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Vendredi, 22 Nov. 2024

Stratégie et mode de fonctionnement des acteurs globalistes du Nouvel Ordre Mondial: Désinformation médiatique (partie 4)

Auteur : Jean-Yves Jézéquel | Editeur : Walt | Lundi, 25 Mars 2024 - 12h22

Méthodes de désinformation médiatique

Les médias officiels inféodés vont commencer à jouer leur double jeu en enquêtant sur la corruption des politiques et des gens directement au pouvoir. Les « élites » qui manipulent en coulisses les politiques chargés d’être sur le devant de la scène, sont par le fait même hors de cause. Les commanditaires ne sont pas de véritables journalistes d’investigation : ce sont des milliardaires qui possèdent les journaux, les télévisions et tous les organes majeurs médiatiques, ceux-là mêmes qui ont financé les campagnes des politiques incriminés et fait en sorte que les « corrompus » soient là où ils sont, c’est-à-dire aux commandes … 

L’information, depuis ses origines, a été prise en otage par l’élite qui avait ainsi accès à la connaissance en excluant d’office les classes sociales laborieuses. Il était plus facile de garder le pouvoir en maintenant le peuple dans l’ignorance. Pour manipuler facilement le savoir, l’élite pensait qu’elle était inspirée pour interpréter la réalité. 

Plus le mensonge est énorme et mieux il sidère ! Puis, viendra éventuellement la rétractation discrète.

Les médias officiels inféodés au système balancent régulièrement de fausses informations, délibérément, comme on en a eu des centaines sur l’Irak, l’Afghanistan, l’ex Yougoslavie, la dernière guerre en Syrie ou comme on en a tous les jours encore sur le Venezuela ou la Corée du Nord, sur l’Ukraine et la Russie, ou sur les Chinois à travers les Rohingyas… Il s’agit bien évidemment de saboter le récalcitrant, l’ennemi, celui qui ne veut pas se soumettre à la « prédominance » indiscutable du dominant. Puis, lorsque la vérité éclate de manière trop évidente, on procède à une rétractation discrète, timide, en dernière page ou en fin de JT, quand le flagrant délit n’est pas contestable. Mais quoi qu’il arrive, peu importe : le but était de faire passer le mensonge dans la conscience collective. Une fois que le mensonge a fait son œuvre, lorsqu’il a opéré son impact sur les consciences, il est trop tard, car le mal est fait et laissera son empreinte sur les personnes manipulées, celles-ci ne remarquant même pas, la plupart du temps, le démenti apporté. 

Des sources non confirmées ou non contrôlées deviennent des faits : les sites de télécommunications évoquent souvent des sources « non identifiées », « des sources gouvernementales » qui ont un parti pris ou un agenda qu’il faut favoriser. Parfois on en appelle à des « experts », lorsque la contestation risque d’être immédiate ! Mais on ne fournit jamais de contre-expertise dans l’information. L’information transmise par ces sources n’est généralement soutenue que par une foi aveugle : rien n’est vérifié ! Du moment que l’information provient de tel ou tel endroit, elle est considérée comme parole d’évangile ! (Exemple: les services de communication du Pentagone ou de l’OTAN) Qui va vérifier aujourd’hui si une information est vraie ou pas, lorsque l’audimat fait la loi, lorsque l’information torrentielle est déversée dans les médias qui doivent chaque fois être les premiers à dégainer leur arme de destruction massive !? 

L’Omission calculée : Lorsqu’une opération de désinformation dérape, on l’ignore, on fait comme si elle n’avait pas existé, on pratique à son égard une « omission ». Cette pratique de langue de bois est également largement répandue sur les plateaux de télévision. Il est important de revêtir le mensonge de rationalité… 

La distraction et la fabrication de la pertinence : lorsque la vérité va immanquablement atteindre la conscience publique, les médias vont se surpasser pour enterrer toute remontée de la vérité vers la conscience collective et cela en utilisant immédiatement la distraction diversion. Le Mal, en toute liberté, « surmédiatise » un sujet cible qui n’a aucun rapport avec la vérité menaçant de faire irruption dans les vigilances. Le psittacisme pratiqué en boucle est là pour faire penser que si les médias insistent à ce point, c’est parce que le sujet est d’une grande importance, alors qu’il ne l’est pas !

