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Lundi, 23 Déc. 2024

Le Satanisme

Auteur : Lyndon LaRouche abrégé par Henry Makow. | Editeur : Walt | Jeudi, 18 Déc. 2014 - 21h39

Cet essai important de Lyndon LaRouche décrit la manière dont le Satanisme a toujours fait partie de la « culture » occidentale. Le kabbalisme juif (la Franc-maçonnerie) trouve son origine dans les anciennes « religions à mystères » sataniques. Leur but est exprimé par le Nouvel Ordre Mondial : transformer les êtres humains en démons. Nous sommes littéralement en train d’être sataniquement possédés.

Les satanistes ont déjà fait d’innombrables victimes. La plupart des atrocités sexuelles perpétrées sur des enfants et des bébés « disparus », sont liées à des rituels prescrits au sein de manuels rédigés par des organisations sataniques. Une importante association des forces de police a conclu que selon l’estimation des experts, de tous les meurtres connus, un sur cinq serait dû à la pratique du meurtre rituel…

Le satanisme n’est pas seulement une lubie occulte réservée à des fous dérangés. L’esprit des satanistes représente le mal à l’état pur ; le sataniste est quelqu’un qui a été transformé en quelque chose qui n’est plus humain. Cela débute comme une addiction à la drogue ; la recrue potentielle du satanisme « s’engage dans une activité » sous l’emprise d’une impulsion ludique, puis se trouve par la suite entraîné par des pulsions qu’il ne parvient plus à contrôler.

La prise de drogue et d’autres circonstances spéciales peuvent faire partie intégrante de l’initiation, mais pas nécessairement. La clef est de se « laisser aller », de s’immerger profondément dans ses impulsions, combinant les pulsions sexuelles et la rage en les unifiant, exprimant cette forme de « plaisir » par un acte qui viole les préceptes de sa propre conscience.

Nietzsche identifiait ces impulsions comme appartenant à la qualité satanique – dionysiaque. (L’activité dionysiaque ou l’abandon sauvage conduit par elle-même à la possession non-démoniaque. Pour devenir possédé par le démon, il est nécessaire de tuer, de torturer, ou de tourmenter quelqu’un avec une attitude neutre ou positive…)

Le sataniste fait dépendre son plaisir de la sensation de pouvoir acquise par l’emploi de moyens vicieusement cruels et cela devient une fin en soi. Cette forme de plaisir criminel devient une mixture de rage et de sexualité mêlée. Ces appétits une fois rassasiés, viennent à créer un état métal chez cet homme, selon lequel il doit faire quelque chose d’encore plus monstrueux pour atteindre le niveau désiré de plaisir orgiastique à travers l’acte maléfique. Le mal pour le plaisir du mal, est devenu pour lui, une fin en soi. Cet homme est devenu une bête, un sataniste virtuel.

Contrairement à l’esprit sain, qui cherche toujours à améliorer ce qu’il maîtrise, l’initié au satanisme développe un besoin de chercher à accomplir quelque chose de bien pire. Les cultes sataniques organisent ce processus d’auto-dégénérescence. Le potentiel d’incidence endémique de la bestialité individuelle au sein de la société, se change en une forme organisée et institutionnalisée de comportement social.

LES DÉBUTS EN MÉSOPOTAMIE (IRAK)

Tournons-nous vers l’ancienne Mésopotamie, d’où le satanisme fut transmis en Europe occidentale. La figure évocatrice du satanisme n’est pas celle d’un homme, mais d’une femme. Les symboles masculins : Satan, Baal, Lucifer, etc. n’est qu’un symbole subordonné, le principe féminin est prédominant. D’où la mère de Satan, la « Putain de Babylone », connut également comme la Ishtar chaldéenne, ou les cananéennes Astarté, Isis, Venus ou la Cybèle phrygienne. Le rituel de la prêtresse d’Ishtar était une « cérémonie religieuse » obscène se terminant par la fornication de la prêtresse avec la congrégation. D’où la « Putain de Babylone », et les rapprochements avec Ishtar, Athtar, Astarte, Isis et Vénus comme la déesse de la prostitution.

