L’AIPAC se vante de son influence quasi totale sur le Congrès
On s’est dit qu’on allait traduire ça, que ça pourrait pas faire de mal aux Français qui ont la tête dure.
Chez nous, on a aussi un AIPAC, mais on n’a pas le droit de le dire. Alors on dira le FAIPAC, le french AIPAC. (La Rédaction d’E&R)
L’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) se vante une fois de plus ouvertement du succès de son opération d’influence étrangère consistant à payer nos représentants pour promouvoir les intérêts d’Israël.
Le groupe de lobbying a publié mercredi une vidéo dans laquelle il se vante d’avoir « soutenu 362 candidats et gagné dans toutes les primaires où un candidat était en lice ». « Nous avons aidé nos amis à gagner et nous avons battu 11 candidats anti-israéliens », ont-ils ajouté.
AIPAC endorsed 362 candidates and won in every primary we had a candidate on the ballot!
— AIPAC ????????????????????? (@AIPAC) November 6, 2024
We helped our friends win and defeated 11 anti-Israel candidates.
Being pro-Israel is good policy and good politics! ???????????????? pic.twitter.com/XEHPYWN3L2
« Je crois fermement qu’aucun candidat ne gagne une élection tout seul », déclare dans la vidéo la députée Sarah K. Elfreth, qui a reçu 4,2 millions de dollars de l’AIPAC pour sa campagne dans le troisième district du Maryland.
« Je tiens à exprimer ma sincère gratitude à cette communauté pour m’avoir aidée à accéder au Congrès et à garantir à tous que vous aurez un ami de longue date ».
« Quand l’AIPAC arrive, c’est comme si quelqu’un vous avait jeté un radeau de sauvetage », déclare John McGuire, représentant du 5e district de Virginie, financé par l’AIPAC.
Comme l’a fait remarquer Thomas Massie, député du Kentucky, au début de l’année, presque tous les membres du Congrès ont une « baby-sitter de l’AIPAC » qui les guide sur la manière de voter dans l’intérêt d’Israël. « C’est le seul pays qui fait cela », a déclaré M. Massie.
Congressman Thomas Massie reveals to Tucker Carlson that his Republican colleagues have an “AIPAC babysitter” to ensure they vote in the interests of Israel at all times.
— AF Post (@AFpost) June 7, 2024
“It’s the only country that does this,” Massie adds.
Follow: @AFpost pic.twitter.com/zNOA35t32u
M. Massie a déclaré l’année dernière que l’AIPAC devrait s’enregistrer en tant qu’agent étranger en vertu de la loi sur l’enregistrement des agents étrangers (Foreign Agents Registration Act).
« Je n’accepte pas l’idée que l’AIPAC ait le droit d’interférer dans une élection américaine au nom d’un pays étranger », a déclaré M. Massie.
WATCH: GOP Rep. Thomas Massie says AIPAC should have to register as foreign agents under FARA.
— Chris Menahan ???????? (@infolibnews) December 6, 2023
"I actually won't accept the premise that AIPAC has the right to interfere in an American election on behalf of a foreign country." pic.twitter.com/G3Rn8uPk1J
L’AIPAC a dépensé plus de 300 000 dollars pour attaquer Massie lors de cette élection, mais il a tout de même été réélu.
Traduction E&R
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Le bal des faux-culs
par Dominique Delawarde
Les résultats
5 jours après le déroulement du scrutin, si l’on connaît le nom du futur président, le dépouillement n’est toujours pas terminé et les résultats officiels ne sont donc toujours pas publiés. Selon Bloomberg, sur 147,3 millions de suffrages dépouillés, Trump en a obtenu 75,6 millions contre 71,7 millions à Kamala Harris. Une bonne dizaine de millions de voix, et peut être davantage, ne sont toujours pas dépouillés, principalement dans les États de l’Ouest américain.
Cela n’a pas empêché la publication de résultats partiels, presque définitifs, en sièges :
- Grands électeurs : 312 à 226 pour Trump
- Sénat : 53 (+4) à 46 (-4) pour les républicains 1 siège non encore attribué
- Chambre des représentants 216 (+1) à 208 (-1) pour les républicains, 11 sièges non encore attribués – Gouverneurs : 27 à 23 pour les républicains.
L’ampleur de cette victoire de Trump est cohérente avec celle de 2016. Et avec le record de voix du vote populaire obtenu par un candidat républicain en 2020 (74,2 millions de voix) et qui est déjà battu en 2024. (+ de 80 millions de voix probables et peut être davantage à la fin du décompte).