Tactiques malhonnêtes lors de débats devenus rarissimes : ceux qui détiennent la véritable information, passent généralement à travers les mailles du filet médiatique. Ceux qui savent, ne peuvent que rarement exprimer leur savoir ou leur point de vue. Les personnes les plus intéressantes ne sont que rarement invitées sur les plateaux de télévision. Chacun sait que le journaliste Frédéric Taddei a été viré de France Télévision pour cause de non soumission à la loi de la manipulation et de la désinformation imposée par les prédateurs au pouvoir et que pour cette raison, il est allé travailler sur RT France, une chaîne de la télévision russe qui, à son tour, a été virée du sol européen et interdite de diffusion ! En revanche, on verra presque toujours, mis en avant, les serviteurs du système comme les BHL, Minc, Attali et ce genre de personnes qui marchent au son de la trompette ultra libérale globaliste au service du Nouvel Ordre Mondial. Les médias savent qu’ils pourraient perdre leur crédibilité s’ils ne permettaient pas, de temps en temps, à certains invités, d’avoir des points de vue différents : c’est « l’opposition contrôlée »… Mais, dans ce cas, on placera toujours l’invité sur la défensive en rendant ainsi difficile pour lui d’exposer ses idées et de les défendre ! Les dés sont à chaque fois pipés !

Les experts de la télévision sont formés à la « stratégie d’Alinsky », une sorte de Machiavel moderne. Alinsky disait qu’il était possible de détruire un système, qui était lui-même construit sur des mensonges, en utilisant des mensonges encore plus élaborés et en ignorant ouvertement l’éthique ?  Survolons quelques-uns de ses principes.

1 – Le pouvoir n’est pas seulement ce que vous avez, mais ce que l’ennemi s’imagine que vous avez. 

L’opposant est mineur face aux médias qui se présentent comme majeurs ! Ils cherchent à convaincre l’adversaire que sa lutte est insensée, perdue d’avance, futile. Le petit ne peut pas avoir raison face au grand ! Mais, le petit David a vaincu le géant Goliath. Le petit David doit donc faire croire qu’il a sa méthode et son secret capable de vaincre le colosse… L’ennemi va imaginer ce que vous avez !

2 – Ne jamais sortir de son domaine de compétence et d’expérience, mais sortir l’ennemi du sien. 

Chaque fois que je prends la parole, je sais de quoi je parle ; je connais parfaitement mon sujet et personne ne pourra me mener en bateau en me faisant dire ce que je ne dis pas. J’ai étudié à fond la question que j’aborde ; j’ai recherché les informations là où elles se trouvent ; j’ai lu des études documentées, des travaux de recherches universitaires… J’ai fait des années d’études sur les sujets que j’aborde. 

Le Mal qui veut arriver à ses fins doit être bloqué partout : toute question piège doit-être détournée par une réponse en forme de question piège. Cette technique de la question piège est couramment utilisée contre les personnes que l’on interroge au hasard d’une émission d’information (comme les « micro-trottoirs »). Les questions pièges sont là pour détourner l’attention de celui qui est interpellé et pour écourter le temps qui lui est imparti. De cette façon, il n’aura pas l’occasion d’exprimer réellement son opinion mais permettra au manipulateur d’exprimer la sienne…

3 – L’ennemi doit se ranger à vos propres règles. 

Le Mal de la désinformation cherchera toujours à cibler la crédibilité et la réputation de son opposant par des accusations malveillantes et hypocrites. Si le Mal peut attraper son opposant, même sur un sujet insignifiant, il créera la possibilité de nouvelles attaques et éloignera complétement le débat de sa véritable finalité. 

4 – Le ridicule est l’arme la plus puissante contre l’homme menteur. 

L’utilisation du ridicule, sans argument de fond, est presque impossible à contrer, parce que le ridicule est censé être irrationnel. Il met l’opposition en fureur. Cette réaction est à l’avantage de celui qui utilise le ridicule. Cette technique amène l’opposant à faire des concessions.

5 – Votre public doit apprécier votre stratégie. 

