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Que sont-ils devenus? Ariel Sharon, toujours «enfermé» après son attaque cérébrale de 2006

Auteur : 20 minutes | Editeur : Stanislas | Mercredi, 24 Juill. 2013 - 23h15

Après avoir tenu le devant de la scène internationale, ils ont (relativement) disparu des radars médiatiques. Cet été, «20 Minutes» vous raconte ce qu’ils sont devenus. Cette semaine, Ariel Sharon...

Il ne fait plus partie de la vie politique depuis plus de sept ans, et pourtant, Ariel Sharon, terrassé au plus haut de sa carrière politique, est toujours populaire en Israël, où il continue de susciter la nostalgie.

L’ex-général au parcours militaire couronné de succès, qui s’était illustré lors des guerres israélo-arabes de 1948-49, de Suez, des Six Jours et du Kippour avant de se lancer en politique, était aussi considéré comme un «criminel de guerre» pour son attitude envers les civils, en particulier lors du massacre de Sabra et Chatila en 1982. Surnommé le «bulldozer», le «lion» ou encore «Arik, roi d'Israël», le co-fondateur du Likoud a occupé plusieurs postes ministériels avant de devenir Premier ministre en 2001.

Le «faucon devenu colombe»

Reconduit en 2003, ce pilier de la droite israélienne effectue en 2005 un revirement à 180 degrés, et procède à l’évacuation des implantations juives de la bande de Gaza. Dans la foulée, le «faucon devenu colombe» demande la dissolution de la Knesset en novembre 2005, quitte le Likoud et crée son propre parti, Kadima, en vue des élections anticipées de 2006.

Mais, le 4 janvier 2006, il est balayé de la scène politique, victime de plusieurs accidents vasculaires cérébraux et d'une hémorragie cérébrale massive qui lui valent d'être placé dans un coma artificiel. Il est démis de ses fonctions de Premier ministre au bout de 100 jours. Transféré au centre médical pour hospitalisations de longues durées Chaim Sheba de l'hôpital Tel-Hashomer, près de Tel-Aviv, il y est toujours, plongé dans le coma. Nourri à l’aide d’une sonde, Ariel Sharon, dont le cœur fonctionne normalement, respire sans assistance et réagit à certains stimuli, comme les voix de ses proches.

Hors de question de le «débrancher»

Pour ses deux fils, Gilad et Omri, il est donc hors de question de le «débrancher». L’euthanasie est par ailleurs condamnée par les rabbins, et serait très mal acceptée par la majorité des Israéliens, même si l’Etat prend en charge la moitié du coût annuel du traitement, qui s’élève à 300.000 euros. Pourtant, les chances de voir Ariel Sharon sortir du coma sont «extrêmement faibles», de l’avis même des médecins, même si, en janvier dernier, il a montré «une activité cérébrale importante» lors d’un examen IRM.

«Il pourrait entendre et certaines informations importantes vont dans son cerveau et sont analysées. Il pourrait être éveillé, et il y a une chance qu'il soit conscient même s'il ne peut pas répondre physiquement, en raison de sa paralysie après l'attaque», a indiqué le neurologue Alon Friedman, du Centre médical Soroka. «Le patient est dans une certaine mesure ce que nous appelons “enfermé“, il comprend et répond avec son cerveau mais ne peut activer ses muscles». Cependant, «les chances de le sortir du lit sont très très minces.»


- Source : 20 minutes

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