En revanche, côté démocrate, cette défaite de 2024, fondée sur un effondrement du vote populaire par rapport aux résultats de 2020 (81,2 millions de voix en 2020 contre 71,7 en 2024 ???) n’est pas très cohérente, ce qui conduit à imaginer que le résultat des démocrates proclamé en 2020 était fortement surévalué, autrement dit, qu’il relevait d’une fraude électorale massive.
Il est vrai que le vote par correspondance avait été majoritaire en 2020 en raison de la crise sanitaire et que le vote par correspondance est, par nature, celui qui facilite la pratique de la fraude électorale. J’avais écrit le 13 novembre 2020, une lettre évoquant ce problème.
• https://www.voltairenet.org/article211634
Les faits, les chiffres et les résultats observés aujourd’hui tendent à confirmer cette analyse de novembre 2020, fortement contestée en juin 2021 sur le plateau de Cnews par messieurs Morandini, Posternak et leur clique d’admirateurs. Ces braves gens ne se sont pas illustrés ce jour-là par leur clairvoyance et leur sens du débat, en me virant du plateau TV.
Ce dont je me suis délecté hier, c’est de visionner l’émission présentée par le site Tocsin avec les excellents Clémence Houdiakova, Régis de Castelnau et Alexandre Langlois :
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À ceux qui doutent encore de l’influence de l’AIPAC (America-Israël Public Affairs Comittee) dans le résultat des élections législatives US, l’AIPAC se vante d’avoir soutenu 362 candidats, tous élus, et d’avoir contribué à l’élimination de 11 candidats hostiles à Israël.
La lecture de cet article du 8 novembre explique le jusqu’au-boutisme pro-Israël d’un Congrès états-uniens corrompu par l’argent de la diaspora sioniste :
Chacun peut désormais comprendre comment les lobbies US pro-Israël ont pu, depuis l’assassinat de John Kennedy et son remplacement par le sayan Lyndon Baines Johnson, 36e président des États-Unis en 1963, prendre progressivement le contrôle quasi total du Congrès US en finançant les campagnes électorales des parlementaires, en utilisant le chantage (affaire Epstein), ou en usant de corruption avec les milliards de la diaspora. C’est comme ça, et pas autrement que les USA sont devenus, au fil du temps, un quasi-proxy d’Israël.
Et maintenant…
Trump ne rentrera en fonction que le 20 janvier prochain, s’il est toujours vivant… Les néocons démocrates sont tellement «démocrates» qu’on peut s’attendre à tout, après 3 tentatives ratées.
Aucun de ses projets ne pourra commencer à se réaliser avant cette date. Et il ne disposera des pleins pouvoirs assurés que pour une durée de deux ans avant qu’une nouvelle élection législative dite de «mi-mandat» ne puisse éventuellement limiter son pouvoir. S’il veut vraiment agir, il devra donc le faire vite et fort.
Il y a fort à parier que Trump réglera ses comptes avec l’État profond US d’une part et avec certains États de l’UE dont les dirigeants ont directement ou indirectement par le biais des médias subventionnés, fait campagne contre lui.
S’agissant de l’État profond, Trump avait exposé son plan dès mars 2023 dans un message vidéo repris aujourd’hui et traduit en français sur le lien ci-dessous.
• https://www.nouvelordremondial.cc/2024/11/09/trump-expose-son-plan-pour-decimer-letat-profond
S’agissant des États de l’UE dont les dirigeants ont collaboré avec ses adversaires et ont applaudi plus ou moins discrètement à toutes les actions entreprises contre lui, Trump retiendra probablement quelques noms. Celui d’Emmanuel Macron et de Madame von der Leyen seront probablement parmi les têtes de liste des «collabos» globalistes. En revanche, les noms de Victor Orban et de Robert Fico pourront être comptés parmi ceux de ses amis et soutiens sincères.
