Israël reprend son agression contre Gaza et rompt le cessez-le-feu

L'occupation israélienne reprend son agression en bombardant Gaza sous blocus, faisant des dizaines de morts.

Tôt mardi, l’armée d’occupation israélienne a intensifié ses frappes aériennes sur la bande de Gaza, ciblant des zones résidentielles, des camps de réfugiés et des infrastructures publiques, après l’effondrement officiel du cessez-le-feu qui mettait fin à l’agression sur le territoire palestinien.

Des sources médicales palestiniennes ont fait état d’au moins 205 morts, dont la plupart sont des enfants, et de centaines de blessés dans le bombardement.

Le correspondant d’Al Mayadeen à Gaza a rapporté que des dizaines de frappes aériennes israéliennes simultanées ont touché plusieurs zones de Gaza en moins de dix minutes. Selon les informations recueillies, les missiles israéliens ont touché des maisons, des mosquées, des écoles et des abris de fortune, en particulier à Khan Younis et à Rafah.

Des incendies se sont déclarés dans les tentes des réfugiés à l’ouest de Khan Younis après les frappes directes israéliennes, provoquant la mort de nombreux civils pris au piège sous les décombres.

L’armée israélienne et l’agence du renseignement israélienne Shin Bet ont confirmé les attaques par le biais d’une déclaration officielle, affirmant qu’elles ont été menées sur ordre du gouvernement. Les médias israéliens ont cité un haut responsable affirmant que “le cessez-le-feu est terminé”.

Le Hamas a condamné cette nouvelle attaque, accusant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de reprendre une campagne génocidaire contre des civils non armés. Le mouvement a appelé la Ligue arabe, l’Organisation de la coopération islamique et les Nations unies à intervenir d’urgence, en demandant instamment l’application de la résolution 2735 du Conseil de sécurité de l’ONU pour mettre fin à l’offensive israélienne.

Des sources palestiniennes ont également fait état de la reprise des mouvements militaires israéliens le long du couloir Philadelphie, dans le sud de Gaza, faisant craindre une potentielle offensive terrestre.

La Maison Blanche a reconnu que l’occupation israélienne a consulté les États-Unis avant de lancer les frappes, mais n’a pas révélé les détails des discussions.

Les équipes de secours à Gaza peinent à répondre aux appels de détresse en raison d’une grave pénurie d’équipements et de véhicules opérationnels, privant de nombreux blessés de soins médicaux d’urgence.