Au-delà de la propagande : L’attaque du Hamas du 7 octobre, entre mythes et réalités (Vidéo)

Le 7 octobre 2023, le Hamas a mené une attaque meurtrière contre des kibboutz en Israël, faisant des centaines de morts. Cependant, une enquête approfondie menée par Al Jazeera a révélé que certaines des allégations les plus choquantes entourant l'attaque, telles que des bébés décapités et des femmes éventrées ou violées, étaient infondées. Pire, Tsahal a tué des civils qui tentaient de fuir...

L’enquête d’Al Jazeera a confirmé que le Hamas avait commis de véritables crimes lors de l’attaque du 7 octobre. Cependant, l’un des aspects les plus significatifs de l’enquête a été la découverte de crimes qui ne se sont pas produits. Il est extrêmement préoccupant que ces révélations aient été pratiquement ignorées par la presse occidentale.

L’enquête a également soulevé des questions sur la réponse de Tsahal, l’armée israélienne, à l’attaque. Il a été confirmé que Tsahal a ouvert le feu sur 70 véhicules, tuant toutes les personnes à bord. Cependant, il est toujours inconnu combien de civils israéliens tentaient de fuir parmi ces personnes.

Il est important de souligner que les allégations infondées entourant l’attaque du 7 octobre ont eu des implications importantes pour d’autres vagues d’histoires d’atrocités qui ont commencé à se répandre rapidement, en particulier concernant la violence sexuelle. Ce film ne dit pas qu’il n’y a pas eu de viol le 7 octobre, mais il n’y a tout simplement pas de preuve pour étayer les allégations de viol généralisé et systématique.

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L’armée israélienne était informée des plans du Hamas du 7 octobre

Un document récemment divulgué atteste que l'armée était même informée du nombre de prisonniers que le groupe palestinien prévoyait d'enlever.

Le rapport intitulé “Detailed End-to-End Raid Training”, compilé par la Division Gaza de Tsahal & distribué le 19 septembre 2023 était connu des hauts responsables des services de renseignement.

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L’armée et les services de renseignement israéliens disposaient de renseignements détaillés sur le plan du Hamas visant à attaquer Israël et à faire des prisonniers des semaines avant l’attaque du 7 octobre, révèle un document qui vient de faire surface.

Selon Kan News, le rapport, intitulé “Detailed End-to-End Raid Training”, a été compilé par la Division Gaza de l’armée israélienne, distribué le 19 septembre 2023, et était connu des hauts responsables des services de renseignement.

Le document passe en revue les intentions du Hamas, et décrit en détail la série de manœuvres menées par les unités d’élite du groupe palestinien.

Selon Kan News, ces exercices comprenaient des simulations de raids sur des postes militaires et des kibboutzim, l’enlèvement de soldats et de civils, ainsi que les conditions de détention des prisonniers une fois introduits dans la bande de Gaza.

Le document aurait même inclus “le nombre de civils et de soldats que le Hamas prévoyait d’enlever”.

“Des sources de sécurité ont déclaré à Kan News que le document était connu de la direction des services de renseignement, tout au moins à la Division de Gaza”, indique le rapport de l’agence de presse.

Kan News ajoute que les responsables du renseignement israélien ont surveillé les exercices du Hamas à Gaza et documenté les opérations que le groupe prévoyait de mener après avoir investi les postes militaires et pénétré sur le territoire israélien.

“Les responsables du renseignement israélien qui ont surveillé les manœuvres ont détaillé dans le document les étapes consécutives à l’entrée en Israël et à la prise de contrôle des postes, déterminant que la consigne est de remettre les soldats capturés aux commandants de la compagnie”, indique le rapport. “Le nombre d’otages prévu”, précise le document, “se situe entre 200 et 250 personnes”.

L’attaque du Hamas contre Israël a fait plus de 1 100 morts et 250 otages. La guerre menée ensuite par Israël contre la bande de Gaza a tué plus de 37 000 Palestiniens, détruit une grande partie des infrastructures civiles de l’enclave, et donné lieu à des accusations de génocide par les plus hautes instances.

On pense que des failles dans le dispositif de sécurité israélien, ainsi qu’une éventuelle négligence de la part de hauts fonctionnaires, sont les principales raisons pour lesquelles les avertissements de la Division de Gaza n’ont pas été suivis d’effet.

Deux ans avant l’attaque du Hamas, Israël a construit une nouvelle barrière de sécurité sophistiquée qui, associée à la connaissance qu’avait la Division de Gaza des intentions du mouvement palestinien, était censée contrer cette attaque.

La barrière a cédé le 7 octobre, soulignant ce que le Jerusalem Post israélien a appelé “une grave négligence en matière de renseignement et de sécurité”.

Les conclusions de cet échec devraient être présentées au chef d’état-major de l’armée israélienne dans les semaines à venir, alors que la pression publique dans le pays reste forte pour en savoir plus sur l’échec de l’armée lors de l’attaque du Hamas.

La Haute Cour d’Israël a rendu dimanche une ordonnance provisoire enjoignant au contrôleur de l’État Matanyahu Englman de conclure son enquête sur les manquements de l’armée israélienne et de l’agence de sécurité Shin Bet le 7 octobre.

Le fils du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Yair, s’en est pris à la Cour, affirmant qu’une “trahison” avait pu se produire avant le 7 octobre, et que son père n’avait pas été informé.

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Source : Middle East Eye, Traduction : Spirit of Free Speech

Image en vedette : Capture d’écran. Des Palestiniens et des combattants du Hamas courent vers le checkpoint d’Erez, entre la bande de Gaza et Israël, après qu’il a été pris par le Hamas, le 7 octobre 2023 (AFP/Majdi Fathi)