Selon l’ex-premier ministre italien Mario Monti, les Etats-Unis manipulent l’Otan et certains pays de l’Europe de l’Est
Grosse méfiance à avoir avec une telle déclaration, car elle n’est sûrement pas anodine, surtout pas venant d’une fripouille comme Mario Monti! Mais nous allons voir cela en seconde partie d’article, car si rien n’est fait au hasard, une telle déclaration ne peut être qu’un signe de danger…
L’ancien premier ministre italien Mario Monti a accusé lundi les Etats-Unis et des pays européens d’inciter à la guerre en Europe, lors d’une émission diffusée par la chaîne de télévision italienne La7.
Selon M.Monti, les Etats-Unis manipulent les pays européens et instrumentalisent l’Otan en vue de « défendre leurs intérêts internationaux ».M.Monti estime que la phrase lancée par Victoria Nuland, sous-secrétaire d’Etat américaine pour l’Europe et l’Asie, lors d’un entretien avec l’ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine Geoffrey Pyatt (« que l’UE aille se faire foutre ») montre bien l’attitude du gouvernement américain à l’égard de l’Europe.
Les deux autres invités de l’émission, le directeur de l’édition italienne Limes, Lucio Caracciolo, et le général Fabio Mini, ancien commandant en chef des forces armées de l’Otan au Kosovo, ont soutenu la position de M.Monti.
Le général Mini a notamment noté que les Etats-Unis incitaient à la guerre entre la « vieille Europe » et « une nouvelle Europe » formée par les pays baltes et la Pologne.
Les trois experts ont qualifié de mauvaise idée les livraisons d’armes en Ukraine qui ne contribuent pas au règlement du conflit dans le sud-est du pays.
Source: Fr.sputniknews.com
Les clignotants sont donc en rouge avec une telle déclaration, un tel déballage devrais-je dire! Car Mario Monti n’est autre qu’un ancien de la Goldman Sachs, la banque la plus dangereuse et la plus mafieuse de la planète. Ce n’est même pas un secret, même le journal Le Monde (14.11.2011) en avait fait un article détaillé:
Qu’ont en commun Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos ? Le nouveau président de la Banque centrale européenne, le président désigné du conseil italien et le nouveau premier ministre grec appartiennent à des degrés divers au « gouvernement Sachs » européen. La banque d’affaires américaine a en effet tissé en Europe un réseau d’influence unique sédimenté depuis des lustres grâce à un maillage serré, souterrain comme public.
A tout concours, il faut une hiérarchie. Le premier prix revient bien sûr à Mario Draghi, vice-président de Goldman Sachs pour l’Europe entre 2002 et 2005. Nommé associé, il est chargé des « entreprises et pays souverains ». A ce titre, l’une des missions est de vendre le produit financier « swap » permettant de dissimuler une partie de la dette souveraine, qui a permis de maquiller les comptes grecs. Vient ensuite Mario Monti, conseiller international depuis 2005. Arrive en troisième position Lucas Papadémos, qui vient d’être nommé premier ministre de la Grèce, qui fut gouverneur de la Banque centrale hellénique entre 1994 et 2002, qui a participé à ce titre à l’opération de trucage des comptes perpétré par GS. Le gestionnaire de la dette grecque est d’ailleurs un certain Petros Christodoulos, un ex-trader de la firme. Suite sur Le Monde
Un article du Journal du siècle (27.11.2012) donnait nombre d’informations sur le sujet:
A la surprise générale, le chancelier de l’Échiquier britannique, Georges Osborne, a annoncé lundi 26 novembre la nomination de Mark Carney, 47 ans, actuel gouverneur de la Banque centrale du Canada, au poste de gouverneur de la Banque d’Angleterre. Le nouveau patron de la Bank of England (BoE) doit succéder à l’actuel gouverneur Mervyn King en juin 2013.
Mark Carney a fait des études à Harvard et Oxford, puis travaille treize ans pour la compagnie Goldman Sachs International à Londres. Il s’impliquera notamment dans l’économie post-apartheid de l’Afrique du Sud ainsi que dans les opérations de Goldman Sachs liées à la crise financière russe de 1998 , en conseillant la Russie de parier contre la capacité du pays à rembourser sa dette.
La nomination de Carney survient à peine six mois après sa participation à la conférence du Groupe Bilderberg de 2012 à Chantilly, en Virginie, une réunion annuelle de plus d’une centaine de personnes les plus puissantes de la planète, qui usent régulièrement de leur position afin d’imposer certains choix … ou nominer certains hommes.
La présence de Carney à la réunion du Bilderberg de cette année lui a sans aucun doute permis de gagner les faveurs des membres du groupe pour le poste de gouverneur de la Banque d’Angleterre, tout comme pour d’autres sommités, comme Herman Van Rompuy, qui a été choisi comme président de l’Union européenne, quelques jours après avoir assisté à un dîner avec le Groupe Bilderberg.
L’ascension de Mark Carney à la tête de la Banque d’Angleterre représente également la dernière pièce du puzzle pour le contrôle de Goldman Sachs sur pratiquement toutes les grandes économies à travers le continent européen.
L’an dernier, c’est l’ancien commissaire européen Mario Monti qui avait été choisi pour remplacer Silvio Berlusconi, le premier ministre italien. Monti était connu pour être un conseiller international de Goldman Sachs, président européen de la Commission Trilatérale et également un membre éminent du Groupe Bilderberg.
« Il s’agit des mêmes criminels qui nous ont mené vers cette catastrophe financière. C’est comme demander à des pyromanes d’éteindre le feu », a commenté Alessandro Sallusti, rédacteur d’Il Giornale.
De même, lorsque le Premier ministre grec George Papandreou a osé suggérer la possibilité pour le peuple grec de s’exprimer lors d’un référendum, il fût remplacé quelques jours après par Lucas Papademos, ancien vice-président de la BCE. Il a notamment été gouverneur de la Banque de Grèce qu’il occupera jusqu’à ce qu’il prépare son pays au passage à l’euro en 2001. C’est sous son mandat qu’a commencé le trucage des comptes publics de la Grèce, au moyen d’instruments financiers proposés par la banque d’affaires Goldman Sachs, qui a conduit à la crise de la dette publique. Aujourd’hui, c’est lui-même qui est à la tête du gouvernement grec pour mettre en place une politique d’austérité supposée résoudre cette crise.
Papademos et Monti ont été nommés en tant que dirigeants non élus pour la raison précise qu’ils « ne sont pas directement responsables aux yeux du public », souligne le Time Magazine, illustrant une fois de plus le caractère autoritaire et antidémocratique de l’Union Européenne dans son ensemble.
Peu de temps après, Mario Draghi – ancien vice-président de Goldman Sachs International – a été nommé en tant que président de la Banque Centrale Européenne.
Le géant bancaire international, connu pour sa corruption et ses délits d’initiés, a désormais une influence énorme sur presque toutes les grandes économies occidentales.
Source : Le Monde / Infowars / Le Journal du Siècle
Sachant tout cela, on peut se poser de véritables questions sur la déclaration de Mario Monti, car il y a peu de chance qu’ils tienne de tels propos simplement pour de vaines raisons. Dès qu’il s’agit de la Goldman Sachs et de l’un de ses hommes, il vaut mieux prendre cela au sérieux… Reste à comprendre réellement ce que cela implique…
Un plongeon au coeur de l'une des plus grandes institutions de Wall Street qui permet de lever le voile sur les méthodes de la finance mondiale : Les nouveaux maîtres du monde - Goldman Sachs
- Source : Benji