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Mercredi, 19 Mars 2025

Koursk : une retraite « en bon ordre » occidental...

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Mardi, 18 Mars 2025 - 15h09

Les 500 km2 glanés par les forces de l’OTAN – équipées de soldats ukrainiens – en 2024 ont fondu : il resterait moins de 250 km2 qui pèseront peu dans la future négociation. Qui en plus passera au-dessus de la tête des pauvres Ukrainiens.

« Ce n’est pas bon signe quand vous devez battre en retraite au milieu de votre propre offensive ». Hitler à propos de la bataille de Koursk (1943)

En vertu de la loi des équilibres – quand une dynamique est démolie, elle part de plus en plus vite dans l’autre sens –, les Russes se dépêchent de mettre les Ukrainiens à la porte, pour négocier ensuite en position de force. Pour ne rien devoir au camp otaniste.

Les pauvres Ukrainiens lâchés par l’OTAN ?

Cela n’empêche pas les ukrainophiles butés de considérer que cette fuite est une retraite « en bon ordre » (les mots de Zelensky), ou que tout est de la faute de Trump, qui aurait tordu le bras de Zelensky pour qu’il retire ses troupes de Russie. Un douloureux préalable à la paix, en quelque sorte. Presque le choix de Poutine, qui manipulerait le pauvre Trump, ce couillon.

Naturellement, ce sont les supputations de nos médias, en totale déroute éditoriale et morale. On pense au pauvre télésepctateur lambda qui a suivi la guerre sur TF1, France 2 ou BFM depuis trois ans, et qui ne comprend rien, mais alors rien de rien, à ce qu’il se passe.

Déjà à l’été 2024, la presse américaine savait que c’était plié. Chez nous, il a fallu attendre huit mois. C’est dire la taille du mensonge.

Le problème, c’est qu’il faut un jour revenir sur terre, à la réalité. Mais il y en a qui ne redescendent jamais, comme ce bon vieux Tytelman.

Tout le monde connaît le dicton, « errare humanum est, perseverare diabolicum ». On préférera perseverare cretinum. Comme la vérité appartient au terrain, et qu’il faut bien s’y plier un jour, TF1 a fait l’effort, en grinçant un peu des dents.

Sur place, c’est le sauve-qui-peut : les Ukrainiens, dans la nasse, abandonnent leur matériel, celui qui n’a pas été détruit par les drones. Il s’agit bien d’une guerre de l’OTAN.

Plus grave que le matériel, il y a les hommes. Les Ukrainiens, à l’image des Irakiens depuis 1991, piégés par le Pentagone (et les démocrates) depuis 2014, payent un lourd tribut à leur naïveté.

Personne ne peut se réjouir de cette guerre civile entre peuples frères, qui ont été divisés par ces diables d’Anglo-Saxons, qui feront toujours tout pour assujettir l’Europe et l’empêcher de se lier avec la Russie.

Nous finirons sur une touche optimiste, même si c’est une goutte d’humanité dans un océan de sang.

 


- Source : E&R

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