Donald Trump et Javier Milei ont explosé le forum de Davos
Tour à tour, les deux présidents américain et argentin ont présenté et déroulé leur discours pour clamer que l’idéologie de l’agenda 2030 de Davos était morte. En moins de quatre jours, Trump a bouleversé les États Unis, mis fin au mondialisme, au wokisme, à la suprématie démocrate et à l’aide militaire aux pays étrangers. Ces deux réquisitoires sont dans la continuité du discours de Trump à l’ONU qui avait déclaré lors de son premier mandat que le globalisme était terminé et laisserait la place aux nations souveraines.
Javier Milei en mode tronçonneuse
Javier Milei a comparé «l’hégémonie woke» à «un cancer» et à «un virus mental». «Il faut extirper cette idéologie ignoble de nos institutions, sinon la race humaine ne pourra se tourner vers le progrès. Il faut changer d’idéologie si nous voulons entrer dans un nouvel âge d’or». Les «fondements du wokisme» et le «féminisme radical» ou la lutte contre le changement climatique ont transformé ces groupes en «environnementalistes radicaux». Javier Milei a comparé «l’idéologie du genre» à «de la pédophilie extrême» et l’immigration à «une colonisation à l’envers, un suicide collectif».
Klaus Schwab a dû avaler la pilule en répondant que : «C’est cela le Forum de Davos, la diversité des opinions». Pour Javier Milei, il s’agit d’«un plan servant à justifier l’interventionnisme et la dépense publique». «Notre première mission, pour retourner dans un nouvel âge d’or, est de réduire la taille de l’État, mais aussi de réduire les organisations supranationales», appelant à «mettre fin à ce système».
Trump secoue les mondialistes au sommet de Davos
Trump s’est adressé au forum de Davos en visio-conférence comme une rock star pour rappeler son programme «America First» et de son rejet du FMI, de l’ONU et du WEF. Les mondialistes sont effrayés par Donald, qui dans les premiers jours de son mandat a déjà publié un décret interrompant l’aide étrangère pendant les 90 prochains jours, mis fin à tous les projets mondialistes ESG en détruisant l’économie verte et le wokisme. La bonne nouvelle pour Davos, c’est l’énergie de Trump qui malgré ses 78 ans ne s’endort pas pendant les conférences et possède toujours toutes ses capacités pour négocier. En venant à Davos, Trump boucle son programme anti mondialiste qui avait surpris en 2018, et qui va révolutionner le monde économique international.
Trump s’est adressé aux grandes banques comme la JP Morgan en les menaçant de pénalités si elles ne collaboraient pas tout en demandant expressément de «dédiaboliser les trumpistes» en leur donnant accès à leurs banques. La diversité, l’équité et l’inclusion, sont une distinction des races et des sexes qui plait à Davos, mais à partir de maintenant c’est de l’histoire ancienne.
Les discours du forum de Davos ne sont plus les même depuis l’élection de Trump. Avec son intervention il a lancé un avertissement au monde entier en affirmant que l’avenir appartient aux peuples et qu’il va falloir négocier la paix que cela leur plaise ou pas. Trump considère que la Troisième Guerre mondiale n’est pas dans l’intérêt des États-Unis et si Poutine ne joue pas le jeu, Trump imposera des sanctions en utilisant éventuellement les avoirs russes gelés pour financer l’armée ukrainienne. Or Poutine avait déclaré quelques heures auparavant être ouvert à la négociation pour la paix. Ce jeu d’acteur impressionne les globalistes mais dans les coulisses les accords sont menés pour aboutir très bientôt, mais il fallait une salle de théâtre en mondiovision pour humilier ceux qui ont causé la désolation dans notre monde.
Jamais un président n’avait réussi à intimider autant de grands patrons et de chefs d’État en si peu de temps. C’est en ce sens que l’on comprend la déclassification des dossiers JFK, RFK et de MLK, c’est une première étape pour menacer les globalistes en leur disant que tous les dossiers peuvent sortir à moins de coopérer et d’effacer le globalisme pour laisser la souveraineté aux peuples, notamment en Europe, dernier bastion de Davos.
La première semaine du mandat de Trump ne s’est pas encore achevée et nous attendons avec délice les futures déclarations du libérateur de Davos.
- Source : Geopolintel