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Cyberattaque : la Corée du Nord pourrait être replacée sur la liste des États appuyant le terrorisme

Auteur : Isabelle | Editeur : Walt | Lundi, 22 Déc. 2014 - 17h00

Cette attaque est, presqu'à coup sûr, le prétexte fabriqué pour ramener la Corée du Nord au palmarès des pays de l'axe du mal, alors que la Russie gonfle les muscles devant l'arrogance et l'acharnement de Washington/OTAN. Les pions se placent sur l'échiquier en vue d'une guerre mondiale de plus en plus imminente.

Les États-Unis envisagent de replacer la Corée du Nord sur sa liste des États parrainant le terrorisme, affirmé le président Barack Obama, dans la foulée de la cyberattaque menée contre Sony Pictures fin novembre et attribuée à Pyongyang.

La Corée du Nord avait été retiré de cette liste il y a six ans.

« Nous allons procéder à un examen par le biais d'un processus déjà en place », a expliqué aujourd'hui Barak Obama sur les ondes de CNN. 

Plutôt, le président américain avait qualifié l'attaque, qui avait mené à l'annulation de la sortie du film The Interview, de « cybervandalisme » et non un acte de guerre.

Non, je ne pense pas que cela ait été un acte de guerre. Je pense que c'était un acte de cybervandalisme qui a été très coûteux. Nous le prenons très au sérieux et nous y répondrons de manière proportionnée.— Barack Obama, dans un entretien à la télévision CNN

« Dans ce nouveau monde, nous allons être dans un environnement où tant de choses sont numérisées qu'à la fois les acteurs étatiques et non étatiques auront la capacité de perturber nos vies de toutes sortes de manières », a-t-il poursuivi.

Une fois de plus, Barack Obama a qualifié d'erreur la décision de Sony de ne pas diffuser le film The Interview.

Si nous créons un précédent par lequel un dictateur d'un autre pays peut perturber par une cyberattaque une chaîne de distribution ou ses produits, et qu'en conséquence, nous commençons à nous autocensurer, alors il y a un problème.— Barack Obama

Il a également invité le Congrès à adopter une loi sur la cybersécurité.

La cyberattaque qui a frappé la division cinéma de Sony s'est traduite par le vol de milliers de documents, révélant notamment des courriels internes et piratant des scénarios et des films qui n'ont pas encore pris l'affiche.

La Corée du Nord menace les États-Unis

De son côté, la Corée du Nord dément tout lien avec cette opération de piratage, même si elle dit l'approuver. Elle propose plutôt à Washington la création d'une commission d'enquête conjointe pour établir la vérité, et menace les Américains de représailles si elle était sanctionnée.

[Nous sommes] tout à fait prêts à une confrontation avec les États-Unis, dans tous les espaces de conflit, y compris dans les espaces de cyberguerre, afin de faire exploser ses citadelles.— La Commission nationale de défense nord-coréenne

Washington accuse la Corée du Nord d'être responsable de l'attaque contre Sony Pictures puisque le régime contestait la sortie du film The Interview.

Le gouvernement nord-coréen avait indiqué qu'il considérait comme un « acte de guerre » la sortie prévue pour Noël du film, une comédie parodique sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-un. En juin, la Corée du Nord avait prévenu que le gouvernement américain ferait face à des représailles « sévères » et « sans merci », s'il n'intervenait pas pour empêcher sa diffusion.

La cyberattaque a été revendiquée par les « gardiens de la paix ». La Corée du Nord a déclaré ne pas savoir où ce groupe était basé.


- Source : Isabelle

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