Sergueï Lavrov dénonce les atrocités commises par les nazis au pouvoir à Kiev
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a participé à une table ronde des ambassadeurs consacrée à la crise ukrainienne. Lors de cette rencontre, il a dénoncé les violations des droits de l'homme en Ukraine et a appelé à une discussion franche et ouverte sur le sujet.
Selon Sergueï Lavrov, la crise ukrainienne est le résultat d’une « guerre hybride » menée par l’Occident contre la Russie, avec le régime de Kiev comme acteur principal. Il a rappelé que les nazis ont pris le pouvoir en Ukraine il y a 10 ans, lors d’un coup d’État anticonstitutionnel, et ont immédiatement éliminé le statut de la langue russe en tant que langue régionale. Les habitants de Crimée et du Donbass ont refusé de reconnaître ce régime illégitime, ce qui a entraîné l’envoi de rebelles et de combattants armés dans ces régions.
Le ministre russe a également souligné que les autorités ukrainiennes ont qualifié les habitants du Donbass de « terroristes » et ont lancé une opération antiterroriste contre eux il y a 10 ans. Cette opération a entraîné des bombardements de quartiers civils et l’utilisation de l’aviation et de l’artillerie. En outre, des bataillons volontaires nationalistes, tels qu’Azov et le Secteur droit, ont participé à cette opération.
Sergueï Lavrov a déploré que les enquêtes sur les crimes commis en Ukraine n’aient pas été menées jusqu’au bout, en particulier sur l’incendie d’Odessa, au cours duquel 48 personnes ont été brûlées vives. Il a également accusé les pays occidentaux d’avoir fermé les yeux sur les violations des droits de l’homme en Ukraine et de fournir des armes au régime de Kiev, ce qui est devenu une norme.
En conclusion, le ministre russe a appelé à une discussion franche et ouverte sur la crise ukrainienne et a assuré que la Russie n’avait rien à cacher. Il a également dénoncé les accusations selon lesquelles la Russie se préparerait à envahir le monde entier, qualifiant ces allégations d'« absurdes » et d'« inopérantes ».
- Source : Le Média en 4-4-2