Trump impose un cessez-le-feu à Gaza, Biden impuissant : BFMTV n’en revient pas…

Le mercredi 15 janvier, à seulement cinq jours de son investiture officielle, Donald Trump a réussi à imposer un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Ce succès diplomatique, fruit d'une négociation intense impliquant les États-Unis, l'Égypte et le Qatar, prévoit un arrêt des combats dès dimanche et la libération progressive d'une centaine d'otages.

Un accord de cessez-le-feu historique

Après plus de 200 000 morts, l’accord, qui doit être ratifié par le gouvernement israélien, instaure un cessez-le-feu de six semaines permettant la libre circulation des civils palestiniens. En échange de la libération de 33 otages par le Hamas, Israël s’engage à relâcher des centaines de prisonniers palestiniens. L’aide humanitaire, bloquée depuis des mois, pourra enfin parvenir aux populations sinistrées. Cette percée diplomatique prévoit également un retrait progressif des forces israéliennes suivi de projets de reconstruction.

La pression décisive de Trump sur Netanyahou face à un Biden inactif

Le journal israélien Haaretz titre sans ambiguïté : « Trump a forcé Netanyahou à accepter l’accord de cessez-le-feu à Gaza qu’il avait rejeté à plusieurs reprises ». L’envoyé spécial de Trump, Steve Witkoff, a joué un rôle central en rencontrant directement Benjamin Netanyahou qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt international.

« Cet accord de cessez-le-feu EPIC n’aurait pu avoir lieu qu’à la suite de notre victoire historique en novembre, car il a signalé au monde entier que mon administration chercherait la paix et négocierait des accords pour assurer la sécurité de tous les Américains et de nos alliés », a déclaré Trump.

En comparaison, Joe Biden est apparu impuissant face à l’escalade de la violence. Préférant maintenir des ventes d’armes à Israël et satisfaire les lobbys de l’armement, le président sortant n’a pas su imposer sa voix dans les négociations de paix. L’échec de son administration contraste vivement avec la détermination de Trump, capable de peser sur les décisions israéliennes en quelques jours seulement.

Même certains opposants politiques de Trump reconnaissent son rôle déterminant. L’ancien membre démocrate du Congrès, Tom Malinowski, a déclaré sur X (ex-Twitter) : « Même si je déteste le dire, cet accord n’aurait pas été possible sans Trump. »

BFMTV n’en revient pas…

Lors de l’émission « Apolline Matin » sur BFMTV, les journalistes n’ont pas caché leur stupéfaction face à l’exploit réalisé par Donald Trump. Annonçant le cessez-le-feu sur son réseau social avant même la Maison-Blanche et le négociateur qatari, Trump a pris tout le monde de court.

Le rôle de Steve Witkoff, son envoyé spécial, a été décisif. Selon Times of Israel, Witkoff a eu plus d’influence sur Netanyahou en une seule réunion que Joe Biden en quinze mois. Des sources arabes rapportent que Witkoff s’est rendu à Doha avant de rencontrer Netanyahou à Jérusalem, dans un entretien décrit comme tendu par Haaretz. Sans langue de bois, il a poussé le Premier ministre israélien à accepter les compromis nécessaires. Ce contexte politique tendu menaçait d’ailleurs de fragiliser la coalition de Netanyahou.

C’est peut-être l’homme par lequel le cessez-le-feu à Gaza est en train d’aboutir. @MattBelliard nous fait découvrir Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Donald Trump au Proche-Orient. #ApollineMatin pic.twitter.com/mDVkwrWAL1

— Apolline Matin (@ApollineMatin) January 16, 2025

Une réaction internationale forte

L’annonce du cessez-le-feu a provoqué une vague de joie en Palestine. À Deir el-Balah, des centaines de Palestiniens ont exprimé leur soulagement devant l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa. Des manifestations de joie ont éclaté dans plusieurs villes de Gaza, révélant l’impact immédiat de cet accord.

Une victoire diplomatique incontestable

Ce coup de force diplomatique consacre Donald Trump comme un acteur incontournable sur la scène internationale. En obtenant un cessez-le-feu avant même de reprendre ses fonctions, Trump démontre sa capacité à imposer des résultats là où Joe Biden a échoué. Ce succès retentissant résonne comme un présage de la politique étrangère que pourrait mener Trump lors de son prochain mandat.