Les crimes secrets de la Deutsche Bank
La perspective que l’Iran devienne une puissance nucléaire fait rager les princes saoudiens et rend frénétiques Netanyahou ainsi que les suprématistes israéliens. Ils adoptent tous les moyens, coup bas et pressions, pour empêcher l’accord entre l’administration Obama et Téhéran. Le lobby du complexe militaro-industriel américain et les banquiers d’affaires interviennent de concert dans ce travail de sape.
Car, un accord nucléaire avec l’Iran ferait chuter les ventes d’armes, comme le redoutent Myles Walton, analyste de la Deutsche Bank et Marilyn Hewson, directrice exécutive de la Lockheed Martin, première entreprise américaine et mondiale de défense.
En fait, les banquiers et l’industrie de l’armement redoutent que l’Iran devienne un élément de stabilité régionale et freine la course délirante à l’armement. L’Arabie saoudite et les autres monarchies du pétrole situées dans le Golfe, dans un état d’hystérie et de paranoïa, ont augmenté les importations militaires de 71 % en cinq ans. Sur cette même période, en Afrique, les importations d’armement se sont développées de 45 %.
L’Arabie saoudite est le deuxième importateur d’armes, après l’Inde. Le troisième est la Chine, suivie des Emirats, du Pakistan, de l’Australie et des Etats-Unis, le plus grand producteur et exportateur d’armes pour le plus grand bonheur de l’Israël. Les États-Unis représentent 30% des ventes d’armes dans le monde.
La déstabilisation du Moyen-Orient, les conflits actuels et ceux qui menacent d’éclater, assurent des profits constants à des sociétés évoluant dans la sphère d’influence des Dupont, dynastie illuminati possédant depuis la guerre de Sécession, le monopole de la production d’armement sur le territoire américain : Lockheed-Martin, Boeing, Raytheon, Northrop Grumman, General Dynamics, United Technologies. Par conséquent, le domaine de l’armement, qui est le plus rentable avec celui de la drogue et du pétrole, continue en ces temps de crise d’assurer d’excellents dividendes.
L’Ukraine et la Grèce : les bonnes affaires du lobby de l’armement
Pour ce faire, l’Empire du chaos assure toujours de nouvelles « aires de croissance » comme dans le cas de la crise ukrainienne et des manœuvres effectuées en mars 2015 par l’Otan, sur le territoire polonais. Les États-Unis y ont déployé une batterie de Patriot, système de missiles sol-air à moyenne portée pour fournir à la Pologne une capacité de dissuasion face à des agressions susceptibles de se développer sur son flanc oriental. Et, contre l’achat de son armement, les Américains ont promis l’envoi de 600 soldats. Le Pentagone et Varsovie instrumentalisent ainsi la paranoïa antirusse pour promouvoir l’industrie de l’armement. La Pologne veut dépenser 40 milliards d’euros en nouveaux armements dont huit pour un système antimissile, tel que le Patriot, produit par Raytheon. Le franco-italien Eurosam est également en lisse dans cette course. Varsovie veut aussi se doter de trois nouveaux sous-marins d’attaque, qu’il armera avec des missiles de croisière à double capacité, conventionnelle et nucléaire. Sur ce point Raytheon est en concurrence avec le groupe français DCNS.
Dans l’ombre de la crise grecque et loin des analyses conventionnelles, Der Spiegel du 7/12/09 dénonçait les réelles causes de l’endettement d’Athènes : Au centre du cyclone se trouvent les dépenses contractées auprès d’entreprises étrangères, notamment allemandes. Faute de paiement, un sous-marin de haute technologie commandé à HDW, filiale de Thyssen-Krupp à qui Athènes doit 550 millions d’euros, reste dans le port de Kiel (Deutschland). Cette créance concerne également trois autres sous-marins qui n’avaient toujours pas pris la mer fin 2009. À cela s’ajoute une facture de 300 millions d’euros que la Grèce n’a toujours pas réglée à Krauss-Maffei Wegmann pour la livraison de 170 chars Leopard sans oublier la commande de 20 hélicoptères NH-90 passée auprès de EADS. Ces informations, occultées au grand public, dévoilent les vrais responsables de la crise guerre : les dirigeants de l’industrie de l’armement.
Nomi Prins, ancien manager de la Goldman Sachs, a étudié la période à partir de 1907, quand les banquiers firent pression sur la Maison-Blanche pour entrer dans la Grande Guerre. Il mentionne qu’« au commencement, (le président) Woodrow Wilson adopta une politique de neutralité. Mais la Morgan Bank, alors la banque la plus puissante, qui s’accapara 75 % du financement des alliés pendant la Première guerre mondiale, poussa Wilson à sortir au plus vite de sa position de neutralité, dans l’objectif d’être impliqué avec l’une des deux parties belligérantes ».
JP Morgan acquit le contrôle de vingt-cinq grands journaux américains pour préparer l’opinion publique à ce dessein. Cela n’empêcha pas les banques américaines, jusqu’en 1917, d’accorder toute confiance à l’Allemagne qui obtint seulement 27 millions de dollars contre un prêt de 2,3 milliards de dollars pour le Royaume-Uni.
Dans les années 1930, la Brown Brothers Harriman, alors la plus grande banque d’affaires du monde, vit dans le nazisme l’opportunité d’un grand investissement, et continua à le financer jusqu’en 1942, en pleine guerre, à l’encontre des dispositions de la Trading with the Enemy (Loi sur le commerce avec l’ennemi), prohibant le commerce avec l’ennemi et datant de 1917.
