Les quatre (vraies) raisons de la diabolisation d'Alain Soral
La presse dominante aurait-t-elle enfin touché le fond du caniveau ? Au vu de la dernière campagne contre Alain Soral, on peut légitimement le penser.
Le procédé est à la fois sordide et malhonnête : diffuser des échanges privés (un selfie nu et des SMS) péchés sur le blog d'un paparazzi lié à l'extrême droite israélienne et sur plusieurs sites sionistes, tout en s'abstenant de mentionner un courriel envoyé par la victime présumée qui remet pourtant toute cette « affaire » en perspective.
Il révèle une fois de plus jusqu’où les journalistes sont capables d’aller pour salir un homme et discréditer son combat politique.
Il montre aussi que porter un projet de réconciliation socio-ethnique, de défense du travail contre le capital financier et d’indépendance à l’égard d’Israël suffit pour devenir l’homme à abattre aux yeux des élites mondialistes et de leurs valets médiatiques. Cet acharnement en dit long sur leur volonté de laminer la contestation sociale et politique et il faut bien reconnaître que cette manipulation se révèle pour l’instant gagnante.
Rapide passage en revue des bénéfices médiatiques (à court terme) de cette campagne sordide.
Première raison : en finir avec l’un des chefs de file de la dissidence
On doit reconnaître un mérite aux mondialistes : celui de savoir reconnaître leurs vrais ennemis. Les élites politico-médiatiques ne cachent pas leur volonté d’éliminer Alain Soral. À l’université d’été 2013 du Parti socialiste, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, s’en était déjà pris nommément à Alain Soral ainsi qu’à Dieudonné. Elles sont depuis passé à la vitesse supérieure avec un objectif concret : taper les résistants au portefeuille. Les médias mainstream font les choux gras du montant des sommes pharamineuses qu’Alain Soral pourrait devoir verser pour cette dernière affaire dépassant les 100 000 euros et s’ajoutant à celles de ses autres condamnations, le tout signifiant sans doute sa ruine – avec en prime une peine de prison ferme.
Seconde raison : torpiller le projet de réconciliation nationale
La première chose à faire est évidemment de se demander à qui profite le crime. Hasard du calendrier ou attaque programmée, cette entreprise de déstabilisation arrive à point nommé en débutant le jour même où est annoncé le projet de création de Réconciliation nationale. Comme nous l’avons détaillé dans un précédent article, le but de cette nouvelle formation politique est d’éviter la guerre civile en France par une politique de main tendue en direction des populations issues de l’immigration post-coloniale, et de combattre la perspective d’une Troisième Guerre mondiale en s’attaquant à l’idéologie du choc des civilisations qui justifie les guerres de l’Empire contre les peuples d’Orient. L’objectif officieux de cette campagne de sabotage étant de faire monter en sous-main le Front national, pro-sioniste et néoconservateur et donc inoffensif pour le système de domination. Habituée des plateaux télé (et pour cause), Marine Le Pen a d’ailleurs traité par le mépris le projet politique de Dieudonné et d’Alain Soral en doutant fermement de ses chances de succès.
Troisième raison : diviser (la dissidence) pour mieux régner
C’est hélas un objectif déjà totalement atteint. En dévoilant certains détails de la vie privée d’Alain Soral, les médias ont donné des arguments à ceux qui contestent sa légitimité à l’un des postes clé de la dissidence. Cet étalage a précipité des ruptures – notamment celle de LLP –, créé des divisions, avivé des rancoeurs et déplacé le débat sur un terrain personnel éludant les questions politiques de fond qui, seules, peuvent faire avancer la réflexion. S’ils sont peu quantifiables, les dégâts n’en sont pas moins lourds et durables : la division ne profite qu’à l’adversaire.
Quatrième raison : par amalgames successifs, disqualifier la contestation sociale et politique
La criminalisation par assimilation est un procédé classique employé par les médias mainstream : dis-moi qui tu soutiens, je te dirai qui tu es, et malheur à toi si c’est un paria. Si cette méthode est intellectuellement malhonnête, elle est en revanche politiquement efficace et d’autant plus que la personne en question est ostracisée. Les déclarations d’Étienne Chouard à propos d’Alain Soral lui ont valu un net discrédit et ont laminé du coup le crédit politique de ses thèses, pourtant sensiblement différentes de celles défendues par E&R. Seule échappatoire pour Étienne Chouard : se dédouaner en critiquant Soral, mais on ne peut que douter de ses chances de pouvoir se laver à bon compte de toute accusation de soralisme vu la mauvaise foi de ses détracteurs.
Certains remettent déjà en cause la sincérité de sa confession et la jugent trompeuse. Judith Bernard défend Étienne Chouard ? Elle se voit à son tour frappée d’infamie et sommée de s’expliquer… et tente de s’en sortir en évoquant « l’indulgence coupable de Chouard à l’égard de Soral ». Sans davantage de succès puisqu’elle se voit encore accusée de « réitérer son soutien à Étienne Chouard »… Le physicien Jean Bricmont, ardent défenseur de la liberté d’expression et par ce fait soupçonnable de complaisance « rouge-brune », avait en son temps fait les frais de cette technique de « culpabilité par association » qu’il a par ailleurs longuement analysée. On voit clairement le sens de ce manège sans fin et l’on devine que celui qui aura l’imprudence de soutenir Judith Bernard subira le même sort que les précédents.
La violence de ces attaques qui ne sont pas sans rappeler « les heures sombres de l’Inquisition » est à la mesure de la peur des élites mondialistes vis-à-vis de la montée de la contestation sociale. Leur pouvoir est d’autant plus fragile qu’il ne repose pas sur l’assentiment populaire et s’exerce aux dépens de la majorité pour le bénéfice exclusif d’une minorité. Pour cette raison, cette campagne ressemble à une tentative désespérée d’étouffer la résistance populaire au système de domination et il se pourrait même qu’elle se retourne finalement contre ses promoteurs du fait de la bassesse et de l’inconsistance de leurs attaques. L’avenir proche nous le dira.
- Source : Nicolas Bourgoin