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Samedi, 28 Sept. 2024

Julian Assange est libre après un accord passé avec la Justice Américaine

Auteur : Le Média en 4-4-2 | Editeur : Walt | Mardi, 25 Juin 2024 - 16h37

Le célèbre lanceur d’alerte et fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a conclu un accord de plaider-coupable avec la justice américaine, mettant potentiellement fin à des années de détention au Royaume-Uni. Cet accord, qui doit encore être validé par un juge mercredi, pourrait permettre à Assange de retrouver sa liberté après plus de cinq ans d'incarcération.

Julian Assange, le lanceur d’alerte et fondateur de WikiLeaks, a conclu un accord de plaider-coupable avec la justice américaine.

Un Accord Crucial pour Assange

Poursuivi par les autorités américaines pour la diffusion de centaines de milliers de documents confidentiels, Julian Assange, citoyen australien, doit comparaître devant un tribunal fédéral des îles Mariannes, un territoire américain dans le Pacifique. Il devrait plaider coupable de « complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale ». Selon des documents judiciaires rendus publics dans la nuit du 24 au 25 juin, cet accord pourrait permettre à Assange de purger une peine de 62 mois de prison, une durée déjà couverte par sa détention préventive.

Une Audience Décisive à Venir

L’audience pour fixer la condamnation de Julian Assange est prévue mercredi matin à 9 heures (heure locale) dans l’archipel. Si l’accord est validé, Assange pourra quitter libre le tribunal et rentrer en Australie. Selon WikiLeaks, Assange a quitté lundi le Royaume-Uni et la prison de haute sécurité de Belmarsh. Une vidéo diffusée par l’organisation montre Assange montant à bord d’un avion à l’aéroport de Stansted. Cet avion doit faire une escale à Bangkok avant de poursuivre vers Saipan, aux îles Mariannes.

L’annonce de cet accord a suscité de nombreuses réactions. WikiLeaks a salué la nouvelle, soulignant les sacrifices d’Assange pour défendre la liberté d’informer. « Julian Assange est libre », a proclamé l’organisation, rappelant que ses révélations ont souvent mis en lumière des actes de corruption et des violations des droits humains. Christine Assange, la mère du lanceur d’alerte, a exprimé sa reconnaissance pour la fin imminente du calvaire de son fils, mettant en avant l’importance de la diplomatie discrète dans ce dénouement.

Une Bataille Judiciaire de Quatorze Ans

Cet accord marque la fin d’une saga judiciaire qui dure depuis près de quatorze ans. En 2010, WikiLeaks a publié plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, révélant notamment une vidéo montrant des civils tués par un hélicoptère américain en Irak.

Depuis son arrestation en 2019 après sept ans passés dans l’ambassade d’Equateur à Londres, Assange a lutté contre son extradition vers les États-Unis. En juin 2022, le gouvernement britannique avait approuvé son extradition, mais Assange avait obtenu le droit de faire appel.

Une Nouvelle Vie pour Julian Assange

Si l’accord est validé, Julian Assange pourra enfin quitter la prison et rejoindre sa famille en Australie. Son épouse, Stella Assange, a exprimé une immense gratitude envers ceux qui ont soutenu leur combat pour la liberté. Pour Assange, ce sera une fin bienvenue à des années de détention et d’isolement, et un retour à une vie normale avec sa famille.

***

Julian Assange : Le journaliste qui défia tous les empires du mensonge – retour sur un homme d’exception

Découvrez l'œuvre de Julian Assange, qui a révélé des crimes de guerre et défié les empires mondiaux. Malgré la calomnie et l'emprisonnement, son combat pour la transparence continue. En 2022, le Canard réfractaire vous retrace l'œuvre de Julian Assange et de Wikileaks.

Julian Assange, informaticien australien devenu journaliste, a lancé WikiLeaks pour dévoiler les crimes de guerre des États-Unis en Irak et en Afghanistan, mais aussi des millions de documents dévoilant les méfaits cachés de tous les empires du monde. Ses vidéos ont fait le tour du monde, défiant l’État profond. Pour faire taire toute parole journalistique libre, les États-Unis et leurs alliés en ont fait un exemple : ils l’ont accusé de viol sans preuve, calomnié, torturé, emprisonné, espionné et accablé de parodies de Justice. Les Etats-Unis demandent son extradition que la « Justice » britannique leur a accordée bien volontiers. Ils veulent le condamner à 175 années de prison ! En attendant que ce prisonnier politique trouve la mort dans une cellule américaine, son avocat a été heurté par un train sans que la police n’y voit malice.

par Jacqueline


- Source : Le Média en 4-4-2

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