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De la négritude au noir : quand l'hypocrisie se fait appeler racisme

Auteur : Karine Bechet-Golovko | Editeur : Walt | Lundi, 14 Déc. 2020 - 14h22

Scandale lors du match PSG-Istanbul : quand l'officiel a demandé au 4e arbitre qui il devait sanctionner, Sebastian Coltescu lui répond "Ala negru", c'est-à-dire "au noir" en roumain. Crime de "lèse bien-pensance" : le noir n'existe pas, il n'y a que le Black, mais seuls les noirs-blacks ont le droit de se qualifier ainsi en référence à leur couleur de peau. Dans les manifs, dans les revendications, sur les plateaux de télé, partout et tout le temps. Mais eux, c'est eux, ils sont "victimes" de racisme, sont moins bien soignés, constamment interpellés, leurs bébés meurent plus à la naissance, etc. Donc, ils ont le droit de se désigner par leur couleur de peau. Mais pas un arbitre roumain, un Blanc, qui n'a pas compris quel ouragan postmoderne sa simple réponse technique a provoqué. Le règne de l'hypocrisie est sans limite.

L'on sait à quel point le foot est politiquement correct, on a vu les équipes se mettre à genoux en défense des Noirs contre les méchants Blancs. Il faut dire que c'est un business plus que rentable, on dirait presque mafieux, ça vaut bien une génuflexion et un langage formaté.

Manifestement, l'arbitre roumain, lors de la rencontre à Paris, temple de la tolérance, entre le PSG et l'équipe d'Istanbul, qui a appelé un Noir - noir, a provoqué un scandale, qui l'a surpris lui-même.

Les faits sont assez simples :

À la 13e minute, à la suite d'une faute de Kimpembe sur Gulbrandsen, le banc de Basaksehir proteste vivement, tandis que deux joueurs turcs ont déjà été avertis dans les minutes précédentes. L'arbitre Ovidiu Hategan, alerté par ses adjoints, se dirige alors vers la touche pour donner un carton à un membre du staff stambouliote. L'officiel demande à son quatrième arbitre, Sebastian Coltescu, de lui désigner quelle est la personne à sanctionner. Celui-ci lui répond : « Ala negru » (au noir, au roumain). La formule est captée par les personnes sur la touche dans le huis clos du Parc des Princes. Webo, expulsé dans le même temps, explose et répète à plusieurs reprises en criant : « Why did you say 'negro'? » (« Pourquoi avez-vous dit "négro" ? ») en venant au contact du quatrième arbitre.

En effet pourquoi ? Certainement pas en raison de sa couleur de peau, il doit y avoir autre chose ... Et tout s'emballe, l'équipe turque "victime de racisme" quitte le terrain, ne veut plus jouer. Le match sera finalement reporté avec un autre arbitre.

Le racisme est invoqué, car l'arbitre a fait appel à la couleur de peau. Ok. Sauf que nos chers amis ... noirs, le revendiquent eux-mêmes lorsque ça les arrangent. On se souvient des manifs du clan Traoré, des Noirs voulant être soignés par des médecins Noirs, demandant des policiers noirs (qu'ils ont insulté quand ceux-ci faisaient leur travail). L'on voit nos bobos blancs et blanches s'excuser pour leur couleur de peau, car leur existence même, est une incitation au racisme. L'on a vu des Blancs obligés de se mettre à genoux devant des Noirs, à leur demande, car ils étaient blancs, car ils étaient noirs.

Sans s'étendre sur l'hypocrisie de cette victimisation aléatoire, les Noirs peuvent se revendiquer noirs, mais si un Blanc désigne quelqu'un comme noir, c'est du racisme. Nous vivons une époque merveilleuse. A mon avis, il aurait immédiatement fallu fusiller sur le terrain de foot cet arbitre, qui a osé, en violation de toutes les règles postmodernes, appeler un Noir noir. Quel crime plus odieux peut-on commettre aujourd'hui, à part sortir avec des amis bien sûr ?


- Source : Russie politics

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