Lorsqu’on veut prendre la parole, il est certain qu’un don d’orateur est un avantage, car l’orateur connaît les effets du langage, la force des mots, les styles utilisés pour varier l’attention de ceux qui écoutent ainsi que les « bottes » humoristiques qui font mouche et qui touchent à tous les coups l’opposant déconcerté…

6 – Une tactique trop utilisée devient un handicap. 

La meilleure règle dans ce domaine est celle d’être juste et d’être vrai comme passionné par ce que l’on dit. C’est le juste avec lui-même et le passionné qui peut mobiliser l’attention et une écoute favorable. Le vrai est plus facile à maîtriser que le faux : le faux risque à tout moment de faire tomber celui qui ment dans une contradiction impossible. Celui qui est vrai est cohérent et convainquant, car il habite alors ce qu’il dit. 

7 – Maintenez la pression en utilisant tous les événements du moment. 

Il est important de maintenir l’opposition dans l’incertitude. Quand le Mal qui est le maître, contrôle une approche, frappez-le, non pas frontalement mais en utilisant son propre élan, avec quelque chose d’inattendu. Ne donnez jamais à votre contradicteur la possibilité de se reposer, de se recentrer ou de se réorganiser. Utilisez tout événement du moment pour soutenir votre position. Provoquez une crise et ne la laissez pas s’échapper. 

8 – La menace de quelque chose est généralement plus terrifiante que la chose elle-même. 

Il est intéressant de ménager l’inconnu, le suspens, le non-dit, car l’adversaire de la vérité va dépenser beaucoup d’énergie à vouloir entendre le scénario catastrophe que vous ne sortirez pas. Pendant ce temps-là, vous pourrez ignorer l’insistance de l’opposant et continuer tranquillement à exposer votre point de vue sur des chemins qui ne seront plus du tout investis par votre ennemi…

9 – Une pression constante sur l’opposition. 

Lorsque vous exercez une pression sur votre adversaire, vous l’obligez à prendre position et à commettre des erreurs parce qu’il est alors placé sur la défensive. C’est vous qui allez triompher si c’est vous qui êtes attaquant et l’adversaire en défense. 

10 – Si vous poussez une idée négative assez fortement et assez profondément, elle trouvera son opposition. 

Celui qui est contraint à utiliser la violence, a toutes les chances de provoquer contre lui un élan de sympathie populaire pour la cause violentée. Aujourd’hui, des mouvements comme celui de Macron ou les révolutions de couleur, utilisent cette technique dans le débat politique pour arriver à leur fin. C’est ce qui a été largement utilisé pour justifier la guerre de Syrie ou la guerre contre la population russophone du Donbass en Ukraine ou pour justifier la supériorité de Macron sur tous les autres candidats aux présidentielles et très particulièrement sur la candidate du Front National diabolisé comme violent et fasciste, alors qu’en réalité le mondialisme de Macron est encore plus fasciste que le nationalisme de Lepen…

11 – Le prix d’une attaque réussie est une alternative constructive. 

Personne ne peut avoir tout seul la solution à un problème complexe. Les militants légitimes sont souvent attaqués, par des mouvements comme celui de Macron, qui leur disent qu’ils n’ont pas « La solution » au problème qu’ils dénoncent ! Etant donné que l’adversaire Macroniste, ou autre, n’aura pas non plus dans ses poches « La solution » recherchée, il faut donc rejeter les arguments dans leur ensemble, en sachant qu’il y a de fortes chances pour que les faits présentés soient vraisemblablement démontés. 

12 – Trouver la cible. 

Si vous pouvez identifier une tête, la tête du serpent que vous traquez, vous avez déjà gagné, mais il n’y pas d’autre solution que celle de la couper. Coupez la tête du leader et de son réseau de soutien et le combat sera gagné. Isolez la tête de tout mouvement de sympathie. Les partisans sectateurs de la tête en question s’exposeront fatalement, parce que le sentiment sectaire engendre une forme de fanatisme ou culte de la personnalité. Si vous pouvez traquer une tête clairement identifiée, celle d’une personne individuelle, alors vous décapiterez la force du mouvement à combattre. Il est inutile de s’attaquer à des organisations ou à des institutions. Dans l’exemple de Macron, ce n’est pas La Renaissance qu’il faut attaquer mais Macron en personne : c’est lui qui est la tête visible tout en ayant ses lacunes, ses tares, ses défauts, ses magouilles, ses coups tordus… Même si en coulisses les manipulateurs de la Haute Finance sont les maîtres du jeu, il leur faut tout de même une incarnation, une tête visible. Sans cette tête visible, sans cette incarnation, l’objectif resterait inatteignable ! Le Mal a son Messie, son Eglise, son clergé, ses serviteurs dévoués… 

