La racine de la poussée hégémonique finale de l'empire: Le 11 septembre... encore et toujours... (Paul Craig Roberts)
La tragédie du 11 Septembre 2001 va bien plus loin que la mort de ceux qui périrent dans les tours et celle des pompiers et personnels d’urgence qui ont succombé de maladies suite aux inhalations des poussières toxiques. Depuis 13 ans, une nouvelle génération d’Américains est née avec et sous le mythe du 11 septembre qui a été utilisé pour créer de toute pièce l’état américain policier et de guerre prerpétuelle.
Les régimes corrompus de Bush et d’Obama ont utilisé le 11 septembre pour tuer, estropier, déposséder et déplacer des millions de musulmans dans sept pays différents, dont aucun n’a quoi que ce soit à faire avec le 11 Septembre.
Une génération complète d’Américains est née avec le dédain et la méfiance des musulmans.
Une génération d’Américains est née dans un état policier dans lequel la vie privée et les protections constitutionnelles n’existent plus.
Une génération d’Américains est née dans un état de guerre permanent tandis que les besoins des citoyens ne sont plus satisfaits.
Une génération d’Amércains est née dans une société dans laquelle la vérité a été remplacée par une suite sans fin de mensonges et de falacies.
D’après la version officielle du 11 septembre, le tant vanté état de sécurité nationale de la seule super-puissance au monde a été vaincu par quelques jeunes Saoudiens armés de cutters. Le gigantesque appareil de la sécurité de l’état a été sans aucune défense et a reçu la plus grosse humiliation jamais infligée à un pays clâmant être une super-puissance.
Ce jour là, absolument rien de ce qui représente la sécurité de l’état n’a fonctionné. Tout a foiré, d’un coup.
L’armée de l’air américaine, pour la toute première fois de son histoire n’a pas pu lancer un seul de ses jets intercepteurs. Le Conseil de la Sécurité Nationale échoua.
Toutes les seize agences de renseignement américaines ont été défectueuses d’un coup, en même temps, tout comme celles des alliés de l’OTAN et d’Israël.
Le traffic aérien n’a plus fonctionné.
La sécurité des aéroports a gravement échoué quatre fois au même moment et le même jour. La probabilité mathématique d’un tel échec est… zéro.
Si une telle chose s’était actuellement vraiment déroulée, il y aurait eu des demandes d’enquête en provenance de partout: de la Maison Blanche, du Congrès, et des médias. Des officiels auraient été tenus pour responsabales, des têtes auraient roulé dans la sciure.
Au lieu de cela, la Maison Blanche a résisté un an aux demandes des familles des victimes du 11 Septembre pour l’ouverture d’une enquête. Finalement, on rassembla des politiciens pour qu’ils écoutent le compte rendu du gouvernement et qu’ils le couchent par écrit. Le président, le vice-président et le conseiller juridique de la commission ont tous dit que des preuves avaient été cachées à cette commission, que des mensonges ont été dits devant cette commission et que finalement cette commission avait été mise en place “pour échouer”. La plus grosse faute de sécurité de l’histoire n’a même pas vu une personne perdre son boulot. Personne ne fut tenu pour responsable.
Washington a alors conclu que le 11 Septembre a été rendu possible à cause du manque d’état policier. Le Patriot Act, qui attendait l’évènement, fut tranquillement passé par les idiots du congrès. La loi (d’exception) a établi l’indépendance du pouvoir exécutif vis à vis de la loi et de la Constitution. La loi et les mesures qui s’en suivirent ont institutionnalisé un état policier dans le “terre des hommes libres”. (NdT: en référence au motto du pays se jugeant “indispensable”: “Land of the free, home of the brave”, c’est à dire “terre de l’homme libre, patrie du courageux”…)
Oussama ben Laden, un agent de la CIA, mourant d’insuffisance rénale, fut blâmé malgré le fait qu’il renia toujours explicitement sa responsabilité dans les attentats. Durant les 10 années qui suivirent, ben Laden fut l’épouvantail qui donna une excuse à Washington de tuer un nombre incalculable de musulmans. Puis, soudainement, le 2 Mai 2011, Obama annonça qu’un commando des Navy SEAL avait tué ben Laden au Pakistan. Les témoins occulaires sur place contredisaient la version de la Maison Blanche. Oussama ben Laden devint le premier humain à survivre un arrêt rénal pendant plus de 10 ans. Il n’y avait pas de machine à dialyser dans la maison retranchée où Ben Laden soi-disant vivait. Les nombreux faire-parts de décès le concernant en Décembre 2001 furent jettés aux oubliettes et les membres de cette équipe de Navy SEAL (Team 6) moururent bizarrement dans un crash d’hélicoptère en Afghanistan plusieurs semaines après le “raid”. Les milliers de marins à bord du porte-avion sur lequel fut soi-disant rappatrié le corps de Ben Laden pour être jetté à la mer, ont écrit qu’aucune funérailles de la sorte n’avaient eu lieu sur le navire.
