ce jour s'opposent totalement à la logorrhée catastrophiste des marchands d'apocalypse de tous poils. Hélas, elles n'empêcheront pas la fausse propagande cataclysmique de se répandre insidieusement, grâce à la puissante machine médiatique onusienne aidée par les nombreuses ONG qui en dépendent financièrement. Espérons qu'un jour, cette escroquerie à l'échelle mondiale sera enfin dévoilée et que la vraie science du climat - celle qui n'est pas dévoyée par et pour le politique - pourra s'exercer en toute sérénité, loin des pressions médiatiques, financières et politiques qui lui font tant de tort.
- Source : István E. Markó