Trump n’apprécie pas la guerre qui coûte cher et n’a pas rapporté pas grand-chose aux USA depuis bien longtemps. Il est un des rares, et peut être même le seul président US, à ne pas avoir initié de guerre lors de son premier mandat. Il faut aussi se souvenir qu’à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le 24 septembre 2019, Donald Trump avait clairement choisi son camp, exprimé sa vision du monde et déclaré la guerre aux mondialistes en disant :
«Comme mon pays bien-aimé, toutes les nations présentes dans cette enceinte ont une histoire, une culture et un héritage qu’elles chérissent et qui méritent d’être défendus et célébrés, et qui nous donnent une force et un potentiel particulier. Le monde libre doit embrasser ses fondations nationales. Il ne doit pas chercher à en faire table rase et à les remplacer…»
Il avait ajouté quelques secondes après : «Si vous voulez la liberté, soyez fiers de votre pays, si vous voulez la démocratie, accrochez-vous à votre souveraineté, si vous voulez la paix, aimez votre nation. Les chefs d’état avisés font toujours passer l’intérêt de leur propre pays en premier. L’avenir n’appartient pas aux mondialistes, l’avenir appartient aux patriotes. L’avenir appartient aux nations indépendantes et souveraines qui protègent leurs citoyens, respectent leurs voisins et acceptent les différences qui rendent chaque pays spécial et unique».
Trump est aussi et surtout un homme d’affaire qui va privilégier l’économie plutôt que la guerre tous azimuts et tous prétextes, chère aux néocons globalistes.
S’agissant des guerres en cours, il va chercher au mieux à y mettre un terme, au moins à en désengager les USA.
S’agissant d’économie, Trump sait mieux que le couple Macron-Lemaire ce qu’est une dette de 36 000 milliards de $, un déficit budgétaire de plus de 2000 milliards de $ et un déficit commercial de 1100 milliards de $ dont 285 avec la Chine et 225 avec l’UE. Il va chercher à réduire ces déficits et à relocaliser les entreprises pour développer l’emploi et revitaliser l’économie US.
Le désengagement des USA en Ukraine et la volonté de Trump de réduire le déficit commercial avec l’UE sont de très mauvaises nouvelles pour les européens, nouvelles qui surviennent alors que les pays moteurs de l’UE (Allemagne, France) connaissent déjà des difficultés non seulement économiques mais aussi sociales et sociétales liées à la mauvaise gouvernance, aux sanctions boomerang contre la Russie, à une immigration mal maîtrisée, à un isolement croissant sur le plan des valeurs bizarrement qualifiées de progressistes, et sur leur soutien inconditionnel à un État génocidaire.
L’UE risque fort de se trouver en guerre économique sur trois fronts : contre la Russie et la Chine avec lesquelles elle a pris ses distance pour complaire à ceux qu’elle croyait être de bons alliés, les USA ; mais aussi désormais avec les USA eux-mêmes qui chercheront par tous les moyens à prospérer sur le dos, et donc au détriment de l’UE. C’est aujourd’hui que va prendre tout son sens la plus célèbre des citations du président Mitterrand : «Les Français ne le savent pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort».
Le bal des faux culs
Comme de bien entendu, les dirigeants pourtant néocons et globalistes européens, se sont bousculés pour baiser dans les premiers les mains et les pieds du nouveau futur maître des USA, après l’avoir combattu de toute leurs forces par le biais de leurs médias subventionnés. La lecture des messages de félicitation des uns et des autres est tout à la fois édifiante, affligeante et amusante.
Les agences de presse russes, sans le dire, se sont beaucoup diverties à compiler ces messages dans lesquels l’hypocrisie atteint des sommets :
• https://tass.com/world/1868017
Seuls les journalistes grand-public, les bobos et les «peoples» français, forcément plus intelligents que les autres, n’ont toujours pas compris ce qui était arrivé et continuent bêtement à attaquer, avec la rage de ceux qui se sont trompés, le futur président US dans leurs émissions ou leurs articles, contribuant ainsi à aggraver l’actuel et futur isolement de la France, quitte à aggraver aussi les taxes qui seront prises pour réduire les importations françaises aux USA. Ce sont nos producteurs de vins et spiritueux ou de fromages qui vont être contents !…
Merci, chers médias grand-public, chers bobos et chers peoples français de défendre si bien les intérêts de votre pays !
Vous êtes un peu lourds à la détente et imperméables à la compréhension des situations, mais au moins, vous êtes prévisibles, car constants dans l’erreur et dans le soutien que vous apportez au néoconservatisme, au mondialisme et au sionisme, tant en Ukraine qu’en Orient et dans les domaines politique et économique. Les émissions de LCI au matin même du scrutin présidentiel US, animées par le sieur Darius Rochebin, perdu dans ses fantasmes pro-Harris étaient un pur régal ! Merci monsieur Rochebin de nous avoir fait rire le 5 novembre sur l’élection US et de nous faire rire tous les jours sur l’énormité des fake news que vous tentez de répandre sur l’Ukraine depuis plus de deux ans.
- Source : Renegade Tribune (Etats-Unis)