L’histoire à dormir debout du meurtre de ben Laden par la Seal Team 6 a servi à mettre fin au défi lancé par des démocrates déçus à la nomination d’Obama pour un second terme à la présidence. Cela libéra aussi Washington de la restriction ben Laden pour sa “guerre contre la terreur”. Washington voulait attaquer la Libye, la Syrie… des pays où tout le monde savait que ben Laden n’avait pas de point d’attache ; de plus la succession de vidéos de ben Laden dans lesquelles celui-ci rajeunissait de prise en prise alors que le faux ben Laden endorsait la responsabilité des attaques, avait commencé à perdre la confiance des experts ainsi que toute crédibilité.
En regardant les tours jumelles du WTC ainsi que la tour #7 s’effondrer, il m’était apparu comme évident que la chute de ces bâtiments ne pouvaient pas être dûe à des dégâts structurels. Lorsqu’il devint clair que la Maison Blanche avait bloqué une enquête indépendante sur les trois gratte-ciels d’acier au monde qui se sont effondrés sur eux-mêmes en résultat de basses températures émanant d’incendies de bureaux, il devenait alors évident qu’il y avait une opération de maquillage.
13 ans plus tard, de moins en mois de gens aux Etats-Unis et a l’étranger trouvent l’histoire du gouvernement crédible. Le cas mis en évidence par des experts indépendants est maintenant si fort que les médias se sont ouverts à la possibilité. Voir Richard Gage Architects & Engineers for 9/11 Truth on C-SPAN.
Après des années de persistance, un groupe de New York a sécurisé le nombre suffisant de signatures valides pour faire mettre aux voix une enquête sur l’effondrement des trois tours du WTC. La version officielle, si elle est correcte, veut dire que les codes de sécurité d’incendie dans les bâtiments sont insuffisant pour protéger le public et que donc toutes les autres structures d’acier de même type sont sujettes à potentiellement subir le même sort. Le groupe a été très habile quant à sa façon de cadrer le débat sur la sécurité publique et non pas sur la vérité sur le 11 septembre. Les autorités de New York bien entendu, continuent à s’opposer à cette initiative. La question reste maintenant sujette à la décision d’un juge. Il est très difficile de concevoir qu’un juge aille contre le gouvernement de manière si puissante, mais le groupe aura établi que le gouvernement n’a aucune confiance en la véracité de sa propre histoire.
Ces 13 dernières années, des physiciens, chimistes, architectes, ingénieurs et des spécialistes des premiers secours ont fourni des preuves massives qui démentent catégoriquement la version officielle de l’effondrement des trois tours. La réponse à ces experts a été pour les non-experts de qualifier les experts de “théoriciens du complot”. En d’autres termes, les défenseurs de l’histoire du gouvernement n’ont aucune preuve scientifique ni factuelle sur lesquelles ils peuvent tenir leur position. Alors ils ne peuvent qu’insulter l’opposition.
Le 11 septembre fut utilisé pour altérer de manière fondamentale la nature du gouvernement américain et sa relation avec son peuple. Un pouvoir exécutif irresponsable et ne devant de compte à personne a remplacé le processus de la loi et la régulation fournie par la constitution américaine. Au nom de la sécurité nationale (NdT: en France appelée “la raison d’état”…), le pouvoir exécutif ne connaît plus de limites. Essentiellement, aujourd’hui, les citoyens américains n’ont plus aucuns droits si le gouvernement décident de les cibler.
Ces Américains nées après le 11 septembre 2001 sont nés dans un pays différent de ceux nés avant. N’ayant jamais fait l’expérience d’un gouvernement constitutionnel, ils ne sauront JAMAIS ce qu’ils ont perdu.
Les attaques à l’anthrax d’Octobre 2001 (NdT: Anthrax = maladie du charbon) ont été oubliées, mais le professeur Graham McQueen dans son livre “Le mensonge de la maladie du charbon de 2001” (Clarity Press, 2014), montre bien que les attaques à l’anthrax ont joué un rôle essentiel dans l’acquisition par le gouvernement de pouvoirs d’état policier. Deux présidents de comités sénatoriaux démocrates, Thomas Daschle et Patrick Leahy, furent perturbés par l’extension du régime Bush et sa carte blanche pour tous les pouvoirs et ils étaient en position de pouvoir bloquer la légilsation mettant en place l’état policier et la capacité pour la branche exécutive seule de mener les Etats-Unis à la guerre (NdT: de par la constitution des Etats-Unis seul le congrès peut déclarer la guerre, depuis 2001, toutes les interventions, guerres, menées par les US se sont passées de l’aval du congrès et ont été menées sur décision de la Maison Blanche exclusivement. C’est à dire que toutes les actions guerrières de l’empire depuis lors, sont anticonstitutionnelles…).
