Bal tragique à Charlie Hebdo : douze morts
Des tueurs viennent de liquider plusieurs artistes, dessinateurs et journalistes de Charlie Hebdo. Attentat contre une liberté d’expression qui raillait l’islam.
Le discours médiatique mainstream a quelque chose d’insupportable. Les voilà tous à babiller, à se disputer, à tenter de raisonner sur le dernier événement qui va faire vendre. Mais surtout je remarque le deux poids et deux mesures, à deux points de vue. L’Occident dans tout ce qu’il peut représenter de plus dégoûtant.
Terrorisme
Des pays entiers comme l’Irak, la Libye, la Syrie, le Liban même, vivent le terrorisme, sans que les bonnes consciences occidentales ne s’en émeuvent. Pis, en Syrie particulièrement, ces mêmes médias qui sont unanimes à condamner le terrorisme ici, le supportent et l’encouragent là-bas, aujourd’hui encore.
Ils l’encouragent en désignant à la vindicte un « régime », l’État syrien, dont Bachar Al-Assad est en effet le chef. Depuis des années ils ont l’outrecuidance de condamner cet État qui lutte contre le terrorisme pour la protection de sa population.
Mieux, complices d’hommes politiques comme Obama, Cameron ou Fabius, ils ont poussé une frange désœuvrée de la jeunesse française à partir en Syrie, y combattre « Bachar ». Et cette jeunesse est partie, se livrant en Syrie, depuis 2011, à des actes bien pire que celui d’aujourd’hui.
Cette jeunesse, aujourd’hui, elle revient. Aguerrie. Et je l’avais prédit, nous avons semé le vent, nous allons récolter la tempête. Mais il ne faut pas oublier les responsables au passage. Les mêmes qui aujourd’hui pleurent hypocritement sur leurs douze morts.
Liberté d’expression
Il y a un an, quasi jour pour jour, le 9 janvier 2014, un autre attentat contre la liberté d’expression secouait le pays. Un attentat fomenté par notre actuel Premier ministre, Manuel Valls, avec la complicité de François Hollande, visant à interdire de spectacle de Dieudonné à Nantes.
Il y a un an les mêmes politiques et journalistes qui défendent aujourd’hui la liberté d’expression ne le faisaient pas. Ils défendaient les limites de cette liberté. Les bornes qu’il ne faut pas franchir.
D’ailleurs, il est effarant d’entendre aujourd’hui que l’on accuse Dieudonné et Alain Soral d’être responsables de l’attentat contre Charlie Hebdo. Comment une telle chose est-elle possible ? Ce n’est pas la première fois, nous l’avions déjà noté, que l’on tente d’amalgamer (celui-là est permis) étrangement cette dissidence française avec l’islam du djihad.
Peut-être veut-on éliminer, physiquement ou moralement, les seuls qui en réalité sont susceptibles, dans les tristes circonstances que nous traversons, de garder la tête froide, et de délivrer la bonne analyse critique.
- Source : Egalité & Réconciliation