La désinformation sur Internet 

Les trolls d’Internet sont la nouvelle pratique de plus en plus utilisée. Ils sont également appelés « commentateurs payés » ou « blogueurs payés ». Des multinationales les emploient, mais aussi des Gouvernements et des partis politiques. 

1 – La technique tu troll consiste à faire des commentaires scandaleux avec une intention de diversion ou dans l’objectif de frustrer les personnes en les plaçant dans une réaction émotionnelle négative. 

2 – Le prédateur troll se présente tout d’abord comme un partisan de la vérité et de la liberté, puis il fait des commentaires qui discréditent totalement le courant d’idées qu’il attaque…

3 – Il domine toujours les discussions : le troll s’insère dans des « discussions Web productives afin de les noyer et frustrer les personnes impliquées. » (Alt-Market : USA)

4 – Le troll pratique les réponses pré-écrites : il reçoit « une liste ou une base de données avec des points de discussion pré-planifiés conçus comme des réponses généralisées et trompeuses face à des arguments honnêtes. Lorsqu’ils les publient, leurs mots semblent étrangement en plastique et bien récités. » (Alt-Market) 

5 – On a à faire à de fausses associations : le « Troll cheval de Troie ». Par exemple : on va appeler ceux qui militent contre Macron et son mouvement, des « pro fascistes » ; ou bien, autre exemple, on va appeler ceux qui dénoncent les attentats sous fausse bannière, comme des « conspirationnistes »; associant délibérément des mouvements politiques opposés à « l’ultra libéralisme » avec des racistes et nationalistes d’extrême droite. Le rejet est obtenu et on dissuade les gens d’aller examiner les faits objectivement. 

6 – La fausse modération : en prétendant être la « voix de la raison », le troll va avancer un argument présentant des aspects évidents de cohérence mais qui au final va détourner les gens de ce qui est réellement vrai en les conduisant dans une zone où la vérité devient tout à fait « relative » et sujette à caution ! 

7 – L’argument de l’homme de paille. « Le troll accusera son opposition de souscrire à un certain point de vue, même s’il ne le fait pas, puis attaquera ce point de vue. Ou encore, le troll mettra des mots dans la bouche de son opposition, puis réfutera ces mots spécifiques. » (Idem) 

La meilleure façon de casser la désinformation, c’est de connaître ses méthodes. La désinformation est un mal. Ce Mal qui est utilisé par quelqu’un pour faire le mal, a des effets destructeurs sur la personne qui l’utilise. Les trolls ne savent pas comment gérer leurs méthodes lorsqu’elles sont découvertes et déconstruites sur le Web. Habituellement ils choisissent de disparaître sans laisser de trace. 

La pratique de la manipulation, de la désinformation, des « fakes news », du troll, entraîne les personnes dans une pathologie dangereuse, celle d’une identification au mensonge et identification à celui qui est le « père du mensonge » : la dualité advenue, le Mal en soi. Le mensonge est la négation même de tout ce qui est vivant. L’espèce humaine ne peut pas survivre à ce mensonge devenu omniprésent dans les médias. 

La désinformation mène tout droit à la destruction pour la destruction. Elle ne menace pas seulement le fonctionnement de ce monde, elle nous rend vulnérables à la peur, et nous pousse à des comportements violents, à l’incompréhension de l’autre, de tout autre, et à la dégénérescence de tout ce qui est bon dans la personne humaine : elle conduit le monde à sa destruction. Ce mensonge de masses peut parfaitement conduire d’honnêtes personnes à commettre des atrocités contre d’autres personnes, ou contre elles-mêmes. On a vu cela en Ukraine, en Syrie, en Ex-Yougoslavie… Sans une avancée déterminante de la conscience, le mensonge de masses à travers les manipulations médiatiques devenues permanentes, vont installer ce mensonge comme s’il était devenu la vérité elle-même, réclamant de tout homme sa soumission et sa reconnaissance des Maîtres du Nouvel Ordre Mondial. « C’est la vérité qui rend libre » et cette « nouvelle vérité », ce mensonge devenu la « post-vérité » ne pourra qu’engendrer le malheur des esclaves. 

