Mais pour qui roulent les Antifas ?
On savait les Antifas assez sots ou assez pervers pour servir de milice au système tout en faisant mine de le combattre. La mansuétude dudit système à leur égard, à Nantes notamment, aurait d’ailleurs dû alerter les plus sincères d’entre eux. Les évènements lyonnais du 29 novembre permettent de se demander si leur situation n’est pas encore plus dramatique.
Le samedi 29 novembre, en effet, les Antifas et autres antiracistes autoproclamés se sont mobilisés pour protester contre la tenue du congrès du FN à Lyon. Leur petite manifestation de 2 à 3.000 personnes (selon la préfecture comme selon les organisateurs et les journalistes) s’est déroulée comme prévu : manifestants cagoulés et armés de bâtons en tête, slogans haineux au second rang et dégradations en tout genre en arrière-plan.
Outre les abris bus financés par la municipalité socialiste, symbole du vivre ensemble à la sauce urbanistique, nos casseurs à manche de pioche ont prioritairement ciblé les succursales des grandes sociétés bancaires françaises. Lorsque l’on sait que les banques en question ont toutes refusé de prêter de l’argent au FN, obligeant sa présidente à se tourner vers les banques russes, on mesure l’ironie de la situation. De plus, faute d’avoir pu approcher les congressistes frontistes, nos sympathiques blousons noirs à étoile rouge ont caillassé les journalistes de rencontre. Là encore, ils ont visé les adversaires les plus implacables du FN ! Les jeunesses nationalistes lyonnaises n’auraient pas fait mieux et si le FN possédait de telles milices, aucun doute qu’elles eussent choisi les mêmes cibles.
Mais c’est surtout dans leur façon d’agir, que les "capuchards à tête de pioche" se mettent le plus manifestement au service du FN. En adoptant les méthodes d’intimidation et de violence de rue des fascistes italiens des années 20, les Antifas ont, par contraste, montré à quel point depuis 40 ans, le FN est un parti respectueux de la légalité républicaine. Mieux, en obtenant de la préfecture l’autorisation de manifester alors même que depuis dix jours, ils lançaient des appels à la haine et au saccage sur leurs sites, les pseudos rebelles ont confirmé aux yeux de tous qu’ils n’étaient que des nervis de pacotille.
Là encore, on ne pouvait pas mieux illustrer le fait que les authentiques résistants sont dans l’autre camp. Comme bien souvent, les Antifas se sont révélés être les alliés objectifs du FN.
Il ne reste donc plus qu’un dernier point à élucider : ces Antifas sont-ils payés par le FN dans le but d’accélérer sa marche vers le pouvoir ou bien sont-ils vraiment complétement idiots ? Je laisse le lecteur trancher lui-même cette épineuse question !
- Source : François Falcon