Les Bush : une famille de toutes les collaborations
L’agent principal de la collaboration fut John Prescott Bush, associé au club sataniste et paramaçonnique Skull & Bones, père de George H.W. Bush, président des Etats-Unis de 1989 à 1993 et grand-père de Bush jr, président de 2001-2009 et génocidaire du peuple irakien. Ce dernier président américain a déclenché The new american century, le chaos et la déstabilisation mondiale, présentée sous le mensonge de la longue guerre contre la Terreur voulue par les néocons. Prescott Bush fut coopté par William Averell Harriman, magnat des chemins de fer américains et membre du Skull & Bones, dans le but de diriger l’Union Banking Corporation, et de soumettre cette banque à l’industriel allemand, Fritz Thyssen, important soutien financier de Hitler.
Ainsi, il est tout à fait logique d’admettre que Bush jr, ait entretenu des liens d’amitié, avec la famille Ben Laden. Il s’agit d’une tradition de cette famille fréquentant aussi le cercle élitiste sataniste du Bohemian Club : la collaboration supra-gouvernementale avec l’« ennemi ».
D’ailleurs, l’assassinat du colonel Khadafi n’échappe pas non plus à cette volonté suprématiste des Illuminati. L’intérêt de la banque superpuissante, la banque centrale, la Federal Reserve, dans le renversement du valeureux président Libyen a été suspectée par plusieurs partis : Khadafi avait nationalisé sa Banque centrale, menacé d’émettre une monnaie en or et proposé un prêt à taux zéro pour le continent africain. Fin mars 2011, des rebelles libyens, à peine « libérés » du « dictateur » par les bombardements de l’OTAN, se sont hâtés de créer leur banque centrale “privée”. L’annonce en fut faite par le Conseil national de Transition au plus fort des combats. Ces rebelles étaient sous influence, comme le commenta l’analyste financier Robert Wenzel de l’Economic Policy Journal : « Je n’avais jamais vu une banque centrale être formée en si peu de jours au beau milieu d’une insurrection populaire ».
Le secret noir de la Deutsche Bank
Aujourd’hui, la Deutsche Bank se tient informée des perspectives des affaires d’armement ?. Mais, avant d’en arriver à ce résultat, on a dû passer par l’assassinat le 30 novembre 1989, d’Alfredo Herrausen, président de la Deutsche Bank et membre du conseil de direction du groupe illuminati du Bilderberg. Trois semaines auparavant, le 9 novembre était tombé le mur de Berlin et l’Union soviétique allait débuter son retrait d’un empire qu’elle possédait depuis la Seconde Guerre mondiale. Alfredo Herrausen, également conseiller attaché au Chancelier Kohl, défendit un grand projet de renaissance de l’industrie ex-communiste, en Allemagne, en Pologne et en Russie. Il demanda aussi la gestion transparente du monde de la banque, et proposa à Wall Street de participer à l’entreprise. Mais, un attentat à la bombe fit sauter sa Mercedes blindée alors qu’il sortait de sa villa. Al-Qaïda et le Calife n’existant pas, on trouva un bouc émissaire idéal : la RAF (Fraction armée rouge) qui fut inculpée. [Il est à signaler que le journaliste G. Wisnewski, dans Jörg Haider, Unfall, Mord und Attentat observèrent les mêmes dégâts sur la Phaeton qui causa la mort en novembre 2008 du politicien charismatique et nationaliste pro-arabe J. Haider, vantant la politique sociale du IIIe Reich, briguant la chancellerie de Vienne. G. Wisnewski insinue que RAF a bien porté le chapeau des vrais criminels de Herrausen, dix-neuf ans plus tôt. Les mêmes services secrets sont-ils responsables de l’assassinat de J. Haider et d’A. Harrausen ? Haider, était un grand homme, qui n’avait rien à voir avec les « clochards de la politique » du Front National.] Le projet Herrausen repris par un économiste, Detlev Rohwedder, fut réduit à la seule Allemagne de l’Est.
Assigné à la privatisation des entreprises obsolètes de l’ex-RDA, à peine réunifiée à la République fédérale, Rohwedder s’opposa à la liquidation et au pillage de l’ancien empire communiste. Il élabora un plan de modernisation « équitable » fondé sur le transfert de la propriété aux travailleurs au détriment des privatisations. Mais, une de fois de plus, ce projet contrariait les visées hégémoniques des Rockefeller et de sa clique de vautours lucifériens.
Le 1er avril 1991, Rohwedder fut tué par un projectile standard Nato 7,65 tiré à une distance de 63 mètres. Le plan Herrausen conduisait à l’intégration réciproque de l’Allemagne, de la Russie et de l’Europe de l’Est dans un puissant bloc économique, riche en matières premières et en ressources humaines intellectuelles. Les États-Unis firent en sorte que cette intégration n’ait pas lieu.
Le directeur actuel de la Deutsche Bank, Anshu Jain incapable de parler allemand semble néanmoins convenir pour mener à bien cet effort de destruction du monde par le marché de l’armement. Cet Indien Jainista, détenteur d’un passeport britannique illustre bien la réalité d’internationalisation de la banque « allemande » et sa pleine adhésion à la globalisation financière.
D’ailleurs, en février 2014, Anshu Jain fut l’invité d’honneur au siège du musée hébraïque de New York par la communauté, qui le qualifia d’ami et reconnut l’avoir aidé à entrer à Wall Street lors de son arrivée à New York.
- Source : Laurent Glauzy