Les deux sénateurs reçurent alors des lettres contenant des spores d’anthrax, comme également de majeures organisations médiatiques. Les présentateurs de journaux télévisés comme Dan Rather, qui comparaient les effondrements des tours du WTC à des démolitions contrôlées n’avaient pas encore été virés par les républicains sur des accusations fabriquées.
Initialement, les lettres à anthrax, qui ont causées la mort de plusieurs employés des postes, furent vues comme la seconde étape des attaques du 11 septembre. La peur décupla. Les sénateurs et les médias se turent. Puis il fut découvert que l’anthrax utilisé était un type de produit unique produit par un laboratoire militaire du gouvernement américain.
La réponse à ce pavé dans la mare de la propagande du gouvernement, fut la mise en accusation fabriquée par le FBI d’un homme décédé, Bruce Edwards Ivins, qui avait été employé dans le laboratoire militaire qui avait produit cette souche d’anthrax et qui fut mené au suicide par les fausses accusations. Les collègues du mort ne crurent par un mot de la fausse histoire montée par le gouvernement et rien dans le passé du décédé ne pouvait indiquer quelque motif ou instabilité mentale que ce soit qui auraient pu le mener à ce type d’action.
Initialement, le gouvernement américain avait essayé de cadre un certain Jay Hatfill, mais malgré tous les efforts du New York Times (NdT: Rappelons-nous… La voix de la CIA…) et de Nicholas Kristof, la tentative échoua. Hatfill reçût 5 millions de dollars du gouvernement en dédommagement des accusations qui ont ruinées sa vie. Puis le gouvernement corrompu s’est acharné sur Ivins.
Irvins était mort et ne pouvait plus se défendre, mais ses collègues le firent pour lui.
Cet épisode pue jusqu’aux cieux. La justice est quelque chose qui existe en dehors des frontières des Etats-Unis. Ne vous attendez jamais à trouver une forme de justice aux Etats-Unis.
La plupart des Américains ne sont pas au courant à quel point le gouvernement fédéral possède les experts qui peuvent contredire ses propres histoires à dormir debout. Par exemple, aucun physicien compétent ne peut croire en la version officielle de la destruction des trois tours du WTC ; mais les départements de physique des universités américaines sont très dépendants de l’argent fédéral pour leurs recherches. Tout physicien qui dirait ce qu’il pense non seulement mettrait en danger sa propre carrière mais aussi celle des ses collègues. Le physicien Steven Jones, qui fut le premier à pointer sur la thermite dans la destruction des tours, a dû avant de parler, être d’accord pour que son université lui rachète sa “tenure” (NdT: emploi garanti jusqu’à la retraite) ou son université aurait dû faire face à la perte du financement fédéral.
La même chose se produit dans le secteur privé bien entendu. Les architectes de grattes-ciel et les ingénieurs de structure qui expriment des doutes au sujet de l’explication officielle de l’effondrement des trois tours du WTC sont vus, tout comme leurs client potentiels, comme des prosélytes du fondamentalisme islamique et des fondus conspirationnistes. Les clients, bien sûr, n’ont aucune connaissance experte sur laquelle se fonder pour juger de l’affaire, mais ils sont endoctrinés avec la répétition incesssante et le lavage de cerveau en règle que les attentats du 11 septembre furent perpétrés par Oussama ben Laden. Leur endoctrimement les immunise contre les faits.
Le mensonge du 11 septembre a persisté depuis 13 ans maintenant. Des millions de musulmans ont payé ce mensonge de leur vie, de la destruction de leurs familles et de la dislocation de leurs sociétés. La plupart des Américains demeurent confortables avec le fait que leur gouvernement a détruit entièrement ou en partie sept pays en ayant pour fondement un mensonge que Washington a instruit de couvrir le crime qu’il a perpétré pour lancer la folle poussée néo-conservatrice de Washington pour l’empire et l’hégémonie mondiale.
Note : Paul Craig Roberts, économiste, ancien sous-secrétaire d’état aux finances sous Reagan, connait le système de l’intérieur, depuis le haut de la pyramide. Écœuré de ce que son pays est devenu, il a retiré les gants depuis un moment et travaille le monstre au buffet dans les cordes… Paul Craig Roberts est sans doute un des derniers héros pré-pays du goulag levant. Nous ne sommes pas politiquement d’accord avec lui sur les solutions à apporter à ce marasme, mais voir quelqu’un comme lui, qui pourrait à son âge se la couler très, très douce dans le système, tirer à boulets rouges sur les crimes continuels de ses pairs, cela ne peut qu’inspirer le respect et certainement fait garder espoir en l’humanité. Merci Mr Roberts !
- Source : Paul Craig Roberts