Cette pratique satanique fut introduite en Mésopotamie à partir de l’Inde pré-arienne. La prétendue culture « Harappéenne » évoquant la Terre-Mère et la déesse de la fertilité Shakti et ainsi que sa contrepartie masculine Shiva, établirent un certain nombre de colonies au sein du Moyen-Orient… Dans la ramification cananéenne (phénicienne) de la colonisation harappéenne, Shakti est connue sous le nom d’Astarté.

Le culte hellénique d’Isis et d’Osiris n’était qu’une excroissance du culte harappéen de Shakti-Shiva… Parmi les Cananéens par exemple, le satanisme s’exprimait sous la forme du culte rendu à Moloch, comprenant la pratique de sacrifice humain du premier né de chaque mariage. Notons que la tradition cananéenne est maintenue au sein des homicides sexuels rituels des satanistes modernes, en s’exerçant sur les nouveau-nés et les enfants.

En combinant les moyens par lesquels les hommes et les femmes sont dégradés au rang de bêtes sataniques, avec les rituels associés aux pratiques sataniques, une forme d’« anti-religion » se développe à grande échelle à travers un prosélytisme systématique.

Le résultat de cette initiation, comme nous l’avons déjà démontré, produit un être humain transformé en quelque chose d’inhumain.

… Au cours du 14ème siècle, les sorcières étaient en fait des bêtes satanistes sous-humaines… Alors, la population ne trouvait pas mieux pour se défendre contre de véritables forces sataniques, que de les chasser et les exterminer. Ce n’est pas pour rien que l’Ancien Testament avertit : « Tu ne laisseras vivre aucune sorcière. » Les sorcières de l’ancien Moyen-Orient et de l’Europe du 14ème siècle étaient bien réelles, de véritables bêtes meurtrières.

LA SORCELLERIE MODERNE

La propagation de la sorcellerie moderne au sein des pays anglophone, commença au cours du seizième siècle, dans le sillage des cultes d’importation du kabbalisme et rosicruciens fleurissant aux alentours d’Oxford et de Cambridge. Francis Bacon et son secrétaire Thomas Hobbes faisaient partie de ce mouvement.

L’inculcation endémique du satanisme que connut l’Angleterre au 17ème siècle explosa après l’accession au trône du roi George Ier sous la forme des fameux Hell-fire Clubs qui proliférèrent parmi la noblesse anglaise dégénérée sous la longue gouvernance du Premier Ministre libéral Hugh Walpole.

Sous les Stuart, la période de restauration, les cultes sataniques rosicruciens et kabbalistes entourant la cour des Stuart étaient illustrés par leur représentation sous forme de « kabbale »… Au cours de ce siècle, lorsque les papiers secrets du laboratoire d’Isaac Newton furent examinés, le contenu des soi-disant « travaux scientifiques » de Newton, s’avérèrent n’être qu’une sélection d’expérimentations sordides et plutôt folles de « magie noire ». Les cercles formés autour de Francis Bacon et Hobbes n’étaient qu’un « ramassis de dingues… »

Le satanisme gagna du terrain sous la protection du libéralisme et du romanticisme au cours du 19ème siècle. En Angleterre, les formes les plus virulentes firent surface au sein de l’Université d’Oxford de John Ruskin et de la fraternité préraphaélite. De ce vivier, sortirent la Théosophie, le socialisme « britannique », la société Fabienne, Bertrand Russell, H. G. Wells et Aleister Crowley – tous des satanistes.

Ce courant finit par contaminer les États-Unis, notamment dans les cercles du prétendu « Grand Réveil », de l’évangéliste Jonathan Edwards, et de son protégé et activiste du Hell-Fire Club de Princeton, Aaron Burr. Au cours du 19ème siècle, ce genre de congrégations associées à des personnalités comme celles d’Olivier Lodge et Arthur Conan Doyle se répandit généreusement parmi les libéraux anglophiles fortunés des États-Unis.

En bref, ce type de sorcellerie est endémique depuis des siècles. La différence c’est que ce qui fut autrefois endémique, est aujourd’hui devenu épidémique…


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