Les stratégies : la diversion 

C’est un élément primordial du contrôle social : la stratégie de la diversion. Elle consiste à détourner l’attention du peuple des problèmes importants et des réformes décidées par les élites politiques et économiques. Le flux continuel des distractions et des informations insignifiantes, voire fausses, est indispensable pour la mobilisation des esprits ou plutôt, pour l’immobilisation des esprits et du sens critique. 

La pratique d’une censure renouvelée

Les informations essentielles doivent être submergées par de fausses informations et par des informations sans importance mais présentées comme « importantes ». La totalité des médias officiels inféodés doit être mobilisée pour diffuser en boucle la même information truquée. La pluralité est apparente et on veut faire croire à une réalité de la démocratie en tant que liberté d’expression et liberté de la pensée, comme liberté de penser. Cette technique de la diversion s’applique en premier lieu au JT, principale source d’information du public qui travaille et qui n’a pas le temps d’aller voir ailleurs. 

L’information n’informe plus! 

Depuis 1990, l’information a été échangée par le magazine du commérage pour le commérage diversion. Dans un JT on peut trouver au mieux 2 à 3 minutes d’information. Le temps essentiel du JT est encombré de reportages très ouvertement partiaux, manipulés, menteurs et n’évoquant généralement que des faits divers sans importance réelle mais que l’on veut faire passer pour importants ; le JT utilise aussi de micro-trottoir et le reality-show sur la vie quotidienne, dans une perspective évidente de diversion. 

Les médias « officiels » inféodés au système répètent en boucle les mêmes sottises ! 

Dans n’importe quel mouvement social on a des « informations » qui passent leur temps à faire des « micros-trottoirs » sur les plaignants qui rabâchent leurs doléances, leur « ras-le-bol des grèves qui les empêchent de se rendre à leur travail », en ajoutant que « l’immense majorité des peuples européens est prise en otage par les grévistes minoritaires » ! Le mensonge est sans complexe, la manipulation de l’opinion publique sans vergogne : le système ultra libéral qui contrôle tout s’en donne à cœur joie, sans la moindre retenue ! Le résultat : il faut aller voir RT France, la télévision russe sur internet, pour être informé sur ce qui se passe réellement en Europe, et découvrir le contraire, c’est-à-dire la solidarité générale qui existe entre les personnes sur ces sujets majeurs de la vie sociale. Le comble, c’est qu’en même temps, nos impôts servent à entretenir arbitrairement une télévision « collabo » qui nous trahit ouvertement et qui ne fait qu’enrichir les milliardaires et les vendus comme ceux de la France macroniste…

La censure c’est l’idéologie fasciste ultra libérale en soi 

Plus besoin de censeurs. Ceux-ci ont été avantageusement remplacés par la « loi du marché », réglée sur  » l’audimat ». Le principe de rentabilité sacro-saint exclut le financement d’un vrai travail d’enquête réalisé par de vrais journalistes connaissant leur métier. Le reality-show et les micros-trottoirs font plus d’écoute avec un coût de production quasi nul. 

Les vrais événements sont présentés sous un angle « magazine ». Un sommet international s’intéressera aux détails de l’événement en délaissant complétement le fond de l’événement. Rien ne filtrera des échanges entre chefs d’Etats. Le peuple est là, attendant de savoir quelque chose de ce qui s’est dit et décidé en son nom, mais il n’est pas autorisé à savoir ce qui le concerne. Il est ouvertement exclu et largement infantilisé, considéré comme irresponsable et n’ayant aucun droit sur sa propre destinée. 

