John Paul Le Pers propagandiste du régime déguisé en journaliste
Mardi 25 novembre 2014, dans la soirée, était diffusé un documentaire intitulé « Immigration et délinquance – la fabrique des préjugés » sur la chaîne France 2. Je dois avouer que je n’ai pas eu le courage de regarder l’intégralité de ce reportage-propagande, caractéristique du service public français. Je voudrais revenir sur l’une des séquences amusantes que je vous invite à visionner et dont le caractère contre-productif a manifestement échappé à l’auteur du reportage.
Une expérience de psychologie sociale est appliquée à un échantillon de gamins. Les marionnettes de Richard, Thomas, Ahmed et de la maîtresse jouent une tranche de vie simplifiée dans un petit théâtre de guignols, sous le contrôle d’une psychologue. La marionnette-maîtresse cherche à savoir qui a volé une trousse dans le cartable de Richard pendant la récréation et les enfants sont invités, par un vieux monsieur sympathique qui anime le théâtre, à donner leur avis. Que pensez-vous qu’il arriva ? Cette mise en situation bon enfant, c’est le cas de le dire, atteste que le bon sens – préambule de la vérité – sort de la bouche de nos enfants, conformément à l’adage populaire. Ce que ne peuvent ou ne veulent pas admettre ces pseudo-journalistes ou psychologues à la petite semaine, c’est que le phénomène qu’ils nomment bêtement stéréotype ou préjugé chez les enfants devrait être considéré comme une déduction fondée sur leur expérience ou plutôt sur l’expérience restituée de leurs parents.
Ces très jeunes enfants sont bien plus malins que ce que pense le gogo bien pensant John Paul Lepers. Ils sont simplement dépourvus de tabous et de la contrainte mentale du politiquement correct, contrairement au journaliste et à la psychologue qui assistent à l’expérience. Il aurait d’ailleurs été intéressant de monter la même saynète face à un public adulte – pourquoi pas les parents de ces mêmes enfants. A la question « selon vous, qui a volé la trousse de Richard? », il y a fort à parier que personne n’aurait osé désigner la marionnette d’Ahmed. Contrairement aux enfants, les adultes sont inhibés par la doctrine morale antiraciste qui règne depuis plus de trente ans dans notre pays (il faut maintenant y rajouter la peur de tomber sous le coup du délit d’opinion et la hantise d’être poursuivi par la 17ème chambre du TGI de Paris). De fait, au lieu de demander « ces enfants sont ils racistes? » la question judicieuse d’un journaliste courageux devrait être « comment a-t-on pu, nous adultes, en arriver à un tel déni de la réalité qui nous interdit de dire ce que nous pensons, à savoir qu’il y a plus de chance que la trousse ait été volée par Ahmed? ».
Il convient de préciser que la question exacte posée aux enfants par le vieux monsieur animant le test était « que ceux qui pensent que c’est Ahmed qui a volé la trousse de Richard lèvent le doigt » et non comment le reprend aussitôt Lepers « les enfants ont répondu le voleur est Ahmed » ou encore « Ahmed est coupable ». Très maladroitement, ce pauvre Lepers, tellement habitué aux mensonges et la désinformation, ne peut s’empêcher de déformer les questions du test qu’il vient pourtant de montrer quelques secondes auparavant. La certitude selon laquelle il s’adresse à des moutons décérébrés est telle qu’il ne prend pas la peine de couper la vraie question posée lors du test.
Ce n’est pas la première fois que John Paul Lepers est complètement à côté de la plaque : Il ne se rend pas compte que le test, c’est lui et non les enfants. En effet, ce n’est pas tant l’échantillon des mioches qui constitue un test sur les stéréotypes, c’est bien lui, le journaliste-militant qui illustre magistralement l’emprise du déni dans les médias et l’usage de la mauvaise foi dès qu’il s’agit de traiter de la corrélation entre immigration et délinquance.
- Source : Guillermo Dias