Avec un attentat ce sera la même chose : le peuple aura le droit à des micros-trottoirs sur les lieux du drame, des témoignages de passants, une interview d’un secouriste, d’un pompier ou d’un policier, mais absolument rien sur la vraie nature des faits et leur signification. D’ailleurs, personne n’est autorisé à se poser des questions et prétendre vouloir savoir ce qui se passe réellement. La sidération est l’objectif recherché et toute personne se posant de réelles questions de bon sens est jugée coupable de vouloir « excuser » le Mal (dixit Manuel Valls à l’occasion des attentats du 13 novembre 2015). Vouloir sortir de la sidération est blasphématoire pour le Pouvoir qui tient à garder les mains libres durant ce temps de la « sidération », pour imposer ses mesures liberticides allant toujours plus loin après chaque attentat…

Dans ce contexte de la manipulation permanente, seul le commerce a sa voix, seul ce qui est rentable et productif financièrement est exploité, le reste passe sous silence…

L’information est destructurée pour une mémorisation minimale 

La psychologie et les neurosciences savent que la mémorisation des informations par le cerveau se fait d’autant mieux que ces informations sont présentées de façon structurée et hiérarchisée. La structuration et la hiérarchisation de l’information sont aussi des principes de base enseignés à tous les étudiants en journalisme, dit en substance Watzlawick.

« Or depuis 10 ans, les journaux télévisés font exactement le contraire, en enchaînant dans le désordre des sujets hétéroclites et d’importance inégale (un fait divers, un peu de politique, du sport, un sujet social, un autre fait divers, puis à nouveau de la politique, etc.), comme si le but recherché était d’obtenir la plus mauvaise mémorisation possible des informations par le public. Une population amnésique est en effet beaucoup plus facile à manipuler… La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles. » (Watzlawick)

« On ne peut pas plaire à tout le monde » 

Comment plaire aux banquiers, aux syndicalistes, aux patrons, aux ouvriers, aux chômeurs, aux handicapés, aux chasseurs et aux chassés, aux voleurs et aux volés, aux dominateurs et aux dominés, qui tous ensemble écoutent les mêmes JT, les mêmes émissions de radio et lisent les mêmes journaux ou les mêmes revues ?

Comment par la suite peut-on continuer à entretenir les masses dans l’illusion si celles-ci, au contact du réel, peuvent réaliser qu’elles font l’objet d’une manipulation évidente ? Grâce à la dématérialisation des activités, on peut dissocier le réel du virtuel. 

« D’un point de vue historique, nous pourrions nous croire immunisés contre les entreprises de désinformation. Malheureusement, notre organisation sociale et technique nous empêche de bénéficier d’un hypothétique « effet d’expérience » collectif. En lisant Volkoff, on s’étonne par exemple de ne plus se souvenir de la polémique, vite étouffée il est vrai, qui, au cours de la campagne présidentielle de 1988, avait désigné François Mitterrand et ses sbires comme les responsables d’un montage télévisuel destiné à favoriser le vote socialiste par l’incrustation, dans les génériques des journaux télévisés de France 2, d’images subliminales du Président candidat. » (Watzlawick)

« La recomposition de nos appartenances et de nos références devient urgente. Comme le rappelle Mucchielli, cité par Volkoff, l’atomisation sociale favorise les manipulations de toutes sortes : « l’appartenance à des groupes cohésifs sert de rempart contre la propagande (par résistance du système des opinions individuelles lorsqu’il est soutenu par la sécurité de l’appartenance, et soumis, grâce aux échanges socio-affectifs, à un renforcement permanent) ». Mais ces groupes cohésifs, nous les avons éliminés les uns après les autres en détruisant systématiquement … les corps de métier, les patries, les familles, tous les ordres préexistants au choix individuel, et nous nous efforçons même de donner mauvaise conscience aux rares individus qui s’en réclameraient encore. » (Idem)

Les stratégies de la manipulation : créer des problèmes, puis offrir des solutions ! 

« Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics. » (Idem), ou la destruction du Code du travail par le détricotage du droit laboral… 

La stratégie du dégradé 

« Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement. » (Idem)

La stratégie du différé 

« Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire (pour ne pas dire injuste) est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. » (Idem)

Exemples : le passage à l’Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Les accords multilatéraux que les USA ont imposés en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005… La même chose est arrivée, doublée d’une trahison, avec l’expansion ultérieure de l’OTAN, compte tenu des promesses faites à Gorbatchev et aux dirigeants Français d’avant Sarkozy, comme aux dirigeants Allemands d’avant Merkel…

L’infantilisation systématique du peuple

Pourquoi ? 

« Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans. » (cf. « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »)

La fibre émotionnelle plutôt que le sens critique rationnel

Faire appel, non pas à l’intelligence émotionnelle, mais à l’émotion est une technique permettant d’évacuer le sens critique des individus. De plus, l’utilisation de l’émotionnel permet d’accéder à l’inconscient. C’est là que doivent s’implanter, à l’insu du conscient, les idées, les désirs, les peurs, les pulsions, ou les comportements conditionnés… 

Maintenir le public dans l’ignorance  

C’est là une traditionnelle et ancienne manière de faire très efficace : maintenir le peuple dans l’ignorance, c’est la garantie d’un pouvoir exercé infailliblement ! 

L’ignorance est la meilleure condition permettant la mise en œuvre de l’esclavage.
La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus médiocre possible, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes « inférieures » des classes « supérieures » soit et demeure infranchissable par les classes inférieures. Voilà assurément comment le dominant peut avoir de beaux jours devant lui au détriment du dominé !

Encourager le peuple à se complaire dans la médiocrité

Le niveau délabré des émissions de télévision et la manipulation généralisée, impriment dans le mental collectif, la mode du vulgaire et de la grossièreté… Les personnes ne savent plus parler leur langue correctement et encore moins l’écrire correctement… La langue d’un peuple c’est son âme. Ne plus connaître vraiment sa langue c’est ne plus connaître vraiment son âme ! Voilà la porte grande ouverte au collapsus civilisationnel de grande envergure ! Pour coller à son temps il faut adopter ses us et coutumes, ses modes, ses délires et ses travers également… Tout est fait pour créer cette décadence volontaire, ce délabrement des valeurs, une acculturation de masse, car le Pouvoir a impérativement besoin d’être dominant et prédominant. Aucun Pouvoir ne peut dominer un peuple cultivé. Les ruines de la culture sont essentielles pour la caste des oligarques au pouvoir : il faut donc non seulement l’encourager mais surtout l’organiser… L’ignorance réactualisée par la caste au pouvoir, aidée par le mensonge permanent, est la cause du Mal et de tous les malheurs de ce monde décadent.

Remplacer la révolte légitime par une culpabilité maladive 

Le système parvient à faire croire à l’individu que ce dernier est seul responsable de son malheur : à cause de l’insuffisance de son intelligence, la pauvreté de ses capacités intellectuelles, comme celle de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre l’idéologie fasciste du système économique ultra libéral, l’individu dévalorisé culpabilise ! En particulier le chômeur, copieusement culpabilisé et traité de « fainéant », « récidiviste », entre dans un état dépressif dont l’un des effets est justement l’inhibition qui désamorce efficacement toute velléité à agir. Sans action, pas de révolution envisageable et le tour est joué à merveille… La société tout entière est prostrée dans la pétrification et la culpabilisation… On peut tranquillement la conduire à l’abattoir !

A suivre …

Partie 1 : Stratégie et mode de fonctionnement des acteurs globalistes du Nouvel ordre mondial 

Partie 2 : Stratégie et mode de fonctionnement des acteurs globalistes du N.O.M.: Prédominance, dictature, esclavage des peuples 

Partie 3 : Stratégie et mode de fonctionnement des acteurs globalistes du N.O.M.: La dominance et la prédominance…mensonge et vérité

L'auteur, Jean-Yves Jézéquel, est psychanalyste, psycho-oncologue, pratiquant l’introspection analytique par les thérapies émotionnelles, les états modifiés de conscience (psychothérapie transpersonnelle, sophrologie analytique par l’hyperventilation, EMDR) depuis plus de trente ans… Sa formation universitaire de théologien a fait aussi de lui un spécialiste dans les questions concernant les spiritualités et les religions, domaine de compétence qu’il a continué à cultiver librement, émancipé de tout engagement confessionnel.


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